Path: ...!eternal-september.org!feeder3.eternal-september.org!news.eternal-september.org!.POSTED!not-for-mail From: Cardinal de Here Newsgroups: fr.soc.environnement Subject: =?UTF-8?Q?Re=3a_Projections_r=c3=a9alistes_de_r=c3=a9chauffement_po?= =?UTF-8?Q?ur_le_21e_si=c3=a8cle?= Date: Fri, 5 Jan 2024 23:28:47 +0100 Organization: A noiseless patient Spider Lines: 135 Message-ID: References: MIME-Version: 1.0 Content-Type: text/plain; charset=windows-1252; format=flowed Content-Transfer-Encoding: 8bit Injection-Date: Fri, 5 Jan 2024 22:28:46 -0000 (UTC) Injection-Info: dont-email.me; posting-host="f1a31315bd0b3dfd68a37522db48f3f9"; logging-data="337072"; mail-complaints-to="abuse@eternal-september.org"; posting-account="U2FsdGVkX1+mZGq/B11pLUxmyqUK7PTBj0fDazQS+y4=" User-Agent: Mozilla/5.0 (Windows NT 6.1; Win64; x64; rv:78.0) Gecko/20100101 Thunderbird/78.6.1 Cancel-Lock: sha1:yFA+JVg8x6g3oCBhKqqyQQRzTeQ= In-Reply-To: Content-Language: fr Bytes: 9145 Le 02/01/2024 à 11:06, Paul Aubrin a écrit : > Projections réalistes de réchauffement pour le 21e siècle > temps de lecture : 7–9 minutes > Source : > https://judithcurry.com/2023/12/29/realistic-global-warming-projections-for-the-21st-century/ > > > par Nicola Scafetta > > (traduction) > Mon nouveau document démontre que des scénarios d'émissions réalistes et > des valeurs de sensibilité au climat - les scénarios de variabilité > naturelle du climat produisent des scénarios plus réalistes et non > alarmants du climat du XXIe siècle. > > Je voudrais remercier Judith Curry de m'avoir invité à écrire un court > billet de blog sur mon article qui vient de paraître : > > Nicola Scafetta. Incidences et risques des projections «réalistes» du > réchauffement de la planète pour le XXIe siècle. Geoscience Frontiers > 15(2), 101774, 2024. https://doi.org/10.1016/j.gsf.2023.101774 > > Le document est en libre accès et, par conséquent, il est accessible à > tous. > > Je pense que le travail est important parce qu'il aborde la question > centrale qui est d'intérêt général: combien de réchauffement > pouvons-nous nous attendre au XXIe siècle? Ce sont de graves défis que > les scientifiques doivent relever pour aider véritablement les décideurs > politiques. L’alarmisme climatique d’aujourd’hui est-il fondé sur la > science réelle, ou est-ce simplement une vue extrapolée basée sur des > arguments erronés ? > > La réponse à une telle question définit les mesures qui doivent être > prises pour faire face aux menaces attendues associées à d'éventuels > changements climatiques futurs. Toutefois, les incertitudes sont si > grandes qu'aucun consensus ne peut être atteint. Certains font valoir > que nous sommes au bord d'une catastrophe climatique massive si les > politiques d'émission nette zéro ne sont pas imposées rapidement, tandis > que d'autres soutiennent que rien ne se passera. Techniquement, > n'importe qui peut présenter des arguments à l'appui de sa conviction en > raison des grandes incertitudes entourant ces questions liées au > changement climatique. > > J'ai choisi de résoudre ce problème en mettant l'accent sur les efforts > de recherche récents visant à réduire les incertitudes afin d'obtenir > des estimations climatiques plus «réalistes» pour le XXIe siècle. Cela > pourrait alors être utilisé pour mieux analyser les impacts et les > dangers réels du changement climatique, dans l'espoir que les gens > seront en mesure de se mettre d'accord sur les meilleurs remèdes. > > J'ai identifié quatre sources d'incertitudes: > >     Quel scénario de voie socioéconomique partagée (SSP) pour le XXIe > siècle est le plus plausible? Selon une littérature scientifique > récente, c'est le scénario SSP2-4.5, qui est un scénario modéré et > pragmatique dans lequel les taux d'émission de CO2 se maintiennent aux > niveaux actuels jusqu'en 2050, puis réduisent mais n'atteignent pas zéro > dollar d'ici 2100. Malheureusement, la plupart des alarmismes > climatiques reposent sur des scénarios irréalistes tels que SSP5-8,5 et > SSP3-7.0, qui se traduisent par une surestimation du réchauffement futur > projeté et une alarme accrue. >     Quelle est la sensibilité du climat à l'augmentation du CO2? > D'après des recherches scientifiques récentes, la sensibilité au climat > d'équilibre (ECS) devrait être comprise entre 1 et 3 oC. > Malheureusement, le sixième rapport d'évaluation du GIEC s'est fortement > appuyé sur les modèles de climat global, avec un système de sécurité > compris entre 2,5 et 4 oC (probablement la portée), qui surestimonles le > réchauffement futur prévu. >     Pouvons-nous compter sur le réchauffement présenté par les relevés > de température de surface pour étalonner et/ou valider les modèles à > utiliser pour les projections climatiques? Il est essentiel de remédier > à ce point car la littérature récente a suggéré que les relevés des > températures de surface pourraient être fortement influencés par des > biais chauds non climatiques (par exemple, la contamination par les > îlots de chaleur urbains, entre autres), et parce que les relevés de > température inférieurs de la troposphère par satellite (par ex. > L'UAH-MSU v6 et NOAA-STAR v5) montrent un taux de réchauffement > inférieur de 30 % à celui des récents relevés de température de surface > (comme le montre également le RA6 du GIEC). Le souci est que les modèles > s'attendent à ce que la troposphère se réchauffe plus vite que la > surface, pas moins. En conséquence, le taux de réchauffement des relevés > de température de surface devrait être remis en question. Dans ce cas, > tous les MCG CM CM6 sont « trop chaudes », ce qui indique une très > faible valeur réelle de la SCE (1-2 oC), ce qui implique que les futurs > changements climatiques seraient plus modérés que prévu par le GIEC dans > tous les cas. >     La quatrième question est de savoir si les MCG reflètent avec > précision la variabilité naturelle des changements climatiques. Ce > problème est important car un vaste nombre de recherches indiquent que > les MCG CMIP6 sont incapables de reproduire la variabilité naturelle du > climat parce qu'elles ignorent de multiples cycles climatiques bien > connus à toutes les échelles de temps. Il existe une oscillation > quasi-millénique du climat avec une origine solaire probable qui > caractérise l'ensemble de l'Holocène et est responsable des périodes > chaudes romaines et médiévales bien documentées, quels modèles sont > incapables de se reproduire (comme le reconnaissent timidement la figure > 3.2 du RA6. D'autres oscillations naturelles ont également été > détectées, comme l'oscillation quasi-60 ans observée dans le signal > d'oscillation multidécadécade de l'Atlantique, ainsi que de nombreuses > autres oscillations classées comme solaires/astronomiques dans des > études antérieures. Alors que les MCG suggèrent que plus de 100 % du > réchauffement observé est d'origine humaine, ces oscillations auraient > pu contribuer de manière significative au réchauffement enregistré au > XXe siècle. L'introduction de la variabilité naturelle cyclique prédit > de faibles valeurs de la SCE (1-2 oC) et que les MCG sous-estiment > grossièrement l'impact solaire sur le climat. > > À l'aide des informations examinées ci-dessus, il convient de créer des > projections «réalistes» des changements climatiques à l'aide du SSP2-4.5 > et: 1) uniquement des modèles dotés d'un SCE inférieur (moins de 3 > degrés Celsius); 2) de redimensionner les modèles pour réduire le taux > de réchauffement des relevés de température de la troposphère > inférieure; et 3) d'adopter des modèles semi-empiriques de variabilité > naturelle du climat. En conséquence, dans les trois situations, le > réchauffement prévu pour le XXIe siècle est conforme au réchauffement > projeté du GIEC en utilisant le scénario net-zéro SSP1-2.6. Ceci est > clairement démontré dans le résumé graphique de mon article, qui est > affiché ci-dessous: > > https://i0.wp.com/judithcurry.com/wp-content/uploads/2023/12/Graphical-Abstract.png?resize=500%2C285&ssl=1 > > > Étant donné que le changement climatique futur devrait être suffisamment > modeste pour que tout risque potentiel puisse être traité efficacement > grâce à des stratégies d'adaptation efficaces et peu coûteuses, > l'objectif de réchauffement de 2,0 °C fixé par l'accord de Paris pour le > XXIe siècle peut probablement être atteint même dans le cadre du > scénario d'émissions réalisable et modéré SSP2-4,5 sans qu'il soit > nécessaire de mettre en œuvre des politiques de décarbonisation nette > zéro rapides, extrêmement coûteuses et probablement impossibles d'un > point de vue technologique. > Bonne année 2024 à tous. Merci pour cette très intéressante publication.