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<lkv8trFfh5qU4@mid.individual.net> View for Bookmarking (what is this?) Look up another Usenet article |
Path: ...!fu-berlin.de!uni-berlin.de!individual.net!not-for-mail From: "Calamity Jade" <G1Male@Q.com> Newsgroups: fr.soc.politique Subject: =?iso-8859-15?Q?=5BGuerre_Russie-Ukraine=5D_=22Une_vague_de_non-droit=22:_?= =?iso-8859-15?Q?De_retour_d'Ukraine=2C_des_condamn=E9s_russes_lib=E9r=E9s_?= =?iso-8859-15?Q?reprennent..._-_17/09/2024?= Date: Wed, 18 Sep 2024 08:04:20 +0200 Organization: Imperial Holonet Lines: 220 Message-ID: <lkv8trFfh5qU4@mid.individual.net> Mime-Version: 1.0 Content-Type: text/plain; format=flowed; charset="iso-8859-15"; reply-type=original Content-Transfer-Encoding: 8bit X-Trace: individual.net 0/ro+Lsd3o7TMxMeCZbEAwtAz2hKiCdGrK8HB5mbKOmd9mbRnc Cancel-Lock: sha1:6gtCiRBOmWg3PF4kPtrIeD4MFok= sha256:cGbuAthcBLNpsqseS5RcC+wIzVWtTY7RXTv0OoCoRr0= X-Priority: 3 X-MSMail-Priority: Normal Importance: Normal X-Newsreader: Microsoft Windows Live Mail 14.0.8064.206 X-MimeOLE: Produced By Microsoft MimeOLE V14.0.8064.206 Bytes: 12262 "Une vague de non-droit": De retour d'Ukraine, des condamnés russes libérés reprennent leurs activités criminelles dans leur propres pays. https://kyivindependent.com/a-wave-of-lawlessness-returning-from-war-in-ukraine-russian-convicts-commit-crimes-at-home/ [Article du Kyiv Independent, publié par Daria Shulzhenko, 17/09/2024, 16:51] Note de la rédaction: Cette histoire contient des descriptions graphiques. En octobre 2023, plusieurs mois après que l'ex-prisonnier Russe Sergei Kozlov, un combattant du tristement célèbre groupe Wagner, a été "amnistié" par Poutine en personne, et soit rentré chez lui, après son "tour d'opération de six mois" en Ukraine, à Omsk en Sibérie, il a violemment tué sa compagne de 18 ans, Daria, qui était enceinte de lui. https://novayagazeta.eu/articles/2024/09/04/former-wagner-fighter-accused-of-brutal-murder-of-pregnant-girlfriend-over-broken-speaker-en-news Elle a été battue à mort, lardée d'au moins 138 coups de poing ou à l'aide d'"armes contondantes". Elle a souffert d'un traumatisme crânien, d'une fracture du nez, d'une rupture du foie et d'une blessure abdominale fermée, avant de mourrir. La description des 138 blessures qui lui ont été infligées a pris plusieurs pages dans le dossier d'instruction russe, a rapporté le 4 septembre le média russe Kommersant, contrôlé par le Kremlin. Le 9 septembre 2024, le tribunal de l'oblast d'Omsk a reconnu Kozlov coupable de meurtre et l'a condamné à 19 ans de prison. Mais ce n'était pas son premier séjour en prison pour agression et tentative de meurtre. En 2021, Kozlov a été reconnu coupable de lésions corporelles graves et mineures, et devait purger une peine de 6 ans et demi de prison. Mais il a rapidement été recruté par le groupe de mercenaires Wagner, pour participer à la guerre d'invasion russe contre l'Ukraine. Pour ses "exploits au combat", Kozlov a même reçu la médaille "Pour le courage" et a été promu "Héros de Russie", a écrit Kommersant. Moscou recrute des condamnés violents pour sa guerre depuis l'été 2022, d'abord sous les auspices du groupe Wagner, puis sous ceux du Ministère russe de la Défense. Au terme de leur 6 mois de "service" en Ukraine, le Kremlin les amnistie et les remets dans les rues des villes, leur casier judiciaire vidée. En octobre 2023, le Groupe Wagner puis le MoD russe auraient recruté environ 100,000 prisonniers, criminels de droit commun. Au départ, les prisonniers, même ceux condamnés pour des crimes violents, se voyaient promettre une grâce après avoir rempli un contrat militaire de six mois. Depuis janvier 2024, les recrues de l'Armée russe issues des prisons ne sont plus graciées, mais "libérées sur parole" et sont censées "se battre jusqu'à la fin de la guerre [Cad, "jusqu'à ce que la Russie gagne la guerre contre l'Ukraine"]. https://assets.kyivindependent.com/content/images/2024/09/GettyImages-1576124699.webp Vague d'anarchie en Russie - Au cours des deux dernières années, au moins 107 Russes ont été tuées, et 100 autres ont été gravement blessées, par des vétérans de guerre russes revenant du front en Ukraine, a indiqué Verstka dans son enquête, publiée en avril 2024. La grande majorité des victimes ont été tuées par d'anciens détenus russes amnistiés ou "libérés sur parole", après leur séjour de 6 mois en Ukraine. Mikhaïl Savva, juriste russe au Centre pour les libertés civiles, en exil en Ukraine et déclaré "agent de l'étranger" par le dictateur russe, estime que la situation actuelle en Russie peut être décrite comme une "vague de non-droit" et une "dégradation de la culture juridique". Mais le retour d'anciens détenus n'est pas la seule raison, selon Savva. "L'agression contre un Etat indépendant est interdite par le droit international. Beaucoup de gens en Russie comprennent que leur gouvernement viole tout ce qui peut être violé", a-t-il déclaré au Kyiv Independent. "Car c'est précisément par le mépris de la loi que les gens acquièrent l'idée que tout est possible. https://assets.kyivindependent.com/content/images/2024/09/GettyImages-1239527475.webp https://assets.kyivindependent.com/content/images/2024/09/GettyImages-2171108425.webp Selon Savva, le nombre élevé de crimes commis par des condamnés libérés revenant du front ukrainien, s'explique principalement par le fait que la Russie recrute et remets dans les rues des villes russes des prisonniers russes condamnés pour presque tous les types de crimes violents. Seules les personnes condamnées pour terrorisme, extrémisme et crimes sexuels contre des mineurs ne peuvent être recrutées, précise Savva. Toutefois, la plupart des verdicts prononcés pour des accusations d'extrémisme ou de terrorisme sont tout simplement falsifiés, car le Kremlin les invente et les utilise pour emprisonner ceux qui protestent contre son régime, ajoute-t-il. "Ainsi, des meurtriers, des tueurs en série et d'autres personnes peuvent s'engager et se tenir sous le drapeau de l'Armée russe. En mai 2024, le Moscow Times, un média russe indépendant en exil, a rapporté que le cannibale russe Dmitry Malyshev, condamné à 25 ans de prison pour meurtre et plusieurs autres crimes graves, avait rejoint l'une des unités militaires pénales "disciplinaires" russes: Storm-V. Malyshev aurait été recruté dans l'Armée russe en même temps que le tueur en série Aleksandr Maslennikov, condamné à 23 ans de prison pour "double meurtre et démembrement de femmes". Fin août 2024, plusieurs médias russes ont rapporté qu'un ancien mercenaire de Wagner, Ivan Rossomakhin, condamné pour plusieurs crimes, avait signé un contrat avec le Ministère russe de la Défense, et repris la guerre en Ukraine. Rossomakhin a été recruté par le groupe Wagner en septembre 2022, alors qu'il purgeait une peine de 14 ans pour meurtre et vol. A la fin de son service militaire, il a été gracié par Poutine, selon Current Time, un projet de Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL). En 2023, à son retour de la guerre en Ukraine, il a violé et tué une femme russe de 85 ans. Alors qu'il purgeait sa peine de 23 ans de prison, Rossomakhin se serait aurait été de nouveau libéré, et de nouveau engagé dans l'Armée russe, en 2024. https://assets.kyivindependent.com/content/images/2024/09/GettyImages-1249555944.webp Les rapports de police et de la justice russes faisant état de crimes commis par des soldats russes, à l'encontre de prisonniers de guerre ukrainiens, se sont également multipliés récemment, plusieurs cas d'exécution présumée ayant été portés par le gouvernement ukrainien, à l'attention d'organisations internationales comme les Nations Unies, la Croix Rouge internationale, la Cour Pénale Internationale de la Haye, la Cour de Justice Internationale (CIJ), officine des Nations Unies, Interpol, Europol, etc. Le médiateur ukrainien, Dmytro Lubinets, a déclaré le 17 septembre 2024, qu'il avait fait appel au Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et aux Nations Unies, en réponse à une photo qui montrerait l'exécution d'un prisonnier de guerre ukrainien à l'aide d'une épée. Toutefois, selon Savva, l'augmentation de la violence et de la brutalité des troupes russes à l'égard des Ukrainiens, y compris des prisonniers de guerre, n'est que partiellement due au grand nombre de condamnés dans leurs rangs. "La raison n'est pas qu'il y a beaucoup de condamnés dans l'Armée russe, mais que l'Armée russe combat dans des conditions où les crimes de guerre sont la norme. Dans l'Armée russe, les crimes de guerre ne sont pas sanctionnés. Ils ne sont pas interdits", explique Savva. L'Ukraine recrute également des condamnés. En quoi est-ce différent? - En mai 2024, l'Ukraine a également commencé à autoriser les condamnés ukrainiens à s'enrôler dans l'Armée. Toutefois, les conditions d'admissibilité de ces prisonniers sont beaucoup plus strictes qu'en Russie. Les personnes condamnées pour meurtre avec préméditation, meurtre de deux personnes ou plus, violence sexuelle, production de drogue et crimes contre la sécurité nationale ne peuvent pas s'enrôler. "Il existe des limitations basées sur la gravité des crimes", explique Savva. "En Ukraine, par exemple, les tueurs, violeurs et trafiquants de drogue, restent en prison, contrairement à la Russie. Il ajoute que l'ensemble du processus de recrutement est également différent. En Russie, le recrutement se fait "en masse" et la plupart des condamnés ont rejoint les unités militaires pénales Storm V, exclusivement composées de criminels de sang. En Ukraine, en revanche, différentes brigades ont été mises en place. En Ukraine, ces différentes brigades recrutent des prisonniers pour combattre aux côtés des autres soldats, ce qui favorise leur socialisation et leur réinsertion, explique Savva. Alors que l'Armée ukrainienne a déclaré vouloir recruter un total de 20,000 condamnés, plus de 10,000 condamnés russes se sont engagés en Russie au cours du seul mois d'avril 2024, selon un rapport du service de renseignement militaire du MoD britannique. "Nous assistons actuellement à la dégradation de l'Armée russe, en tant qu'"institution d'ordre", déclare Savva. ========== REMAINDER OF ARTICLE TRUNCATED ==========