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Path: ...!feeds.phibee-telecom.net!news.mixmin.net!proxad.net!feeder1-2.proxad.net!usenet-fr.net!.POSTED!not-for-mail From: Olivier Miakinen <om+news@miakinen.net> Newsgroups: fr.sci.maths Subject: Re: 143 Date: Thu, 5 Dec 2024 20:43:03 +0100 Organization: There's no cabale Lines: 57 Message-ID: <visvo7$1eij$1@cabale.usenet-fr.net> References: <vimj2n$3vfh0$1@dont-email.me> <vipb5u$qfc6$1@dont-email.me> <viqj2s$j9t$1@cabale.usenet-fr.net> <67514d6a$0$16843$426a74cc@news.free.fr> NNTP-Posting-Host: 200.89.28.93.rev.sfr.net Mime-Version: 1.0 Content-Type: text/plain; charset=UTF-8 Content-Transfer-Encoding: 8bit X-Trace: cabale.usenet-fr.net 1733427783 47699 93.28.89.200 (5 Dec 2024 19:43:03 GMT) X-Complaints-To: abuse@usenet-fr.net NNTP-Posting-Date: Thu, 5 Dec 2024 19:43:03 +0000 (UTC) User-Agent: Mozilla/5.0 (X11; Linux x86_64; rv:52.0) Gecko/20100101 Firefox/52.0 SeaMonkey/2.49.4 In-Reply-To: <67514d6a$0$16843$426a74cc@news.free.fr> Bytes: 3695 Le 05/12/2024 07:51, robby a écrit : > Le 04/12/2024 à 22:54, Olivier Miakinen a écrit : >> Leur produit étant de la forme (6n+1)(6n−1) = 36n² − 1, ils sont congrus à >> −1 modulo 2, modulo 3, modulo 4, modulo 6, modulo 9, modulo 12, modulo 18 et >> modulo 36 ! > > uh, tu veux développer comment on en arrive a la contrainte de congruence ? > j'ai tj eu des problèmes à cette étape ! :-) Pas de problème. Je commence par définir ce que l'on appelle congruence, ce pour répondre aussi à Dominique. Pour simplifier commençons par ne traiter que les entiers positifs. Deux entiers positifs a et b sont congrus modulo N (un autre entier positif) si et seulement si le reste de la division de a par N et le reste de la division de b par N sont égaux. Par exemple, les nombres 307, 427, 30027 et 99997 sont tous congrus modulo 10 puisque le reste de leur division par 10 donne 7. Ils sont congrus *entre eux* modulo 10, mais bien sûr ils sont aussi congrus à 7 modulo 10, puisque le reste de la division de 7 par 10 est également 7. S'agissant des entiers négatifs, la notion de division entière ne marche plus vraiment, et pourtant les nombres −3, −5003 et −9993 sont aussi congrus à 7 modulo 10. On peut alors utiliser une autre définition, qui fonctionne pour tous les entiers positifs et négatifs. Deux entiers relatifs a et b sont congrus modulo un entier positif N, si et seulement si N divise (a − b). Prenons quelques exemples. a = 427, b = 307 : a − b = 120 = 12 × 10 a = −3, b = 307 : a − b = −310 = (−31) × 10 a = −3, b = −5003 : a − b = 5000 = 500 × 10 Maintenant je vais expliquer pourquoi les nombres de la forme 36n² − 1 sont congrus à −1 modulo n'importe quel nombre N dans { 2, 3, 4, 6, 9, 12, 18, 36 }. Tous les nombres de cette liste sont des diviseurs de 36. Par exemple, si je choisis N = 9, on a N × 4 = 36. Alors, pour montrer que 36n² − 1 est congru à −1 modulo 9, prenons a = 36n² − 1, b = −1, et N = 9. Il vient : a − b = (36n² − 1) − (−1) = 36n² − 1 + 1 = 36n² = 4×9 n² = 4n² × 9 = (4n²) × N On a bien : a − b est un multiple de N, donc a est congru à b modulo N. > > ( et raisonnement en espace quotientés en général. > par ex toujours pour mes polynomes de permutation, je butte sur > comprendre et implémenter ça: > https://en.wikipedia.org/wiki/Permutation_polynomial#Quadratic_permutation_polynomials_(QPP)_over_finite_rings > ) Alors là c'est moi qui coince. Et pour commencer je ne suis pas sûr de voir le rapport avec les congruences modulo N. -- Olivier Miakinen