Path: ...!weretis.net!feeder6.news.weretis.net!feeder8.news.weretis.net!fu-berlin.de!uni-berlin.de!individual.net!not-for-mail From: Lebref Newsgroups: fr.soc.politique Subject: Re: Nous vaincrons ! Date: Sat, 24 Feb 2024 13:14:59 +0100 Organization: non Lines: 37 Message-ID: <1dc6xt3krhuzd.dlg@le.bref> References: Mime-Version: 1.0 Content-Type: text/plain; charset="iso-8859-1" Content-Transfer-Encoding: 8bit X-Trace: individual.net wFO6iOQq7log3WgLuS+cMQ8dZ4eME0O6BDgduNOZxAEO1iWnQQ Cancel-Lock: sha1:OHXdgeYJP4MScnx+gsPSNemQ6YA= sha256:GeKb18O80AYttBQJQ7vyY1M2/Bkul8kHNBGpmhbXqcs= User-Agent: 40tude_Dialog/2.0.15.1fr Bytes: 2475 Trimble : > roaringriri : > >> On ne peut pas à la fois être un larbin et un maître. "Classe moyenne", >> c'est juste une illusion. > > Faux. > > On peut être un larbin des forts et un maître des faibles. > > De plus, la classe moyenne, même s'il y a des "collabos", ce sont > surtout des larbins qui s'en sont mieux tirés que les autres, soit grâce > à un concours de circonstances, soit par leur ingéniosité et/ou > détermination. > > Mais quand les larbins ultimes et le lumpenprolétariat trouvent aussi un > concours de circonstances et un créneau qui leur permettent de se > révolter, ils peuvent parfois s'en prendre aux arrogants, mais ils > seront sans pitié pour cette classe moyenne qu'ils soupçonneront > d'accointances avec lesdits arrogants, mais qui aura surtout mis en > lumière leur incapacité à s'en sortir, ce qui rend ces larbins souvent > beaucoup plus féroces envers des gens qui sont pourtant davantage des > compagnons d'infortune que leurs esclavagistes. L'être humain éprouve une réelle jouissance à dominer, exploiter, torturer, insulter, humilier, voire exterminer ; même s'il le nie farouchement. Il trouve toujours d'obscures justifications idéologiques ou religieuses, historiques ou civilisationnelles à ses actes les plus violents. La revanche des dominés - bourgeoisie versus noblesse monarchique, prolétariat versus bourgeoisie - prend des allures de bacchanales festives où le sang qui coule cimente la revanche des opprimés et démarre un nouveau cycle d'oppression-répression. Ad nauseam.