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From: Canta Galet <Pancho42@free.fr>
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ET ça se pavanne sur les plateaux télés en se plantant comme des 
donneurs de leçons.
Lors qu'ils sont les pires voyous et qu'ils sont insulté la France et les 
français en se comportant comme une organisation mafieuse dans une 
institution internationale.

Et comme preuves, il faut savoir que ces gens n'ont pas hésité à 
produire de faux documents de travail, à savoir des dossiers montés de 
toute pièce bien après 2016. Mais ils sont tellement cons et ignares que 
ces faux dossiers contiennent des informations postérieures à 2016.
Et quand on leur pose la question les intéressés font mine de ne pas 
être au courant, lors même que c'est leur avocat qui les à produits à 
la justice avec leur consentement.

Dans n'importe quel autre pays ces gens seraient déjà sous les verrous 
et déchus de leurs droits civiques.
Et aucun n'oserait se présenter à une quelconque élection.

D'autant que nombre d'entre eux ont déjà été condamnés pour des faits 
d'escroquerie, comme le l'a été le FN et le micro parti jeanne, le parti 
de la blondasse.
Quand on pense que certains haïssent tant la France qu'ils votent pour 
ces ordures.

Les racailles, les vraies, ce sont eux !
Au trou la racaille !



De Marine Le Pen à Nicolas Bay, de nombreuses figures du parti 
d’extrême droite défileront à partir de lundi sur les bancs des 
prévenus au tribunal de Paris. La justice soupçonne le parti d’avoir 
organisé entre 2009 et 2016 un mécanisme destiné à financer les 
salaires de ses permanents au détriment du Parlement européen.

C’est un procès décisif à plus d’un titre qui s’ouvre lundi 30 
septembre devant le tribunal judiciaire de Paris : durant sept semaines, 
la justice se penche sur l’affaire des assistants parlementaires des 
eurodéputés du Front national (FN, devenu depuis 2018 Rassemblement 
national, RN), un dossier d’emplois fictifs et de financement déguisé 
du parti, au travers d’un mécanisme par lequel le RN est soupçonné 
d’avoir salarié des permanents de sa formation sur les crédits 
attribués par le Parlement européen à l’emploi des assistants 
d’eurodéputés.


Sur les bancs des prévenus défileront une bonne partie des cadres 
dirigeants de la formation de Marine Le Pen, à commencer par cette 
dernière. Mais pas seulement : si on note deux absents de taille, 
Jean-Marie Le Pen et l’ex-vice-président du parti Jean-François Jalkh 
– dont le dossier a été disjoint –, la liste des prévenus retrace 
l’histoire du FN, avec ses fidèles historiques, comme le maire de 
Perpignan, Louis Aliot, l’ancien eurodéputé Fernand Le Rachinel ou 
l’avocat Wallerand de Saint-Just ; ses jeunes espoirs, comme le 
député Julien Odoul ; et même ses « traîtres », qui l’ont 
quitté à la suite de désaccords, comme Marion Maréchal, 
l’eurodéputé Nicolas Bay ou Bruno Gollnisch. Tous sont poursuivis 
pour « détournements de fonds publics », « recel » de ce délit, 
ou encore « complicité », autant de chefs qui peuvent déboucher sur 
des peines d’inéligibilité, un écueil majeur pour un parti qui se 
présente comme aux portes du pouvoir.

L’affaire éclate en 2014, lorsque l’Office européen de lutte 
antifraude, l’organe de contrôle du Parlement européen, reçoit des 
informations sur de possibles irrégularités dans les contrats des 
assistants parlementaires du FN. En février 2015, ces soupçons se 
renforcent avec la publication d’un organigramme officiel du parti 
frontiste, dans lequel figurent seize députés européens et 
vingt assistants parlementaires dotés de responsabilités partisanes. Or 
les statuts du Parlement européen interdisent explicitement que les 
crédits versés aux eurodéputés pour employer des assistants servent à 
financer une activité politique nationale. Le 9 mars, Martin Schulz, 
alors président du Parlement, écrit au ministère de la justice 
français, qui saisit à son tour le procureur de la République de Paris.

Les mises en examen se succèdent
Des perquisitions sont menées en février 2016 au siège du parti, au 
domicile de plusieurs assistants, mais aussi au sein du cabinet Amboise 
Audit, dirigé par Nicolas Crochet, comptable historique du FN, déjà mis 
en cause dans un autre dossier de financement illégal qui concerne le 
parti frontiste, l’affaire « Jeanne-Riwal ». Ce cabinet joue le 
rôle de « tiers payant » pour les eurodéputés FN : il se charge du 
suivi des contrats des assistants et du paiement de leurs cotisations 
sociales.

Les perquisitions révèlent notamment un mail capital, adressé à Marine 
Le Pen par Wallerand de Saint-Just, alors trésorier du parti : « Dans 
les années à venir et dans tous les cas de figure, nous ne nous en 
sortirons que si nous faisons des économies importantes grâce au 
Parlement européen et si nous obtenons des reversements supplémentaires. 
»

Le parti, qui cumule alors une dette de plus de 20 millions d’euros, 
est financièrement aux abois. Comme le note le Parlement européen, qui 
se porte partie civile dans la procédure française, les frais 
d’assistants parlementaires de ses 23 eurodéputés, soit environ 
6,8 millions d’euros, représentent plus du double de la masse 
salariale du FN. Le 15 décembre 2016, une information judiciaire est 
ouverte contre X des chefs d’« abus de confiance », « recel 
d’abus de confiance », « escroquerie en bande organisée », 
« faux et usage de faux » et « travail dissimulé ».

Les mises en examen se succèdent en 2017. Catherine Griset, assistante 
parlementaire de Marine Le Pen, mais surtout cheffe de son cabinet au 
siège du parti, à Nanterre ; Charles-Henri Hourcade, employé six mois 
comme assistant parlementaire de Marie-Christine Boutonnet tout en 
occupant des fonctions de graphiste au siège du FN ; Thierry Légier, 
garde du corps de Jean-Marie Le Pen, ou Micheline Bruna, sa secrétaire 
particulière, tous deux également bénéficiaires de contrats 
d’assistant parlementaire… Malgré une guérilla juridique du FN et de 
ses cadres – Marine Le Pen refuse à plusieurs reprises de se rendre aux 
convocations policières et judiciaires –, la valse des mises en examen 
se poursuit en 2018 et 2019, s’étendant aux députés européens et 
aux cadres du parti.

Les assistants parlementaires assurent, pour la plupart, avoir effectué 
des tâches certes d’ordre politique, mais relevant à leur sens d’une 
activité légitime d’assistant. Catherine Griset, secrétaire 
particulière de Marine Le Pen, se place ainsi dans une continuité : « 
Je travaille pour Marine Le Pen, qui est députée européenne mais aussi 
femme politique. Je ne fais pas la distinction. » Une version reprise par 
la patronne du parti, qui estime, lors d’un interrogatoire, que « les 
assistants parlementaires ne travaillent pas pour le Parlement. Ils sont 
des assistants parlementaires politiques d’élus, par définition, 
politiques ».


Mais cette défense va être fragilisée par les témoignages de plusieurs 
protagonistes en conflit ouvert avec le parti, notamment Aymeric 
Chauprade, ancien chef de la délégation frontiste au Parlement 
européen. En 2017, il relate, dans un témoignage au Monde, qu’en 
juin 2014 Marine Le Pen a réuni les eurodéputés venant d’être 
élus. « Elle nous explique (…) qu’il faut accepter de n’embaucher 
soi-même qu’un seul assistant pour nos activités d’élu. Elle nous 
dit : C’est moi qui vais contrôler l’enveloppe des assistants (…) 
Tout le monde comprend (…) que l’on est dans une logique d’emplois 
fictifs. » Des déclarations corroborées en 2018 par 
l’ex-eurodéputée Sophie Montel, proche de Florian Philippot.

Au-delà des cas individuels, tout l’enjeu du procès sera de 
déterminer s’il existait un système organisé et centralisé par le 
parti et sa présidente, et si ce système avait bien pour but de 
réaliser des économies au détriment du Parlement européen. De nombreux 
éléments découverts lors de l’enquête tendent vers cette direction, 
notamment des échanges dans lesquels plusieurs cadres évoquent le 
« transfert » de tel ou tel assistant vers un eurodéputé, en 
fonction du niveau de crédit restant dans son enveloppe de frais, selon 
un principe de « vases communicants » – terme mentionné dans un 
échange.

Plusieurs indices vont dans ce sens. Les tableaux comptables de Wallerand 
de Saint-Just comportent ainsi une ligne « économies avec les 
européennes ». Dans un échange de courriels explicite, Jean-Luc 
Schaffhauser, autre ex-eurodéputé FN, s’inquiète, en 2014, auprès 
du trésorier : « Ce que Marine nous demande équivaut qu’on signe 
pour des emplois fictifs (…) on va se faire allumer. » Son 
interlocuteur lui répond quelques minutes plus tard : « Je crois bien 
que Marine sait tout cela. »

https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/09/30/assistants-des-eurodeputes-fn-le-proces-d-un-systeme-organise-au-service-des-finances-du-parti-frontiste_6339381_3224.html