Path: ...!weretis.net!feeder8.news.weretis.net!npeer.as286.net!npeer-ng0.as286.net!peer02.ams1!peer.ams1.xlned.com!news.xlned.com!peer03.ams4!peer.am4.highwinds-media.com!news.highwinds-media.com!fx16.ams4.POSTED!not-for-mail MIME-Version: 1.0 User-Agent: Mozilla Thunderbird Subject: Re: Homophobie ? Newsgroups: fr.lettres.langue.francaise References: Content-Language: fr From: Paul Aubrin In-Reply-To: Content-Type: text/plain; charset=UTF-8; format=flowed Content-Transfer-Encoding: 8bit Lines: 39 Message-ID: <5iOfO.616512$ujOb.591829@fx16.ams4> X-Complaints-To: abuse@eweka.nl NNTP-Posting-Date: Sat, 29 Jun 2024 07:00:17 UTC Organization: Eweka Internet Services Date: Sat, 29 Jun 2024 09:00:16 +0200 X-Received-Bytes: 3069 Bytes: 3220 Le 28/06/2024 à 20:14, gump a écrit : > Le 28/06/2024 à 18:53, Marc a écrit : > Est-ce qu'une personne qui tient > les propos suivants : "Je n'ai rien >> contre les homosexuels, mais si tout le monde était homosexuel, >> l'humanité s'éteindrait" est elle-même homophobe ou pas ? > > Elle est surtout crétine ! Peut-on imaginer une seule seconde > une proportion de personnes homosexuelles égale à 100 % ? > Je n'ai rien contre les cons, mais si tout le monde était con, > l'humanité s'éteindrait. > https://encyclo-philo.fr/experiences-de-pensee-gp Qu’est-ce qu’une expérience de pensée ? Galilée sur la chute libre des corps L’expérience de pensée scientifique la plus citée, et qui a le mérite d’être une expérience de pensée réussie, est celle qu’a conduite Galilée au sujet de la chute des corps. Galilée a remarqué que la théorie aristotélicienne du mouvement, selon laquelle la vitesse d’un corps en chute libre est proportionnelle à son poids, conduisait à une contradiction. Pour le démontrer, Galilée nous demande de faire l’expérience de pensée suivante : supposons qu’on relie deux objets de poids différents par une corde et qu’on les lâche d’une certaine hauteur (de la tour de Pise, par exemple). La théorie aristotélicienne du mouvement conduit à des conclusions contradictoires dès lors qu’il s’agit de déterminer la vitesse relative de l’objet composé par rapport à celles des deux autres objets : d’un côté, elle devrait prendre une valeur intermédiaire entre la vitesse de l’objet plus lourd et celle de l’objet plus léger, puisque le plus lent retarde le plus rapide à cause de la corde qui les relie ; d’un autre côté, le poids total des deux corps reliés par la corde est plus grand que le poids de chacun des deux corps pris individuellement, et donc la vitesse de l’objet composé doit être supérieure à la vitesse de chacun des objets composants. Ces deux conclusions se contredisent l’une l’autre. Ainsi, simplement en imaginant la chute libre de deux corps de poids différents reliés par une corde, Galilée peut réussir à nous convaincre que la théorie aristotélicienne du mouvement est incohérente.