Path: ...!weretis.net!feeder8.news.weretis.net!pasdenom.info!from-devjntp Message-ID: JNTP-Route: news2.nemoweb.net JNTP-DataType: Article Subject: Ralentissement des horloges References: <65e89ea1$0$11923$426a74cc@news.free.fr> <65ea14e2$0$2562$426a34cc@news.free.fr> <65ec728e$0$2974$426a74cc@news.free.fr> Newsgroups: fr.sci.physique JNTP-HashClient: TT1e-yKqtPRXW9wuATJly6ogpdM JNTP-ThreadID: kuMnXndN15Mz3NfJorUuuJA4N1M JNTP-Uri: http://news2.nemoweb.net/?DataID=B65GzJzTZ42j0HNtIaLdcMLZIPs@jntp User-Agent: Nemo/0.999a JNTP-OriginServer: news2.nemoweb.net Date: Sun, 10 Mar 24 11:13:04 +0000 Organization: Nemoweb JNTP-Browser: Mozilla/5.0 (Windows NT 10.0; Win64; x64; rv:123.0) Gecko/20100101 Firefox/123.0 Injection-Info: news2.nemoweb.net; posting-host="8a0233ee6e6a709f29713e8f897284bd28371148"; logging-data="2024-03-10T11:13:04Z/8766423"; posting-account="34@news2.nemoweb.net"; mail-complaints-to="julien.arlandis@gmail.com" JNTP-ProtocolVersion: 0.21.1 JNTP-Server: PhpNemoServer/0.94.5 MIME-Version: 1.0 Content-Type: text/plain; charset=UTF-8; format=flowed Content-Transfer-Encoding: 8bit X-JNTP-JsonNewsGateway: 0.96 From: =?UTF-8?Q?JC=5FLavau?= Bytes: 8766 Lines: 137 Le 09/03/2024 à 15:30, Michel Talon a écrit : > Le 07/03/2024 à 20:26, Michel Talon a écrit : >> Le 06/03/2024 à 17:49, Michel Talon a écrit : >>> bouquin que j'ai cité >>> Introduction à la relativité  JH Smith  Intereditions >> >> Je ne crois pas que la traduction française se trouve sur le web, mais >> le texte original en anglais, oui, et j'ai extrait les 3 pages >> concernant la dilatation des durées ici: >> https://www.lpthe.jussieu.fr/~talon/JHSmith.pdf >> Je pense que le texte est suffisamment clair, si on le lit attentivement >> sans chercher à imposer des idées préconçues. >> >> > J'ai fait traduire le texte par Google et l'ai très légèrement édité. Je > pense que l'argument est extrêmement clair et imparable, mais il faut > le lire attentivement du début à la fin. Il y a deux hypothèses à admettre: > - la vitesse c est constante et indépendante du référentiel, justifié > par de nombreuses expériences. > - la longueur L de la tige qui se déplace perpendiculairement à elle ne > subit pas de "contraction" dans le changement de repère. C'est expliqué > ailleurs dans le livre et on peut s'en convaincre aisément. > Moyennant cela après avoir bien compris l'argument on peut réfléchir > plus sérieusement à la nature "réelle ou fictive" de la dilatation des > durées. Voici le texte (pour les dessins et formules voir le texte anglais). > > § 1-5 L'horloge à tige > > Une conséquence de la théorie > de la relativité restreinte qui a suscité un grand intérêt populaire > réside dans la > mesure du temps. Les horloges mobiles ne fonctionnent pas au même rythme > que les horloges fixes de laboratoire. Nous verrons que les horloges en > mouvement ralentissent. > > Concevons une horloge en tenant compte de notre nouvelle vision de la > vitesse de la lumière. Si la vitesse de la lumière est constante et a la > même > valeur pour les observateurs dans n’importe quel référentiel inertiel, > alors en principe nous n’avons pas besoin de mesures indépendantes de > longueur et de temps. Une horloge peut être réalisée à partir d'une > tige, comme sur la Fig. 1-3.2 : une tige de longueur L munie d'un miroir > à une extrémité et munie à l'autre > extrémité d'une source de lumière pulsée et d'un détecteur à > déclenchement rapide sur la source . Un tel système est un oscillateur > ou une horloge à tige. Si la > source lumineuse clignote initialement, la lumière descendra le long du > bâton et reviendra à la vitesse c et sera détectée ; le détecteur > déclenchera alors à nouveau le flash de la source lumineuse. > L'intervalle de temps > entre les flashs successifs est constant. En principe, nous pouvons donc > définir deux des trois grandeurs, l'unité de longueur, l' > unité de temps ou la vitesse de la lumière, mais pas les trois. À > l’heure actuelle, > il est plus simple de définir une unité fondamentale de longueur et une > unité fondamentale de temps, ainsi que de mesurer la vitesse de la > lumière, mais il > n’y a aucune raison fondamentale pour qu’il en soit toujours ainsi. > > La figure 1.5.1 présente un trajet en zig zag de la lumière de 1 à 2 à 3. > > Considérons une horloge à tige mobile, comme sur la Fig. 1-5.1, orientée > trans- > versalement à sa direction de mouvement. Supposons qu’il y ait un > observateur > dans le référentiel dans lequel la tige est au repos. Nous appelons cela > le cadre propre de la tige. Un observateur placé dans le cadre approprié de > la tige remarquera que la lumière clignote à intervalles de 2 L/c, en > supposant que le détecteur est infiniment rapide. Un observateur du > laboratoire constate que le trajet du faisceau depuis la > source mobile jusqu'au miroir mobile n'est pas long L, mais va de la source > en position I au miroir en position 2, et de là jusqu'au détecteur > en position 3. Pour lui Δt est le temps de I à 2, de sorte que l' > intervalle entre les éclairs est de 2 Δt, ..... après un calcul simple: > > Δt = L/c 1/sqrt(1-v^2/c^2) > > Ainsi, si 2Δto est l'intervalle entre les éclairs déterminé par un > observateur approprié (pour qui l'horloge à tige est au repos), nous > constatons qu'un observateur dans le cadre de laboratoire, pour qui > l'horloge à tige > se déplace à la vitesse v transversalement à l'orientation de la tige, > mesure l'intervalle de temps entre les éclairs comme étant de 2Δt, et que > ces deux sont liés par l'équation > > Δt = Δt0 1/sqrt(1-v^2/c^2) > > > ......................... > > γ = 1/sqrt(1-v^2/c^2) Δt =γ Δt0 > > > Considérons maintenant la signification de l'expérience de l'horloge à > tige. > L' observateur de laboratoire et le mobile Les deux observateurs ont > des horloges à tige. Chaque observateur connaît son horloge pour garder > l'heure exacte. Pourtant, celui qui est considéré comme l'observateur au > repos note que l' > horloge en mouvement fonctionne à une vitesse incorrecte. Au lieu de > mesurer un > intervalle de temps entre les éclairs de 2Δt0 à laquelle l'horloge de > repos lit, > l'horloge en mouvement est observée par l'observateur de repos pour > prendre un temps 2γ Δt0 entre les flashs. La vitesse d'un objet en > mouvement est toujours > inférieure à c, de sorte que γ est toujours supérieur à 1. > Un observateur dans un référentiel inertiel , comparant deux horloges, > l'une > au repos par rapport à son repère et l'autre se déplaçant avec la vitesse > v par rapport à son repère, doit conclure que l'intervalle > entre les éclairs de l'horloge en mouvement est plus long que l' > intervalle correspondant de l'horloge au repos. Une horloge se compose > de deux parties, l'une qui bat les intervalles de temps et l'autre qui > les compte. Le compteur du laboratoire qui compte les éclairs de > l'horloge en mouvement affichera moins de comptes que le compteur qui > compte les éclairs de l'horloge au repos. L'observateur du laboratoire doit > conclure que les horloges en mouvement fonctionnent lentement. > Bien que nous ayons discuté ici d’une horloge à tige, aucune restriction > à ce > modèle spécial n’est implicite. Toutes les horloges d'un repère inertiel > donné fonctionnent au même rythme, si elles fonctionnent correctement. > Toutes les horloges en mouvement fonctionnent lentement, qu'il s'agisse > d'horloges à tiges, d'horloges atomiques d'horloges biologiques ou de > tout autre type. Je ne trouve pas le même résultat. Pour l'obs-labo, le trajet-lumière est plus long, à savoir une hypoténuse 2L' = 2L.(sqrt(1+v²/c²)), D'où la nouvelle période T' = T.(sqrt(1+v²/c²)). Trigo ordinaire, et non hyperbolique. :( -- La science diffère de tous les autres modes de transmission des connaissances par une croyance irrévérencieuse : nous CROYONS que les "experts" sont faillibles, que les traditions peuvent charrier toutes sortes de fables et d'erreurs, et qu'il faut vérifier, avec des expériences soigneuses.