Path: ...!eternal-september.org!feeder3.eternal-september.org!news.eternal-september.org!.POSTED!not-for-mail
From: ALabenne <ALabenne@yopmail.com>
Newsgroups: fr.soc.politique
Subject: Re: Bruno le maire... Le Mozart de la finance.
Date: Wed, 4 Sep 2024 23:52:10 +0200
Organization: approximative
Lines: 30
Message-ID: <vbakq8$9fg$1@dont-email.me>
References: <003dc44627a04f0219160341bfab2c72d20ac424@i2pn2.org>
 <vbaeu3$1416v$2@paganini.bofh.team>
Reply-To: ALabenne@yopmail.com
MIME-Version: 1.0
Content-Type: text/plain; charset=UTF-8; format=flowed
Content-Transfer-Encoding: 8bit
Injection-Date: Wed, 04 Sep 2024 23:52:08 +0200 (CEST)
Injection-Info: dont-email.me; posting-host="5fdf9299577b62418c5dbd538dc6b8fb";
	logging-data="9712"; mail-complaints-to="abuse@eternal-september.org";	posting-account="U2FsdGVkX18TIjW/jVPj7m7rUbJiC7gy/nC8rX/5oq0="
User-Agent: Mozilla Thunderbird
Cancel-Lock: sha1:rmCTnAf2b89bmP5pew45KJU8GOg=
Content-Language: fr
In-Reply-To: <vbaeu3$1416v$2@paganini.bofh.team>
Bytes: 2521

Le 04/09/2024 à 22:11, audelà des océans a écrit :

> pourquoi des organismes 
> internationaux pretent encore à la France avec un taux bas ? si la 
> France n'avait pas des finances crédibles, personne ne lui preterait

Les organismes internationaux financiers ne sont pas des sociétés de 
bienfaisance. S'ils prêtent, c'est qu'ils y trouvent un intérêt.
Voici leur combine :
  1. ils prêtent le plus possible.
  2. Au bout d'un moment, la France a du mal à rembourser, elle met en 
vente des actifs : ports, vignes, usines, immeubles, etc., pour se faire 
de la liquidité et payer les intérêts.
  3.Les organismes achètent ces actifs à un prix dévalué, car ils savent 
que la France est dans l'obligation de vendre.
  4. Au bout du compte, tous les biens situés en France sont devenus 
propriétés d'organismes étrangers, qui ne font plus de bénéfices (ne pas 
faire de bénéfice, c'est facile, il suffit que  la maison mère à 
l'étranger te facture des prestations "intellectuelles" du niveau qui va 
bien, et hop, affaire réglée).
  5. double peine,  pour l'état français : pas de bénéfice, donc pas 
d'impôt qui rentre. Et toujours des intérêts à payer.

Voilà où mène la dépendance excessive aux organismes internationaux : on 
est colonisé.
Certains se plaignent de l'immigration massive, la dette, importation de 
capitaux étrangers, est tout aussi pernicieuse.