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Le changement climatique est normal et naturel et ne peut être 
contrôlé.

Par Frits Byron Soepyan − Le 30 mars 2024 −  Source Real Clear Markets

La NASA a affirmé que “la Terre se réchauffe à un rythme sans 
précédent” et que “l’activité humaine en est la cause 
principale”. D’autres ont proposé de dépenser des milliards de 
dollars pour contrôler le climat. Mais sommes-nous responsables du 
changement climatique ? Et que pouvons-nous faire pour y remédier ?

“Le climat de la planète Terre n’a jamais cessé de changer depuis la 
genèse de la Terre, parfois relativement rapidement, parfois très 
lentement, mais toujours sûrement”, déclare Patrick Moore dans Fausses 
catastrophes invisibles et menaces de malheur. Espérer un “climat 
parfait et stable” est aussi futile que d’espérer que le temps sera 
toujours le même et agréable, tous les jours de l’année, pour 
toujours.

En d’autres termes, le changement climatique est normal et naturel, et 
vous pouvez oublier de le contrôler.

Par exemple, les cycles solaires, déterminés par le champ magnétique du 
Soleil sur des périodes de 8 à 14 ans, exercent une influence majeure 
sur le temps et le climat. Ils libèrent des quantités variables 
d’énergie et produisent des taches solaires sombres à la surface du 
Soleil. Les effets des cycles solaires sur la Terre varient, certaines 
régions se réchauffant de plus de 1°C et d’autres se refroidissant.

Les changements climatiques résultent des variations de l’interaction 
de l’énergie solaire avec la couche d’ozone de la Terre, ce qui 
influence les niveaux d’ozone et les températures stratosphériques. 
Celles-ci, à leur tour, influencent la vitesse des vents d’ouest en est 
et la stabilité du vortex polaire. Le fait que le vortex polaire reste 
stable et proche de l’Arctique ou qu’il plonge vers le sud détermine 
si les hivers aux latitudes moyennes de l’hémisphère nord sont 
rigoureux ou doux.

Outre les cycles solaires, il existe trois cycles de Milankovitch dont la 
durée varie de 26 000 à 100 000 ans. Ils comprennent l’excentricité, 
ou la forme, de l’orbite elliptique de la Terre autour du Soleil. De 
petites fluctuations dans la forme de l’orbite influencent la durée des 
saisons. Par exemple, lorsque l’orbite ressemble davantage à un ovale 
qu’à un cercle, les étés de l’hémisphère nord sont plus longs que 
les hivers et les printemps plus longs que les automnes.

Les cycles de Milankovitch impliquent également l’obliquité, 
c’est-à-dire l’angle d’inclinaison de l’axe de la Terre. Cette 
inclinaison explique l’existence de saisons, et plus l’inclinaison de 
la Terre est importante, plus les saisons sont extrêmes. Des angles 
d’inclinaison plus importants peuvent entraîner la fonte et le recul 
des glaciers et des calottes glaciaires, car chaque hémisphère reçoit 
plus de rayonnement solaire pendant l’été et moins pendant l’hiver.

Enfin, la Terre en rotation, telle une toupie, oscille légèrement sur 
son axe. Connu sous le nom de précession, ce troisième cycle de 
Milankovitch provoque des contrastes saisonniers plus marqués dans un 
hémisphère et moins marqués dans l’autre.

Les courants océaniques et éoliens, qui se déplacent de l’espace vers 
la Terre, influencent également le climat.

Par exemple, en temps normal, dans l’océan Pacifique, les alizés 
soufflent d’est en ouest le long de l’équateur, poussant les eaux de 
surface chaudes de l’Amérique du Sud vers l’Asie. Lors du phénomène 
El Niño, les alizés faiblissent et les eaux chaudes s’inversent, se 
déplaçant vers l’est et la côte ouest des États-Unis. D’autres 
fois, pendant La Niña, les alizés deviennent plus forts que d’habitude 
et davantage d’eau chaude est poussée vers l’Asie. Aux États-Unis et 
au Canada, ces phénomènes font que certaines régions deviennent plus 
chaudes, plus froides, plus humides ou plus sèches que d’habitude.

Outre El Niño et La Niña, il existe également l’oscillation 
nord-atlantique, qui est due à une faible pression atmosphérique dans 
l’océan Atlantique Nord, près du Groenland et de l’Islande (connue 
sous le nom de dépression subpolaire ou dépression islandaise), et à 
une forte pression atmosphérique dans le centre de l’océan Atlantique 
Nord (connue sous le nom d’anticyclone subtropical ou d’anticyclone 
des Açores). La force relative de ces régions de basses et hautes 
pressions atmosphériques influe sur le climat de l’est des États-Unis 
et du Canada, ainsi que sur celui de l’Europe, en influençant à la 
fois les températures et les précipitations.

De même, c’est grâce aux cellules de Hadley que la Terre possède des 
forêts pluviales équatoriales délimitées par des déserts au nord et 
au sud. Comme le soleil réchauffe le plus la Terre à l’équateur, 
l’air de part et d’autre de l’équateur est plus froid et plus 
dense. Par conséquent, l’air frais souffle vers l’équateur tandis 
que l’air équatorial chaud et moins dense s’élève et se refroidit, 
libérant de l’humidité sous forme de pluie et créant une végétation 
luxuriante. L’air ascendant et plus sec atteint la stratosphère en 
soufflant vers le nord et le sud pour s’installer dans les régions 
rendues arides par le manque d’humidité atmosphérique.

Ces phénomènes et d’autres qui influencent notre climat échappent 
largement au contrôle de l’homme.

Frits Byron Soepyan

Associé scientifique et de recherche à la CO2 Coalition, Arlington, VA, 
est titulaire d’un doctorat en génie chimique de l’université de 
Tulsa et a travaillé comme ingénieur en systèmes de traitement et 
chercheur dans des projets liés à l’énergie.


NB. 
Soepyan oublie complètement le voisinage du Système Solaire : dans un 
bras galactique mineur en notre Plio-Quaternaire où il y a des 
glaciations.
Du coup il oublie la brièveté des interglaciaires - dont le nôtre, qui 
tire à sa fin - intercalés entre deux longues glaciations. Comme à 
présent.


-- 
La science diffère de tous les autres modes de transmission 
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