X-Received: by 2002:ac8:570f:0:b0:3f3:8d9c:7d4 with SMTP id 15-20020ac8570f000000b003f38d9c07d4mr2700045qtw.4.1685376879170; Mon, 29 May 2023 09:14:39 -0700 (PDT) X-Received: by 2002:a05:690c:3342:b0:561:4723:2088 with SMTP id fk2-20020a05690c334200b0056147232088mr5001019ywb.4.1685376878863; Mon, 29 May 2023 09:14:38 -0700 (PDT) Path: ...!news-out.google.com!nntp.google.com!postnews.google.com!google-groups.googlegroups.com!not-for-mail Newsgroups: fr.sci.physique Date: Mon, 29 May 2023 09:14:38 -0700 (PDT) In-Reply-To: Injection-Info: google-groups.googlegroups.com; posting-host=2001:861:8bb7:5500:a5a8:734:ef65:3872; posting-account=PKzfqAoAAAC4-vQRW_wt6WFB3xnoeWfi NNTP-Posting-Host: 2001:861:8bb7:5500:a5a8:734:ef65:3872 References: User-Agent: G2/1.0 MIME-Version: 1.0 Message-ID: Subject: =?UTF-8?Q?Re=3A_De_la_relativit=C3=A9_des_distances?= From: Richard Verret Injection-Date: Mon, 29 May 2023 16:14:39 +0000 Content-Type: text/plain; charset="UTF-8" Content-Transfer-Encoding: quoted-printable Bytes: 3950 Lines: 42 Le dimanche 28 mai 2023 =C3=A0 13:05:22 UTC+2, Richard Hachel a =C3=A9crit= =C2=A0: > Il faut donc =C3=A9crire, pour les distances (et les longueurs):=20 > d=3Dd=E2=82=80.sqrt(1-v=C2=B2/c=C2=B2)/(1+cos=C2=B5.v/c)=20 > Et voil=C3=A0 que tout rentre dans l'ordre, et que le paradoxe de Langevi= n=20 > est r=C3=A9ellement ( c'est =C3=A0 dire r=C3=A9ellement, et pas par un su= bterfuge =C3=A0=20 > la con) expliqu=C3=A9.=20 Ce n=E2=80=99est pas ainsi que le concevait Langevin. Dans la th=C3=A9orie de Poincar=C3=A9-Einstein, les longueurs Lo et les dur= =C3=A9es propres To sont invariantes; j=E2=80=99ai l=E2=80=99habitude de pr= endre l=E2=80=99indice o pour les grandeurs propres (v =3D 0), alors je le = garde. On obtient donc pour un m=C3=AAme corps situ=C3=A9 alternativement d= ans des r=C3=A9f=C3=A9rentiels R et R=E2=80=99, L=E2=80=99o =3D Lo, et pour= un m=C3=AAme ph=C3=A9nom=C3=A8ne qui se d=C3=A9roule alternativement dans = ces r=C3=A9f=C3=A9rentiels, T=E2=80=99o =3D To.=20 Des mesures per=C3=A7ues par un observateur en mouvement par rapport aux gr= andeurs observ=C3=A9es, Lp et L=E2=80=99p, T=E2=80=99p et Tp, qui, elles, v= arient en fonction de la vitesse sont aussi introduites dans cette th=C3=A9= orie;=20 Lp =3D k Lo, L=E2=80=99p =3D k L=E2=80=99o et Tp =3D k To et T=E2=80=99p = =3D k T=E2=80=99o (k<1). La dur=C3=A9e du voyage pour le jumeau voyageur est T=E2=80=99o. Pour le ju= meau rest=C3=A9 sur Terre il se sera passer un temps To. Ces deux dur=C3=A9= es =C3=A9tant des dur=C3=A9es propres, il est donc clair que les deux jumea= ux ont le m=C3=AAme =C3=A2ge quand ils se retrouvent. Le paradoxe surgit si= l=E2=80=99on prend pour le temps r=C3=A9el du jumeau voyageur le temps app= arent T=E2=80=99p que le jumeau s=C3=A9dentaire mesure. C=E2=80=99est ce qu= e pr=C3=A9conise la relativit=C3=A9 d=E2=80=99Einstein-Poincar=C3=A9. Elle = ne tient compte que du point de vue du jumeau rest=C3=A9 sur Terre. Pour lu= i la dur=C3=A9e du voyage est son temps propre To tandis que celle de son f= r=C3=A8re est celui qu=E2=80=99il mesure, le temps apparent du voyage T=E2= =80=99p. Si l=E2=80=99on prend le point de vue des deux jumeaux, le paradox= e dispara=C3=AEt puisque chacun a pass=C3=A9 autant de temps; T=E2=80=99o = =3D To. =C3=89l=C3=A9mentaire, mon cher Watson! La relativit=C3=A9 est, en fait, une th=C3=A9orie g=C3=A9ocentrique puisqu= =E2=80=99elle ne tient compte que du point de vue d=E2=80=99un observateur = terrestre. Il serait donc int=C3=A9ressant, =C3=A0 mon humble avis, d=E2=80= =99adopter une attitude h=C3=A9liocentrique.