Path: ...!eternal-september.org!news.eternal-september.org!.POSTED!not-for-mail From: PaulAubrin Newsgroups: fr.soc.environnement Subject: =?UTF-8?Q?Re=3a_Canicule=e2=80=89=3a_quel_impact_en_France_=3f?= Date: Wed, 19 Jul 2023 11:01:09 +0200 Organization: A noiseless patient Spider Lines: 45 Message-ID: References: MIME-Version: 1.0 Content-Type: text/plain; charset=UTF-8; format=flowed Content-Transfer-Encoding: 8bit Injection-Date: Wed, 19 Jul 2023 09:01:09 -0000 (UTC) Injection-Info: dont-email.me; posting-host="82e02e15048fe79952a1eb9a4697227d"; logging-data="2194850"; mail-complaints-to="abuse@eternal-september.org"; posting-account="U2FsdGVkX1/lZfOu7cDG902AiaASNFncejVN/v2LbM0=" User-Agent: Mozilla/5.0 (X11; Linux x86_64; rv:102.0) Gecko/20100101 Thunderbird/102.13.0 Cancel-Lock: sha1:whRpLJmfk/4PqvgCOia1Q6QhaGo= In-Reply-To: Content-Language: fr Bytes: 3697 Le 19/07/2023 à 09:42, Duzz' a écrit : > Le 19/07/2023 à 07:43, PaulAubrin a écrit : >> Le 18/07/2023 à 22:27, zenz a écrit : >>> Et le phénomène se multiplie à mesure que les effets du réchauffement >>> climatique s’intensifient. Depuis 2000, les épisodes caniculaires ont >>> été en France cinq fois plus fréquents qu’avant 1989 et ils seront >>> deux fois plus nombreux d’ici à 30 ans. >> >> Voyons la météo de l'été 1921 dans les archives des journaux. > > Misère ! > Encore un neuneu qui confond la météo de la veille, avec le climat des > futures décennies. Pour pouvoir dire "sans précédent", il faut se pencher sur les possibles précédents. Heureusement, en Europe, on a des indications sur les "précédents" qui remontent parfois à plusieurs siècles. Exemple : https://www.researchgate.net/publication/331374634_The_year-long_unprecedented_European_heat_and_drought_of_1540-a_worst_case Résumé : Les vagues de chaleur de 2003 en Europe occidentale et de 2010 en Russie, généralement qualifiées d'anomalies climatiques rares en dehors de toute expérience antérieure, sont souvent considérées comme des signes avant-coureurs d'extrêmes plus fréquents dans un avenir influencé par le réchauffement climatique. Cependant, une reconstruction récente des températures printemps-été pour l'Europe occidentale a révélé la probabilité de températures nettement plus élevées en 1540. Afin de vérifier la plausibilité de ce résultat, nous avons étudié la gravité de la sécheresse de 1540 en avançant l'argument de la rétroaction connue entre la dessiccation du sol et la température. Sur la base de plus de 300 sources de rapports météorologiques documentaires de première main provenant d'une zone de 2 à 3 millions de km2, nous montrons que l'Europe a été touchée par une méga-sécheresse sans précédent d'une durée de 11 mois. Le nombre estimé de jours de précipitations et la quantité de précipitations pour l'Europe centrale et occidentale en 1540 sont nettement inférieurs aux minima centennaux de la période de mesure instrumentale pour le printemps, l'été et l'automne. Ce résultat est étayé par des preuves documentaires indépendantes concernant les débits extrêmement faibles des cours d'eau et les incendies de forêt et de peuplement à l'échelle de l'Europe. Nous avons constaté qu'un événement d'une telle gravité ne peut pas être simulé par les modèles climatiques les plus récents.