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From: ALabenne <ALabenne@yopmail.com>
Newsgroups: fr.soc.politique
Subject: Re: Bruno le maire... Le Mozart de la finance.
Date: Thu, 5 Sep 2024 21:45:38 +0200
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Reply-To: ALabenne@yopmail.com
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In-Reply-To: <vbbimk$1an4k$6@paganini.bofh.team>
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Le 05/09/2024 à 08:22, audelà des océans a écrit :
> Le 04/09/2024 à 23:52, ALabenne a écrit :
>> Les organismes internationaux financiers ne sont pas des sociétés de 
>> bienfaisance. S'ils prêtent, c'est qu'ils y trouvent un intérêt.
>> Voici leur combine :
>>   1. ils prêtent le plus possible.
>>   2. Au bout d'un moment, la France a du mal à rembourser, elle met en 
>> vente des actifs : ports, vignes, usines, immeubles, etc., pour se 
>> faire de la liquidité et payer les intérêts.
>>   3.Les organismes achètent ces actifs à un prix dévalué, car ils 
>> savent que la France est dans l'obligation de vendre.
>>   4. Au bout du compte, tous les biens situés en France sont devenus 
>> propriétés d'organismes étrangers, qui ne font plus de bénéfices (ne 
>> pas faire de bénéfice, c'est facile, il suffit que  la maison mère à 
>> l'étranger te facture des prestations "intellectuelles" du niveau qui 
>> va bien, et hop, affaire réglée).
>>   5. double peine,  pour l'état français : pas de bénéfice, donc pas 
>> d'impôt qui rentre. Et toujours des intérêts à payer.
>>
>> Voilà où mène la dépendance excessive aux organismes internationaux : 
>> on est colonisé.
>> Certains se plaignent de l'immigration massive, la dette, importation 
>> de capitaux étrangers, est tout aussi pernicieuse.
>>
>>
> 
> j'ajoute que s'ils prêtent c'est aussi dans leur intérêt:
> 1- ils ont trop de fric et ne peuvent pas le placer n'importe où
> 2- vaut mieux qu'ils le placent dans un pays sympa comme la France au 
> lieu de la Chine ou la Corée du Nord
> 3- si la France s'écroule, il y aura moins de fric à se faire...
> 
> C'est du win-win: prêter à la France permet à celle-ci de continuer à 
> jouer son rôle dans le monde.

non, non, ce n'est plus win-win au niveau de dette où est arrivé la France.
C'était encore win-win quand le niveau de dette était encore autour de 
60% du Pib, mais plus quand on est à 110 %. (merci Macron !)