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Newsgroups: fr.soc.environnement
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Date: Sun, 22 Aug 2021 19:07:36 +0200
Organization: pi4 de salon
Message-ID: <sfu08q$ifsj$1@pasdenom.info>
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Injection-Date: Sun, 22 Aug 2021 17:07:38 -0000 (UTC)
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Le 22/08/2021 à 18:25, Souris 8-) a écrit :
> Que des entités larves soit injecter

Ça commence mal, tu utilises un infinitif comme adjectif ;)

Chair ne prend pas de e (en tout cas pas dans ce sens).

Mais pour ce qui est du destinataire je ne plaisante pas tant que ça. La 
question a suscité de l'intérêt déjà plusieurs fois, et plusieurs fois 
on a constaté que c'était une infime minorité qui considérait le restant 
de l'humanité comme à son service (ou même ne se posait carrément pas la 
question).

Il semblerait en découler que le problème soit ailleurs. Les 
gouvernements ont besoin d'électeurs de plus en plus ignares, de façon à 
pouvoir leur imposer n'importe quoi. Pour arriver à ce résultat, on met 
de moins en moins de moyens dans l'éducation.

À la suite de ça, un certain nombre de gens se rendent compte par 
eux-mêmes de l'impact de leur action, mais pas tous. Ça a toujours été, 
mais ce qui a changé est qu'on semble maintenant négliger d'aller faire 
le service après vente, et sensibiliser les gens qui en ont besoin. Et 
ça d'autant plus qu'en négligeant les bases, on peut se retrouver avec 
une minorité "nuisible" plus nombreuse qu'avant. Je dis on peut, faute 
d'avoir quantifié le problème, mais l'enchaînement ne me paraît pas 
absurde, il me semble que ça mérite d'être vérifié.

En admettant que par Humanité ce n'était pas le journal que tu visais, 
mais bien l'ensemble de tes semblables, ce pour cent indifférent (encore 
une fois je dis ça à la louche, et je crains que la proportion soit 
croissante) ne va pas se sentir davantage concerné, la cible est trop vaste.

Je ne sais pas exactement ce qu'il y a lieu de faire, mais ça me 
paraîtrait intéressant d'y réfléchir. Toutes ces questions que je laisse 
en suspens, appellent des gens qui se réunissent pour y réfléchir, 
peut-être aller chercher des informations supplémentaires si la 
réflexion fait apparaître qu'il en manque ...

Selon la conception classique que j'ai de la société, il relèverait des 
pouvoirs publics de prendre en charge ce "service après vente" dont je 
parlais, pour aller discuter avec ces gens qui laissent traîner leurs 
détritus partout, et comprendre ce qui se passe avec eux. Il y a 
peut-être une révolte, il y a peut-être une inconscience pure et simple, 
on ne peut pas savoir sans aller discuter avec eux. Déjà le ton de la 
réponse oriente un peu sur les causes, et ça aide les gens qui ont 
l'habitude de ces problématiques à savoir quoi faire.

Je dis que selon la conception classique ça relève des pouvoirs publics 
de s'occuper de ça. Mais selon la conception classique de la société, 
quand un président de la république a merdé, il n'est pas indigné. Soit 
il fait ce qu'il n'a pas fait jusque là, soit il démissionne pour qu'un 
autre puisse le faire.

Donc, les pouvoirs publics sont le premier interlocuteur auquel penser, 
mais nous devons anticiper que les pouvoirs publics soient déficients. 
Il restera ensuite à demander des comptes, mais faute de pouvoirs 
publics une association devra prendre le relais, au même titre que faute 
que les pouvoirs publics aient nourri les pauvres Coluche a créé les 
Restaus du Cœur.

Je suis d'accord avec ton coup de gueule, mais comme tu vois ça demande 
d'y penser plus, de se demander qui on va appeler à la rescousse (et 
j'ai un peu peur que ça soit toujours les mêmes), de se demander ce 
qu'il serait intéressant de leur demander, accessoirement comment le 
faire, si c'est demandé gentiment ça stimule plus les bénévoles.

Les bénévoles, dans le passé, ont beaucoup ramassé les déchets des 
autres. Je trouve que c'est un aveu d'échec, on ramasse parce qu'on n'a 
pas trouvé ceux qui ont fait le coup. C'est pour ça que je ramassais 
quand j'étais môme, et que maintenant je trouve qu'il y a de l'abus.

On arriverait peut-être à quelque chose par de la prévention sociale, il 
faut quand même se préparer à ce que ça puisse être une activité 
ingrate. Quand on s'adresse à des gens destructurés, il faut s'attendre 
à ce qu'ils puissent ne pas se rendre compte de ce qu'on fait pour eux. 
Les bénévoles des Restaus du Cœur sont parfois agressés, il y a même eu 
des morts.

Je ne voudrais pas finir là-dessus. Tu as une très bonne idée, sous 
réserve de ne pas sous-estimer l'ampleur de la tâche.

Il y a des gens qui laissent tout traîner justement parce qu'eux-mêmes 
sont à l'abandon, personne ne les trouvés suffisamment intéressants pour 
venir leur expliquer quelques bricoles. Et expliquer à quelqu'un la 
notion de solidarité quand lui-même est laissé à l'abandon et il ne sait 
pas de quoi demain sera fait, ça nécessite de bien penser à comment on 
va aborder la question avec lui (ou elle). Je ne parierais pas trop cher 
sur l'intérêt de promettre à cette personne de lui injecter des larves, 
si au départ elle se sent déjà à l'abandon au point de manquer de 
motivation pour faire attention à certaines choses, comme par exemple, 
tiens, j'ai mangé un sandwich, où est-ce que je mets l'emballage après ?

J'ai peut-être été un peu long, mais il me semble que le sujet le mérite.

J'espère au moins ne pas être trop mystérieux ce coup-là ?


-- 
Besoin d'un autre système, pas d'un autre gouvernement.

De même que les clous de charpentier se divisent en clous forgés et en
clous faits en série, l'humanité peut être soumise à pareille
distinction. (Herman Melville)