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Path: ...!news.mixmin.net!eternal-september.org!news.eternal-september.org!.POSTED!not-for-mail From: Python <python@invalid.org> Newsgroups: fr.sci.physique Subject: =?UTF-8?Q?Re=3a_De_la_relativit=c3=a9_des_distances?= Date: Sat, 8 Jul 2023 14:20:28 +0200 Organization: A noiseless patient Spider Lines: 55 Message-ID: <u8bkac$1o11f$2@dont-email.me> References: <XsQK06WmG5UE8EA9eBhXPf3xb2A@jntp> <64a19d42$0$25961$426a74cc@news.free.fr> <gYmGB5_UuLn41KCukMQzBPOBiLk@jntp> <64a8016c$0$24809$426a74cc@news.free.fr> <0OaLoNax-ax9iVvP3Q7Nw6OpJbc@jntp> <c57826c1-e715-4c81-ace3-9fc801b6ce46n@googlegroups.com> <u89cpt$1c5p8$4@dont-email.me> <29967bb0-b4b6-4ab5-a15d-13024f4216dbn@googlegroups.com> <7ghCZw9FaUmCXLX6T2QszhqI85c@jntp> <ab3e855f-dd51-401c-b0fb-41f4afb6eec0n@googlegroups.com> <1Abi7dI3CdxCWh0MYv8Z-PtkqnY@jntp> <79f5d3ac-55d2-467b-b9ab-d059fbc6194dn@googlegroups.com> MIME-Version: 1.0 Content-Type: text/plain; charset=UTF-8; format=flowed Content-Transfer-Encoding: 8bit Injection-Date: Sat, 8 Jul 2023 12:20:28 -0000 (UTC) Injection-Info: dont-email.me; posting-host="51d64ed3677ab3155cf4b60d7dd38cb1"; logging-data="1836079"; mail-complaints-to="abuse@eternal-september.org"; posting-account="U2FsdGVkX181EuXc/I6oVQu/+MnDJ5Oz" User-Agent: Mozilla/5.0 (X11; Linux x86_64; rv:102.0) Gecko/20100101 Thunderbird/102.3.3 Cancel-Lock: sha1:3UCWSGRWYX9RatMxoDKT1q3CgQA= Content-Language: en-US, fr In-Reply-To: <79f5d3ac-55d2-467b-b9ab-d059fbc6194dn@googlegroups.com> Bytes: 4578 Le 08/07/2023 à 12:22, Richard Verret a écrit : > Le samedi 8 juillet 2023 à 11:55:34 UTC+2, Julien Arlandis a écrit : >> Il n'y a pas de temps fictif ou de temps perçu, il s'agit du temps réel >> et mesuré dans le référentiel R', au même titre que x' désigne >> l'abcisse réelle dans R' (chose admise depuis Galilée). > Merci pour votre réponse rapide. N’ayant pas compris la théorie de la relativité, je me suis dit qu’il fallait que je revienne peut-être aux bases. Bonne idée. L'article de 1905 est un peu raide pour un débutant, mais la partie sur la synchronisation (I.1) est accessible. Je vous ai conseillé à plusieurs reprises les cours de Parizot sur YouTube, en particulier ceux destinés aux non-physiciens. Ces questions y sont traitées en détail. > Vous me dites que t’ désigne le temps réel dans R’, alors pourquoi y a-t-il plusieurs temps t’? Votre problème est que vous vous dites des trucs comme "chaque point est muni d'un temps t" (je vous cite de mémoire) et vous vous êtes persuadé que ça a un sens. Désolé ça n'en a pas. Ce qui a du sens c'est ce que décrit Einstein dans son papier, et que l'on retrouve dans la plupart des cours et traité de Relativité c'est de supposer que l'on sait construire des horloges identiques (dans les limites de précisions des mesures de temps) qui placés côte à côte ne dérivent pas les unes des autres. Pour construire un référentiel, en supposant que la détermination des coordonnées spatiales des événements est réglée, on place des horloges à différents endroits toutes en repos relatif les unes par rapport aux autres. Notez bien que ça vaut pour tous les référentiels, pas seulement celui que Einstein appelle "stationnaire" dans son article (c'est juste un label, ça a induit en erreur beaucoup de débutants, il aurait mieux fallu dire "A" et "B" que "stationnaire" et "en mouvement". Un physicien qui lit l'article comprend tout de suite que ce ne sont que des labels arbitraires, parce qu'il a bien intégré les principes de Galilées, et que ça se voit dans l'article puisque les même définitions et postulats s'appliquent aux deux référentiels...) Bref, ces horloges en repos relatif sont synchronisées selon une procédure qui peut être celle d'Einstein-Poincaré. Poincaré a proposé une procédure effective basée sur la propagation d'un signal lumineux (pas le "direct live" débile de Lengrand !), Einstein propose une procédure de vérification (dont on peut déduire une procédure effective, je l'ai montré en 2007 à Lengrand, il n'a toujours pas compris). le t dans les équations correspond à une mesure d'une de ces horloges dans le premier référentiel lorsqu'un truc se produit dans le voisinage spatial de cette horloge. Par exemple "le ballon est ici". Le t' correspond à ce qu'une *autre* horloge, immobile dans le second référentiel, qui passait par là à ce moment là indique.