Path: ...!3.eu.feeder.erje.net!feeder.erje.net!weretis.net!feeder8.news.weretis.net!pasdenom.info!from-devjntp Message-ID: JNTP-Route: news2.nemoweb.net JNTP-DataType: Article Subject: Re: Temps de vol =?UTF-8?Q?=C2=AB=C2=A0quantique=C2=A0=C2=BB=C2=A0=3F?= References: Newsgroups: fr.sci.physique JNTP-HashClient: _GTy05mEveKX1xi14vepupl6YWc JNTP-ThreadID: K7PcnihUYv-n2ZGhy9e735CiVq8 JNTP-ReferenceUserID: 34@news2.nemoweb.net JNTP-Uri: http://news2.nemoweb.net/?DataID=z4LOG0NvYvArTRgIR_FB7tnM4HE@jntp User-Agent: Nemo/0.999a JNTP-OriginServer: news2.nemoweb.net Date: Sat, 01 Apr 23 20:57:47 +0000 Organization: Nemoweb JNTP-Browser: Mozilla/5.0 (X11; Ubuntu; Linux x86_64; rv:109.0) Gecko/20100101 Firefox/111.0 Injection-Info: news2.nemoweb.net; posting-host="8a0233ee6e6a709f29713e8f897284bd28371148"; logging-data="2023-04-01T20:57:47Z/7775037"; posting-account="34@news2.nemoweb.net"; mail-complaints-to="newsmaster@news2.nemoweb.net" JNTP-ProtocolVersion: 0.21.1 JNTP-Server: PhpNemoServer/0.94.5 MIME-Version: 1.0 Content-Type: text/plain; charset=UTF-8; format=flowed Content-Transfer-Encoding: 8bit X-JNTP-JsonNewsGateway: 0.96 From: =?UTF-8?Q?JC=5FLavau?= Bytes: 4632 Lines: 55 Le 31/03/2023 à 12:48, JC_Lavau a écrit : > Temps de vol « quantique » ? > > Je suis un peu étonné que les fanatiques de PLS (version française de > Scientific American) n’aient pas commenté cet article de PLS de mars 2023 : > « Peut-on mesurer le temps de vol quantique ? ». > > J’y vois un concentré de fautes méthodologiques, standard. Le postulat > standard est que la « particule » est ponctuelle, avec un départ ponctuel et > une arrivée ponctuelle, juste habillés d’une mystique incertitude > mathématique magique et dispersée. Comme ce postulat est devenu intenable pour > des photons, vu les définitions métrologiques modernes fondées sur des photons > trèèèès longs (à fréquence finement définie), l’auteur s’est rabattu > sur des électrons. Les illustrations représentent ceux-ci comme autant de > billes. A les croire, seules les illusions mathématiques de « fonctions > d’ondes » passent simultanément par les deux fentes d’Young. L’auteur > veut bien se donner la peine de décrire comment il va lever une barrière > électrostatique pour donner le signal du départ à l’émetteur, mais se garde > bien de décrire la physique de l’absorbeur-capteur ; comme si « Bin > voyons ! » ou « Click ! » et autres slogans hâtifs suffisaient. > > Quiconque a pratiqué la radiocristallographie avec des électrons a eu en mains > la preuve qu’un électron se propage comme un train d’au moins une centaine de > fronts d’onde. Guère mieux hélas, aussi la mesure des paramètres cristallins > est bien grossière en radiocristallographie électronique (les taches Laue sont > assez larges) ; en revanche la symétrie est correctement décelée, hexagonale > sur des argiles de synthèse précurseuses de kaolinite, cubique sur des > inclusions de carbure dans un acier. > > Comme toute autre onde individuelle, l’électron en vol libre a une durée et > une longueur notables, avec un début flou et une fin floue. Son émission prend > un temps fini, quoique flou, et son absorption aussi prend un temps fini (et > flou). Et ses fronts d’onde ont une largeur non nulle, et restent fort raides. > Le Göttingen-Copenhaguisme demeure viscéralement hostile à ces faits physiques, > et consacre ses forces de répression à en interdire la connaissance aux > étudiants. > > L’apparente « dispersion » des temps de parcours, temps intrinsèquement > flous, dépend de la physique des émetteurs et des absorbeurs, de la physique > qui en fait des capteurs, et de l’incompressible bruit de fond broglien, > notamment à l’émission et l’absorption. Nul besoin de rajouter un nouveau > chapitre « temps de vol quantique » à la microphysique transactionnelle. J'admire le silence des grandes gueules aux toutes petites mains (avec poil dedans). Pas un mot sur le sujet. http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Physique/27postulats.pdf -- La science se distingue de tous les autres modes de transmission des connaissances par une croyance impie : nous croyons que les experts sont faillibles, que les coutumes peuvent véhiculer toutes sortes d'erreurs, et qu'il faut vérifier, avec des expériences.