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Le 23/03/2025 à 14:56, Olivier@ a écrit :
> Paul Aubrin a couché sur son écran :
>> Le 23/03/2025 à 14:03, Olivier@ a écrit :
>>>> 350 ppm -> 420 ppm : +0,31 W/m²
>>>> https://www.cjoint.com
>>>
>>> Hi, hi, hi.
>>
>> 0,31 W/m² sous les tropiques.
>> Faisons  les calculs à la façon de Wikipédia. Utilisons la formule de 
>> Stefan-Boltzman pour calculer "la température du corps noir" qui 
>> rayonnerait comme le ciel (= la température de la source froide qui 
>> refroidit La Planète).
>>
>>   https://www.cjoint.com/data/OCxm5gvYKUu_MODTRAN-350-420.png
>> 350 ppm -> 368,95 W/m² -> température du ciel : 284.02 K (10,89 °C)
>> 420 ppm -> 369,26 W/m² -> température du ciel : 284.08 K (10,95 °C)
>> Augmentation de température causée localement sous les tropiques par 
>> l'accroissement de 350 ppm à 420 ppm de la concentration en CO2 
>> atmosphérique : 0,06 °C (six centièmes de degrés Celsius). Ce 
>> réchauffement est bien réel et bien causé par désactivation par 
>> collision des molécules de CO2 chauffées par le sol : 0,06 °C.
>>
>>>
>>>> /data/OCxm5gvYKUu_MODTRAN-350-420.png
>>>> 350 ppm + cumulus : +78,5 W/m²
>>>> https://www.cjoint.com/data/OCxm1Uhj7du_MODTRAN-350-cumulus.png
>>>
>>> Et hop, on dévie.
>>
>> Mais non, on ne dévie pas : Une variation infime de la couverture 
>> nuageuse a plus d'effet que ne l'aura jamais un doublement de la 
>> concentration atmosphérique de CO2 (quelque en soit la cause). C'est 
>> d'ailleurs ce qu'observent réellement plusieurs publications récentes.
> 
> Simple précaution : sources ?

J'utilise le calculateur MODTRAN de l'université de Chicago. MODTRAN est 
un système de calcul éprouvé de l'absorption atmosphérique ligne à ligne 
qui donne des résultats proches de la réalité.
Ce genre de calculateur montre qu'en chaque point du globe, l'effet 
radiatif des nuages est près de deux ordres de grandeur supérieur à 
celui de l'augmentation des concentrations de CO2 depuis la création du 
laboratoire de Mauna Loa.

Une autre source sur l'influence des nuages et l'article  "TEOS-10 and 
the climatic relevance of ocean–atmosphere interaction"

https://os.copernicus.org/articles/20/1367/2024/os-20-1367-2024.pdf

« Les rétroactions des nuages bas sont également une cause majeure 
d’incertitude dans les prévisions climatiques futures, car même de 
petits changements dans la couverture et l’épaisseur des nuages ont un 
impact majeur sur le bilan radiatif » (Wood, 2012 : p. 2373).