Path: ...!news.tomockey.net!2.eu.feeder.erje.net!feeder.erje.net!proxad.net!feeder1-2.proxad.net!cleanfeed2-a.proxad.net!nnrp1-2.free.fr!not-for-mail Subject: =?UTF-8?Q?Re=3a_Pens=c3=a9e_conspirationniste_et_d=c3=a9ni_de_scien?= =?UTF-8?Q?ce_=28climatique=29?= Newsgroups: fr.soc.environnement,fr.sci.zetetique References: <6175ab27$0$20249$426a74cc@news.free.fr> From: Paul Aubrin Date: Sat, 13 Nov 2021 07:43:11 +0100 User-Agent: Mozilla/5.0 (X11; Linux x86_64; rv:78.0) Gecko/20100101 Thunderbird/78.14.0 MIME-Version: 1.0 In-Reply-To: <6175ab27$0$20249$426a74cc@news.free.fr> Content-Type: text/plain; charset=utf-8; format=flowed Content-Language: fr Content-Transfer-Encoding: 8bit Lines: 74 Message-ID: <618f5e80$0$28612$426a74cc@news.free.fr> Organization: Guest of ProXad - France NNTP-Posting-Date: 13 Nov 2021 07:43:12 CET NNTP-Posting-Host: 37.166.21.78 X-Trace: 1636785792 news-2.free.fr 28612 37.166.21.78:19143 X-Complaints-To: abuse@proxad.net Bytes: 5203 Le 24/10/2021 à 20:51, Topinambour a écrit : > > > Le 19 septembre 2016 a été publié dans la revue d’épistémologie et > philosophie des sciences Synthese, un article [1] portant sur la teneur > conspirationniste des dénis de science, comme l’anti-vaccinisme ou le > climato-scepticisme. Bien qu’applicable globalement à toutes ces formes > de déni, cet article porte plus spécifiquement sur le > climato-scepticisme, qui est, rappelons-le, le déni du consensus > scientifique sur l’existence du changement climatique, et/ou de son > origine anthropique, et/ou des risques globaux qui y sont associés. > > Ce billet présente une courte synthèse commentée de cet article. > > https://theierecosmique.com/2016/09/28/conspirationnisme-et-climato-scepticisme/ Voici l'avis d'une climatologue réputée sur la prétendue priorité absolue de "l'urgence climatique" : L'essentiel : Les humains ont effectivement la capacité de résoudre les crises futures de ce type. Cependant, ils ont aussi la capacité d'aggraver les choses en simplifiant à l'excès des questions environnementales complexes et en politisant la science, ce qui peut conduire à une mauvaise adaptation et à de mauvais choix politiques. Une partie des justifications : Le changement climatique n'est qu'une des nombreuses menaces potentielles auxquelles notre monde est confronté aujourd'hui, comme l'a clairement montré la pandémie de Covid-19. Pourquoi le changement climatique devrait-il être prioritaire par rapport aux autres menaces ? Il existe un large éventail de menaces auxquelles nous pourrions être confrontés au XXIe siècle : Les événements de Carrington sont des tempêtes électromagnétiques solaires qui détruiraient tous les appareils électroniques basés dans l'espace, y compris le GPS et les lignes de transmission électrique ; les futures pandémies ; l'effondrement financier mondial ; une méga-éruption volcanique ; une cascade d'erreurs qui déclencherait une guerre thermonucléaire, biochimique ou cybernétique ; la montée du terrorisme. Il est presque certain que nous serons surpris par des menaces que nous n'avons même pas encore imaginées. Les sommes colossales dépensées pour tenter de prévenir le changement climatique proviennent des mêmes fonds qui détiennent effectivement notre assurance contre toutes les menaces ; cette focalisation sur le changement climatique pourrait globalement accroître notre vulnérabilité à d'autres menaces. Alors, comment établir des priorités parmi les menaces auxquelles l'humanité est confrontée ? Pour l'essentiel, nous ne le pouvons pas. La meilleure assurance contre toutes ces menaces est d'essayer de les comprendre, tout en augmentant la résilience globale de nos sociétés. La prospérité est le meilleur indicateur de la résilience. Les sociétés résilientes qui tirent les leçons des menaces précédentes sont les mieux préparées à être anti-fragiles et à répondre aux menaces que l'avenir leur réserve. [...] Sous les auspices de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, nous avons simplifié à l'extrême un problème très complexe. Les causes de la variabilité et du changement climatiques sont complexes, et toute prévision du changement climatique au XXIe siècle est associée à une profonde incertitude. Nous risquons d'aggraver la situation générale avec la solution simpliste consistant à remplacer d'urgence les combustibles fossiles par l'énergie éolienne et solaire, qui aura un impact à peine perceptible sur le climat du XXIe siècle. Les humains ont effectivement la capacité de résoudre les crises futures de ce type. Cependant, ils ont aussi la capacité d'aggraver les choses en simplifiant à l'excès des questions environnementales complexes et en politisant la science, ce qui peut conduire à une mauvaise adaptation et à de mauvais choix politiques.