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From: Python <python@invalid.org>
Newsgroups: fr.sci.physique
Subject: =?UTF-8?Q?Re=3a_De_la_relativit=c3=a9_des_distances?=
Date: Sat, 8 Jul 2023 14:20:28 +0200
Organization: A noiseless patient Spider
Lines: 55
Message-ID: <u8bkac$1o11f$2@dont-email.me>
References: <XsQK06WmG5UE8EA9eBhXPf3xb2A@jntp>
 <64a19d42$0$25961$426a74cc@news.free.fr> <gYmGB5_UuLn41KCukMQzBPOBiLk@jntp>
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 <u89cpt$1c5p8$4@dont-email.me>
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Injection-Date: Sat, 8 Jul 2023 12:20:28 -0000 (UTC)
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Bytes: 4562

Le 08/07/2023 à 12:22, Richard Verret a écrit :
> Le samedi 8 juillet 2023 à 11:55:34 UTC+2, Julien Arlandis a écrit :
>> Il n'y a pas de temps fictif ou de temps perçu, il s'agit du temps réel
>> et mesuré dans le référentiel R', au même titre que x' désigne
>> l'abcisse réelle dans R' (chose admise depuis Galilée).
> Merci pour votre réponse rapide. N’ayant pas compris la théorie de la relativité, je me suis dit qu’il fallait que je revienne peut-être aux bases.

Bonne idée. L'article de 1905 est un peu raide pour un débutant, mais
la partie sur la synchronisation (I.1) est accessible.

Je vous ai conseillé à plusieurs reprises les cours de Parizot sur
YouTube, en particulier ceux destinés aux non-physiciens. Ces questions
y sont traitées en détail.

> Vous me dites que t’ désigne le temps réel dans R’, alors pourquoi y a-t-il plusieurs temps t’?

Votre problème est que vous vous dites des trucs comme "chaque point est
muni d'un temps t" (je vous cite de mémoire) et vous vous êtes persuadé
que ça a un sens. Désolé ça n'en a pas.

Ce qui a du sens c'est ce que décrit Einstein dans son papier, et que
l'on retrouve dans la plupart des cours et traité de Relativité c'est
de supposer que l'on sait construire des horloges identiques (dans les
limites de précisions des mesures de temps) qui placés côte à côte
ne dérivent pas les unes des autres.

Pour construire un référentiel, en supposant que la détermination des
coordonnées spatiales des événements est réglée, on place des horloges
à différents endroits toutes en repos relatif les unes par rapport aux
autres. Notez bien que ça vaut pour tous les référentiels, pas seulement
celui que Einstein appelle "stationnaire" dans son article (c'est juste
un label, ça a induit en erreur beaucoup de débutants, il aurait mieux
fallu dire "A" et "B" que "stationnaire" et "en mouvement". Un
physicien qui lit l'article comprend tout de suite que ce ne sont que
des labels arbitraires, parce qu'il a bien intégré les principes de
Galilées, et que ça se voit dans l'article puisque les même définitions
et postulats s'appliquent aux deux référentiels...)

Bref, ces horloges en repos relatif sont synchronisées selon une
procédure qui peut être celle d'Einstein-Poincaré. Poincaré a
proposé une procédure effective basée sur la propagation d'un
signal lumineux (pas le "direct live" débile de Lengrand !),
Einstein propose une procédure de vérification (dont on peut
déduire une procédure effective, je l'ai montré en 2007 à
Lengrand, il n'a toujours pas compris).

le t dans les équations correspond à une mesure d'une de ces
horloges dans le premier référentiel lorsqu'un truc se produit
dans le voisinage spatial de cette horloge. Par exemple "le
ballon est ici". Le t' correspond à ce qu'une *autre* horloge,
immobile dans le second référentiel, qui passait par là à
ce moment là indique.