Deutsch   English   Français   Italiano  
<JUM3VZ-jqR9GGLEG-cS6JWtzv4s@jntp>

View for Bookmarking (what is this?)
Look up another Usenet article

Path: ...!news.misty.com!weretis.net!feeder8.news.weretis.net!pasdenom.info!from-devjntp
Message-ID: <JUM3VZ-jqR9GGLEG-cS6JWtzv4s@jntp>
JNTP-Route: news2.nemoweb.net
JNTP-DataType: Article
Subject:  le long combat des Ukrainiennes victimes de violences sexuelles
Newsgroups: fr.soc.politique
JNTP-HashClient: X2mLw0_Ael4Pl9OogHh6zI_0hxE
JNTP-ThreadID: u290ZwGcvMX3suZRcC5Zgutcgzk
JNTP-Uri: http://news2.nemoweb.net/?DataID=JUM3VZ-jqR9GGLEG-cS6JWtzv4s@jntp
User-Agent: Nemo/0.999a
JNTP-OriginServer: news2.nemoweb.net
Date: Mon, 26 Aug 24 06:42:35 +0000
Organization: Nemoweb
JNTP-Browser: Mozilla/5.0 (Windows NT 10.0; Win64; x64) AppleWebKit/537.36 (KHTML, like Gecko) Chrome/109.0.0.0 Safari/537.36
Injection-Info: news2.nemoweb.net; posting-host="ab468a51203cd2d3dc3b0042914ac23f768c605d"; logging-data="2024-08-26T06:42:35Z/9000826"; posting-account="235@news2.nemoweb.net"; mail-complaints-to="julien.arlandis@gmail.com"
JNTP-ProtocolVersion: 0.21.1
JNTP-Server: PhpNemoServer/0.94.5
MIME-Version: 1.0
Content-Type: text/plain; charset=UTF-8; format=flowed
Content-Transfer-Encoding: 8bit
X-JNTP-JsonNewsGateway: 0.96
From: Canta Galet <Pancho42@free.fr>
Bytes: 4042
Lines: 60


"Mais dis-moi" tata Marine, 
"pourquoi les ukrainiens en veulent-ils aux ruSSes, je ne comprends pas", 
demande le petit Jordi Bardella à sa tata.

"C'est parce que Poutine, mon modèle et maître, adore tellement les 
ukrainiens, il leur veut tant de bien qu'il demande à ses soldats de 
transmette aux femmes tout l'amour qu'il a pour elles".

"mais les ukrainiens ne comprennent pas que Poutine les aime. Ils croient 
qu'il veut les bombarder, les violer, tuer femme et enfants, détruire 
leurs écoles, leurs hôpitaux, effacer les monuments historiques de leur 
mémoire..."

"Voilà tout ceci n'est pas de la haine mais juste des preuves 
d'amour...Allez va jouer au petit nationaliste docile et bien pensants 
avec tes camarades "



Depuis le début de la guerre, le 24 février 2022, de très nombreuses 
Ukrainiennes ont été victimes de violences sexuelles de la part des 
soldats russes. Même si le sujet reste tabou, les témoignages remontent 
peu à peu. Au fil de ses séjours sur place, notre grande reporter 
Florence Aubenas a pu mesurer l’ampleur du traumatisme.

Quand une centaine de militaires avaient envahi la bourgade, ils lui 
avaient ordonné de ne plus sortir. Viktoria les entendait piller les 
habitations désertées, l’une après l’autre, positionner partout 
leurs blindés et leurs snipers. Au bout de quelques jours, un soldat 
russe avait poussé la grille. On ne lui voyait que les yeux entre le 
casque et le foulard qui masquait son visage. Il devait avoir 20 ans, pas 
davantage. « Déshabille-toi », avait-il dit, avant de la pousser 
dehors, nue dans la neige. Son fusil lui éperonnait les reins, elle avait 
été forcée de courir autour de la maison. Quand elle était tombée à 
genoux, il l’avait relevée à coups de pied.

Elle tremblait et suppliait :

« Je suis vieille, je ne suis pas belle, tu pourrais être mon 
petit-fils.

– Ferme ta gueule, sinon ce sera pire pour toi », criait le soldat. Il 
n’était même pas ivre.

De retour dans la villa, Viktoria espérait qu’il ne ferait « que » 
la torturer, c’est son expression. Il l’avait violée avec son arme.

Elle était restée un mois terrée chez elle, anéantie par la terreur, 
l’humiliation et d’affreuses blessures. Par la fenêtre, un matin, 
elle avait aperçu des militaires entourés de caméras. Cela devait 
encore être un de ces films bidon, comme les Russes en trafiquent 
régulièrement à des fins de propagande. La peur de Viktoria était 
remontée en flèche. Des voix lui étaient parvenues, familières : ça 
parlait ukrainien. En fait, la zone était en train d’être libérée. 
Seulement alors, elle s’était autorisée à pleurer. C’était le 
11 avril 2022.