Deutsch   English   Français   Italiano  
<lg7778Fp1mfU1@mid.individual.net>

View for Bookmarking (what is this?)
Look up another Usenet article

Path: ...!feeds.phibee-telecom.net!weretis.net!feeder8.news.weretis.net!fu-berlin.de!uni-berlin.de!individual.net!not-for-mail
From: Buk <bl@bl.co>
Newsgroups: fr.soc.politique
Subject: Re: =?ISO-8859-15?Q?(les_3_fl=E9aux)__Le_Mali_=3F=3F=3F=3F=3F=3F?=
	=?ISO-8859-15?Q?=3F=3F,_le_Niger_=3F=3F=3F=3F=3F=3F=3F=3F,_le_Burkina_Fa?=
	=?ISO-8859-15?Q?so_=3F=3F=3F=3F=3F=3F=3F=3F_comptent_parmi_les_43_de_pays?=
Date: Mon, 22 Jul 2024 16:04:26 +0200
Lines: 182
Message-ID: <lg7778Fp1mfU1@mid.individual.net>
References: <lg75tpForrpU1@mid.individual.net> <lg76nfFov9aU1@mid.individual.net>
Mime-Version: 1.0
Content-Type: text/plain; charset="utf-8"; format=flowed
Content-Transfer-Encoding: 8bit
X-Trace: individual.net 5KfG5/JlcHtYTb+C+NoSCQdFMB7JQ7sO+zZYNtBsdIAshysrMR
Cancel-Lock: sha1:Mb/qvtDbYL9GEcnLl5vyAgwxQwg= sha256:jqT47JZ3FDk2lOQ//O/qFp7+cZcqWEHUFOalPVNLTqA=
X-Newsreader: MesNews/1.08.06.00
Bytes: 15344

Calamity Jade avait écrit le 22.07.2024 :
> "Buk" <bl@bl.co> a écrit dans le message de groupe de discussion : 
> lg75tpForrpU1@mid.individual.net...
>> qui vont envoyer des troupes au Nigeria pour les Jeux militaires africains

> Les vainqueurs de ces Jeux Militaires africains gagneront un séjour [tous 
> frais
> payés par le Ministère naziruSSe de la Défense] dans les tranchées sur
> la front en Ukraine, c'est ça?

> PS: Ils auront bien entendu le numéro de téléphone de la Hotline ukrainienne
> "Je veux vivre" sur eux, en double exemplaire, pour pouvoir se faire capturer
> comme prisonniers de guerre par l'Armée ukrainienne.

Il n’y a aucune ambiguïté sur le fait qu’Israël inflige à Gaza occupation, 
apartheid et génocide. Pour contrer le négationnisme israélien, voici un bref 
aperçu des raisons pour lesquelles ces termes sont 
appropriés.https://arretsurinfo.ch/wp-content/uploads/2024/05/Malak-Mattar-Palestine-Hinds-Hall-2024-e1715711723445-768x516.jpegMalak 
Mattar, Palestine, « Hind’s Hall », 2024. (Via Tricontinental : Institut de 
recherche sociale) Dans un chapitre de Peau noire, masques blancs (1952) de 
Frantz Fanon, intitulé “Du fait d’être noir”, Fanon parle du désespoir que 
génère le racisme, de l’immense angoisse de vivre dans un monde qui a décrété 
que certains n’étaient tout simplement pas humains, ou pas assez. La vie de ces 
personnes, issues d’un dieu inférieur, a moins de valeur que celle des 
puissants et des nantis. Une division internationale de l’humanité déchire le 
monde en lambeaux, précipitant des populations entières dans les flammes de la 
souffrance et de l’oubli. Ce qui se passe à Rafah, ville la plus méridionale de 
Gaza, est effroyable. Depuis octobre 2023, Israël a ordonné à 2,3 millions de 
Palestiniens de Gaza de se déplacer vers le sud, tandis que les forces armées 
israéliennes ont constamment braqué leurs canons sur les zones côtières de Wadi 
Gaza, jusqu’aux abords de Rafah. Kilomètre après kilomètre, à mesure que 
l’armée israélienne avance, la soi-disant zone de sécurité recule toujours plus 
vers le sud. En décembre, le gouvernement israélien a affirmé, avec la plus 
grande cruauté, que le village de tentes d’al-Mawasi (à l’ouest de Rafah, sur 
les rives de la Méditerranée) était la nouvelle zone de sécurité officielle. 
D’une superficie d’à peine 6,5 kilomètres carrés (soit la moitié de l’aéroport 
londonien de Heathrow), la prétendue zone de sécurité d’al-Mawasi est loin 
d’être assez étendue pour abriter les plus d’un million de Palestiniens qui se 
trouvent à Rafah. Non seulement la déclaration d’Israël selon laquelle 
al-Mawasi serait un refuge était absurde, mais, conformément aux lois de la 
guerre, une zone de sécurité doit être approuvée par toutes les parties. 
“Comment voulez-vous qu’une zone soit sécurisée dans une zone de guerre si elle 
est établie unilatéralement par l’une des parties au conflit ?”, s’interroge 
Philippe Lazzarini, commissaire général de l’Agence des Nations unies pour les 
réfugiés palestiniens (UNRWA). “Elle ne peut que donner le sentiment illusoire 
qu’elle est sécurisée”. En outre, à plusieurs reprises, Israël a bombardé 
al-Mawasi, censée être sans danger. Le 20 février, Israël a attaqué un refuge 
géré par Médecins Sans Frontières, tuant deux membres de la famille du 
personnel de l’organisation. Le 13 mai, un membre du personnel international de 
l’ONU a été tué après que l’armée israélienne a ouvert le feu sur un véhicule 
de l’ONU. Il s’agit de l’un des quelque 200 collaborateurs de l’ONU assassinés 
à Gaza, en plus des meurtres ciblés de travailleurs humanitaires. Le 26 mai, 
une frappe aérienne israélienne à Rafah a tué au moins 45 civils, ce que le 
Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu tente maintenant de qualifier 
d’“erreur tragique”. L’attaque, qui a principalement brûlé vifs des femmes et 
des enfants, a eu lieu deux jours après que la Cour internationale de justice a 
ordonné à Israël de mettre fin à son attaque à Rafah. Non seulement Israël a 
commencé à bombarder Rafah, mais il s’est empressé de déployer des chars pour 
s’emparer du seul poste-frontière par lequel l’aide arrivait au compte-gouttes, 
à bord des quelques camions autorisés à entrer chaque jour. Après s’être emparé 
de la frontière de Rafah, Israël a définitivement bloqué l’entrée de l’aide 
dans la bande de Gaza. Affamer les Palestiniens est depuis longtemps une 
stratégie israélienne, ce qui est évidemment un crime de guerre. Empêcher 
l’aide humanitaire d’entrer à Gaza relève du droit international humanitaire 
qui caractérise non seulement ce génocide, mais aussi l’occupation des terres 
palestiniennes à Jérusalem-Est, à Gaza et en Cisjordanie depuis 1967, ainsi que 
le système d’apartheid à l’intérieur des frontières définies par Israël à la 
suite de la Nakba ou “Catastrophe” de 1948. Trois termes sont fondamentalement 
contestés par Israël dans ce texte : apartheid, occupation et génocide. Israël 
et ses alliés du Nord voudraient nous faire croire que l’utilisation de ces 
termes pour décrire les politiques israéliennes, le sionisme ou l’oppression 
des Palestiniens équivaut à de l’antisémitisme. Mais, comme le soulignent les 
Nations unies et de nombreux organismes réputés de défense des droits de 
l’homme, il s’agit de définitions juridiques de la réalité sur le terrain et 
non de jugements moraux formulés à la hâte ou par antisémitisme. Une brève 
introduction sur l’exactitude de ces trois concepts est indispensable pour 
contrer ce déni.Apartheid Le gouvernement israélien traite la population 
minoritaire palestinienne à l’intérieur des frontières définies en 1948 (21 %) 
comme des citoyens de seconde zone. Au moins 65 lois israéliennes sont 
discriminatoires à l’égard des citoyens palestiniens d’Israël. L’une d’entre 
elles, adoptée en 2018, déclare que le pays est un “État-nation du peuple 
juif”. Comme l’a écrit le philosophe israélien Omri Boehm, avec cette nouvelle 
loi, le gouvernement israélien “valide officiellement” le recours aux “méthodes 
d’apartheid à l’intérieur des frontières reconnues d’Israël.” Les Nations unies 
et Human Rights Watch ont tous deux déclaré que la façon dont Israël traite les 
Palestiniens correspond à la définition de l’apartheid. L’utilisation de ce 
terme est tout à fait factuelle. Laila Shawa, Palestine, « Les mains de Fatima 
», 2013. (Via Tricontinental : Institut de recherche sociale)Occupation En 
1967, Israël a occupé les trois territoires palestiniens de Jérusalem-Est, Gaza 
et la Cisjordanie. De 1967 à 1999, ces trois zones ont été désignées comme 
faisant partie des territoires arabes occupés (qui, à diverses époques, 
comprenaient également la péninsule égyptienne du Sinaï, la région syrienne du 
Golan et le Sud-Liban). Depuis 1999, elles sont appelées “Territoires 
palestiniens occupés” (TPO). Dans les documents de l’ONU et de la Cour 
internationale de justice, Israël est qualifié de “puissance occupante”, 
dénomination qui impose à Israël certaines obligations à l’égard des 
territoires qu’il occupe. Bien que les accords d’Oslo de 1993 aient créé 
l’Autorité palestinienne, Israël reste la puissance occupante du TPO, 
désignation qui n’a pas été révisée. Une occupation équivaut à une domination 
coloniale : c’est le cas lorsqu’une puissance étrangère domine un peuple sur 
son territoire et le prive de sa souveraineté et de ses droits. Malgré le 
retrait militaire d’Israël de Gaza en 2005 (qui comprenait le démantèlement de 
21 colonies illégales), Israël a continué à occuper Gaza en construisant une 
clôture autour de la bande de Gaza et en surveillant les eaux méditerranéennes 
de l’enclave. L’annexion de certaines parties de Jérusalem-Est et de la 
Cisjordanie ainsi que les bombardements sporadiques de Gaza constituent une 
violation de l’obligation d’Israël en tant que puissance occupante. Une 
occupation implique un climat structurel de violence envers les populations 
occupées. C’est pourquoi le droit international reconnaît à ceux qui sont 
occupés le droit de résister. En 1965, alors que la Guinée-Bissau luttait 
contre le colonialisme portugais, l’Assemblée générale des Nations unies a 
adopté la résolution 2105 (“En application de la Déclaration sur l’octroi de 
l’indépendance aux pays et aux peuples coloniaux”). Le paragraphe 10 de cette 
résolution mérite d’être lu attentivement : “L’Assemblée générale reconnaît la 
légitimité de la lutte menée par les peuples soumis à la domination coloniale 
pour exercer leur droit à l’autodétermination et à l’indépendance et invite 
tous les États à fournir une assistance matérielle et morale aux mouvements de 
libération nationale dans les territoires coloniaux.” Il n’y a ici aucune 
d’ambiguïté possible. Ceux qui sont occupés ont le droit de résister et, en 
fait, tous les États membres des Nations unies sont soumis à l’obligation de 
leur venir en aide en vertu de ce traité. Plutôt que de vendre des armes à la 
puissance occupante, qui est l’agresseur dans le génocide en cours, les États 
membres des Nations unies – en particulier ceux du Nord – se doivent de porter 
assistance aux Palestiniens.Génocide Dans son ordonnance publiée le 26 janvier, 
la Cour internationale de justice (CIJ) a trouvé des preuves “plausibles” 
qu’Israël commet un génocide contre les Palestiniens. En mars, le rapporteur 
spécial des Nations unies sur la situation des droits de l’homme dans les 
territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a publié un rapport 
titanesque intitulé “Anatomie d’un génocide”. Dans ce rapport, Mme Albanese 
écrit qu’“il existe des motifs légitimes de croire que le seuil indiquant 
qu’Israël a commis un génocide est atteint”. “De manière plus générale”, 
écrit-elle, “ils indiquent également que les actions d’Israël ont été motivées 
par une logique génocidaire faisant partie intégrante de son projet de 
colonisation en Palestine, signal d’une tragédie annoncée”. L’intention de 
commettre un génocide est clairement établie dans le contexte des bombardements 
israéliens. En octobre 2023, le président israélien Isaac Herzog a déclaré que 
“l’ensemble du peuple est responsable” des attaques du 7 octobre, et qu’il est 
faux de dire que “les civils [n’étaient] pas… informés, pas impliqués”. La CIJ 
a souligné cette déclaration, parmi d’autres, car elle exprime les intentions 
d’Israël et son recours à la “punition collective”, un crime de guerre 
génocidaire. Le mois suivant, le ministre israélien des Affaires de Jérusalem 
et du Patrimoine, Amichai Eliyahu, a déclaré que le largage d’une bombe 
nucléaire sur Gaza serait “une option” car “il n’y a pas de non-combattants à 
Gaza”. Avant la publication des conclusions de la CIJ, Moshe Saada, membre du 
Parlement israélien appartenant au parti Likoud de M. Netanyahou, a déclaré que 
“tous les habitants de Gaza doivent être éliminés”. Ces propos, selon toute 
norme internationale, témoignent de l’intention de commettre un génocide. Comme 
l’“apartheid” et l’“occupation”, le terme “génocide” est tout à fait approprié. 
En début d’année, Inkani Books, un projet de Tricontinental : Institute for 
Social Research basé en Afrique du Sud, a publié la version isiZulu des Damnés 
de la Terre de Fanon, Izimpabanga Zomhlaba, traduite par Makhosazana Xaba. Nous 
sommes très fiers de ce projet, qui permet de traduire l’œuvre de Fanon dans 
une autre langue africaine (elle a déjà été traduite en arabe et en swahili). 
Lors de ma dernière visite en Palestine, j’ai parlé avec de jeunes enfants de 
leurs aspirations. Ce qu’ils m’ont dit m’a rappelé un passage du livre Les 
Damnés de la Terre : “À l’âge de 12 ou 13 ans, les enfants des villages 
connaissent les noms des anciens de la dernière révolte, et les rêves qu’ils 
font dans les “douars” [camps] ou les villages ne sont pas des rêves de fortune 
ou de réussite aux examens comme les enfants des villes, mais des rêves 
d’identification à tel ou tel rebelle dont le récit de la mort héroïque les 
émeut encore aujourd’hui aux larmes”. Les enfants de Gaza se souviendront de ce 
génocide avec au moins la même intensité que leurs aïeux se sont souvenus de 
1948 et que leurs parents se sont souvenus de l’occupation qui plombe cette 
étroite bande de terre depuis leur plus tendre enfance. Les enfants d’Afrique 
du Sud liront ces lignes de Fanon en isiZulu et se souviendront de ceux qui 
sont tombés pour donner naissance à une nouvelle Afrique du Sud il y a 30 ans. 
Vijay Prashad Vijay Prashad est un historien, éditeur et journaliste indien. Il 
est rédacteur et correspondant en chef de Globetrotter. Il est éditeur de 
LeftWord Books et directeur de Tricontinental : Institute for Social Research. 
Il est chercheur principal non résident à l’Institut Chongyang d’études 
financières de l’université Renmin de Chine. Il a écrit plus de 20 livres, dont 
The Darker Nations et The Poorer Nations. Ses dernières publications sont 
Struggle Makes Us Human : Learning from Movements for Socialism et, avec Noam 
Chomsky, The Withdrawal : Iraq, Libya, Afghanistan and the Fragility of U.S. 
Power. Source: 
https://consortiumnews.com/fr/2024/05/28/Vijay-Prashad-trois-maux/

-- 
http://news2.nemoweb.net/jntp/?HsrrkVx8c9pxunh-p3GDCNN5Vt8@jntp/Data.Media:1
Qui sont les descendants des Hébreux? Existe t'il un adn juif? Shlomo Sand 
donne des indices
https://www.tiktok.com/@le.mediterraneen/video/7302922220588764421?_r=1&_t=8hU9z5e53lx