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Path: ...!fu-berlin.de!uni-berlin.de!individual.net!not-for-mail From: Buk <sdfg@sd.co> Newsgroups: fr.soc.politique Subject: =?ISO-8859-15?Q?Dieu_reconna=EEtra_les_chiens?= Date: Tue, 05 Nov 2024 10:22:05 +0100 Lines: 58 Message-ID: <lou6dsFr0v1U1@mid.individual.net> Mime-Version: 1.0 Content-Type: text/plain; charset="utf-8"; format=flowed Content-Transfer-Encoding: 8bit X-Trace: individual.net N0RQ1WwQH4YP+pZ9c7yKRw6j2fxF65OU3J8ccMmF8os4VNNguM Cancel-Lock: sha1:bUzY9K1JsTuDKoC2OjrqtEHLYfU= sha256:/5klxFPMBxwfPaJ+GNnv0KKzgpj5d5ZrE0mhYbhSK0c= X-Newsreader: MesNews/1.08.06.00 Bytes: 3763 Tuez-les tous ! Gaza, situation apocalyptique. Quinze responsables des agences de l’ONU lancent un appel au monde. C’est un peuple qui meurt de violence, de maladie et de famine. Le même jour, il y a 70 ans, un autre peuple colonisé, l’Algérie, lançait sa lutte pour son indépendance, la « Toussaint rouge ». En France, dans un communiqué ce jour-là aussi, Emmanuel Macron reconnaît l’assassinat par des militaires français, le 3 mars 1957, de Larbi Ben M’hidi, héros de l’indépendance algérienne. Geste opportuniste de Macron certes, mais voilà enfin une reconnaissance officielle qui confirme les aveux du général Paul Aussaresses qui, en 2001, reconnaissait avoir pendu ce jeune chef du FLN en précisant qu’il avait fallu s’y reprendre à deux fois car la corde avait cassé la première fois. Héros populaire en Algérie, surnommé le « Jean Moulin algérien », tout le monde connaît la superbe image de Larbi Ben M’hidi lors de son arrestation à 34 ans, et son sourire désarmant devant les armes. Nous revoilà replongés dans ce passé, revoilà les ressentiments encore et encore, revoilà les massacres, revoilà la torture et le pourquoi de la torture. À Alger, il y avait des attentats, comprenez-vous, il fallait trouver les coupables qui se cachaient dans la population qui les protégeait. Alors on contrôlait, on fouillait, on raflait, on triait, on interrogeait, de façon de plus en plus musclée, jusqu’à la gégène, jusqu’à la torture, jusqu’à la « corvée de bois », c’est-à-dire une balle dans la tête, comprenez-vous ? On avait des ordres : pas de prisonnier. Le but ? Trouver les terroristes, remonter jusqu’aux chefs, les arrêter, les faire parler, la baignoire, l’électricité, le bâton dans le cul, violer leur fille devant eux ou les buter ou les jeter du haut d’un hélicoptère ou les pendre comme celui-là, comme Larbi. Comprenez-vous ? Pas mal dans l’immonde. Mais… Mais ce qui se passe à Gaza n’est pas mal non plus, et peut-être mieux encore. Connaissez-vous Dahiya ? Doux prénom féminin ? Non, c’est un quartier de la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah qui a été rasé par les bombardements israéliens en 2006. Et le nom Dahiya est alors devenu le nom d’une doctrine militaire israélienne basée sur un « usage de la force disproportionné ». Oui, « disproportionné ». On ne fait plus de distinction entre cibles civiles et militaires. C’est un viol du principe fondamental du droit de la guerre, mais on s’en fout. Pas mal, non ? https://la-bas.org/newsletter/dieu-reconnaitra-les-chiens -- https://tinyurl.com/y4y9sa64 Une personne qui dirait: J'ai été recruté juif par ma naissance mais lorsque j'ai vu ce que le juif est capable de penser des humains et de leur faire subir, j'ai vite renié cette mistification religieuse, car en fait de religion, je me suis rendu compte que c'est juste une truc de malades mentaux graves et dangereux qui veulent dominer le monde.