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Path: ...!eternal-september.org!feeder3.eternal-september.org!news.eternal-september.org!eternal-september.org!.POSTED!not-for-mail From: MAIxxxx <maixxx07@orange.fr> Newsgroups: fr.sci.maths Subject: Re: Etude des nombres complexes Date: Fri, 24 Jan 2025 17:13:02 +0100 Organization: A noiseless patient Spider Lines: 184 Message-ID: <vn0e6e$283ao$1@dont-email.me> References: <U4t1MpqU0UNJGpQcKgwa1k0ah7I@jntp> <kMoUeUq0PUQN-PFV34uRQyz0Nd4@jntp> <vmu8em$1ptfn$1@dont-email.me> <vmvucm$kmk$2@rasp.pasdenom.info> <9YSIQknXbeTbwpVFNUIcqacz6uY@jntp> <7COmnGx2FqO-VpFvL1mB_DYkoZE@jntp> <d_DRHAyzP3r90Cb8IwlKPxkvMfw@jntp> MIME-Version: 1.0 Content-Type: text/plain; charset=UTF-8 Content-Transfer-Encoding: 8bit Injection-Date: Fri, 24 Jan 2025 17:13:03 +0100 (CET) Injection-Info: dont-email.me; posting-host="2d90f2890f968e9763ebab37878480f7"; logging-data="2362712"; mail-complaints-to="abuse@eternal-september.org"; posting-account="U2FsdGVkX1+KNHEjSuHt1rWGYWYy63G6" User-Agent: Mozilla Thunderbird Cancel-Lock: sha1:HVyybtkFzGeoV8M5raOGLUxFd00= In-Reply-To: <d_DRHAyzP3r90Cb8IwlKPxkvMfw@jntp> Content-Language: fr-FR Bytes: 9344 Le 24/01/2025 à 16:40, Richard Hachel a écrit : > Le 24/01/2025 à 14:04, Python a écrit : >> Le 23/01/2025 à 23:01, Richard Hachel a écrit : >> ... >>> Simplement, je posais la question de savoir ce que c'était que i, et il >>> semblerait que partout, sur les manuels, sur les réponses des internautes, sur les >>> pdf, les réponses se limitent à dire que i est un nombre imaginaire, dont le >>> carré est -1. >> >> C'est totalement faux. Tu as choisi d'ignorer les réponses qui t'indiquait >> comment l'ensemble C est construit, et ce N'est PAS en posant juste i^2 = 1. > > Non, i²=-1 > >> Cette égalité est une conséquence d'une véritable définition. Comme tu n'as >> connu les nombres complexes qu'en classe de Terminale et qu'il n'y est, >> généralement, pas enseignée de définition digne de ce nom, ce que je trouve >> dommage, tu crois qu'il n'y en a pas... Pourtant c'est aussi le cas des nombres >> réels : ils ne sont pas rigoureusement défini avant le bac et pourtant utilisés >> tout au long du collège et du lycée. >> >> D'où les discussions sans fin sur 0.9999... = 1 d'ailleurs. > > Il est vrai qu'au collège, les définitions claires manquent parfois > cruellement. > > Mais pas que là... > > J'ai remarqué, parce que j'ai étudié ça pendant 40 ans, qu'en > relativité aussi, les définitions étaient foireuses et qu'on racontait > souvent n'importe quoi. > > Prenons l'exemple de la réciproque des effets relativistes en simple > milieu galiléen, > ce devrait être admis par tous, ou alors on aime les théories > contradictoires. > > Il devrait être admis par tous que (au sens hachélien du terme) les > vitesses observables, apparentes, réelles, doivent être parfaitement > réciproque pour peu que les conditions soient les mêmes. > > Or, une vitesse apparente, c'est Vapp=v/(1+cosµ.v/c). > > Tu pourras toujours, toujours, toujours touiller, comme on touille > l'huile et l'eau pour les mélanger, > quand tu regarderas posément le verre, tu verras que tu ne le pourras > pas, et que l'huile reste de l'huile, et que l'eau reste de l'eau. Ce > n'est pas compatible, et le paradoxe de Langevin va ressurgir, > malgré les énormes dénégation des physiciens, obnubilé par la > véracité de leur théorie, mais sans en comprendre réellement le sens. > >> Mais, comme d'habitude, vu ton entêtement à accumuler mensonge sur confusion, >> le tout avec ta caractéristique et pathétique arrogance bébête, ça n'incite >> personne à perdre son temps à tenter de t'aider à comprendre de quoi il >> retourne. > > Ah. > >> Parmi tes nombreuses confusions, il y a celle de prendre les termes "réels" et >> "imaginaires" dans leur sens usuel alors qu'il ne s'agit que de reliquats >> historiques. Les mathématicien.nes ont commencé à utiliser des racines de >> nombres négatifs "à l'arrache" et ont constaté que "ça marche" mais sans avoir >> de définition, ceci dès le XVIe siècle. > > O.K. > >> Depuis lors cet ensemble s'est vu rigoureusement défini (ceci même de >> plusieurs façons, équivalentes) et ce type de construction a été >> généralisé. > > Admettons. > >> De ton côté tu proposes d'autres règles pour la multiplication de deux >> couples de nombres qui diffèrent de celle constatée pour C (i.e. (a,b)*(x,y) = >> (ax - by, ay + bx). Il n'y rien à y objecter : pourquoi pas ? Il n'y a pas de >> formules "vraies" ou "fausses" (et tu as prétendu que celle des nombres complexes >> était une "erreur", ce qui est ridicule). Il y a des formules qui mènent à des >> constructions intéressantes ou non, utiles ou non. > > J'ai donné un exemple cohérent de ce qu'on pouvait faire avec les > complexes, en proposant l'idée que > z était un nombre imaginaire, dans le sens où on n'avait pas encore la > certitude réelle de son état. > > Mais qu'on savait qu'il pouvait prendre deux valeurs correctes à la > fois. > > Exemple, en fonction de l'heure imaginaire où je vais me rendre dans la > classe, je vais trouver soit 25 enfants, soit 7 adultes venant pour les > cours du soir. > > C'est le même collège Saint-Joseph de Plougastel (imaginaire), c'est la > même classe, c'est la même enseignante, mais on ne connait ni le jour, > ni l'heure (Jésus-Christ) de la visite de l'inspecteur d'académie. > > Dans l'attente, on sait que l'inspecteur trouvera z=16+9i élèves dans > la classe de madame Martin, et z=14+3i élèves dans la classe de Mlle > Watson. > > > > > >> On connaît déjà d'autres constructions que celle des complexes qui sont très >> intéressantes, comme les nombres duaux R(epsilon) ou (a,b)*(x,y) = (ax, ay+bx) >> qui permettent d'algébriser le calcul des dérivées. Cette construction a des >> applications en analyse numérique, tout comme les complexes ont des applications >> en géométrie, analyse, calcul d'intégrales (il y des intégrations de fonctions >> de R dans R qui ne peuvent PAS se calculer SANS passer par les complexes !), >> électricité, mécanique quantique, etc. >> >> Pour l'instant tu n'as en rien montré que ta proposition avait un intérêt, tu >> as juste déliré sur un nombre qui aurait avoir deux valeurs distinctes, ce qui >> est absurde. > > Ce n'est pas moins absurde que le chat de Schrôdinger à la fois mort et > vivant, et ici, je donne une application pratique. > > Tu peux d'ailleurs te demander combien d'élèves à le proviseur du > lycée en tout, dans ses deux classes, > en faisant une addition Z=z1+z2. > > Les mathématiciens posent Z=(a+a')+i(b+b') et ça marche. > > Par contre : là où ça ne marche plus, c'est pour le produit et le > quotient de deux complexes. > > Si ça ne marche pas pour le produit, il est évident que ça ne peut pas > non plus marcher pour l'inverse, qui est le quotient, sinon la théorie > est absurde. > > Pour le produit, ils posent Z=z1*z2=(aa'-bb'+i(ab'+a'b) et il semble > qu'il y ait là une difficulté, > car je trouve Z=z1*z2=aa'+bb'+i(ab'+a'b). > > La partie réelle n'étant pas la même que ce qu'ils disent. > > Je devrais donc m'effacer. Sauf que si je reprends mon exemple du > collège de Plougastel, et que je pose un problème nécessitant un > produit, et que je le ressous avec la bonne vieille statistique, de trouve > que > c'est ma partie réelle aa'+bb' qui est correcte, et pas aa'-bb'. > > Comme problème simple, on pose l'idée que, puisque madame Martin a les > garçons, et Mlle Watson les filles, le jour de la venue de l'inspecteur > d'académie, on va lui présenter un couple de délégués de classe, avec > une fille de chez Mlle, et un garçon de chez madame. > > On cherche le nombre de couples possibles, sans qu'on sache si > l'inspecteur arrivera le matin ou le soir. > > On trouve Z=251+174i selon que l'inspecteur vient le matin ou le soir. > > Pour le quotient, l'opération est inverse. On sait qu'il y a Z couples > possibles et que Z=251+174 > et on sait que madame Martin a z1=16+9i dans ses cours. > > On cherche (ou inversement) combien d'élèves sont présents aux cours > de Mlle Watson. > > Z=[(aa'-bb')-i(ab'-a'b)]/(a'²-b'²) > > Z=14+3i > > > R.H. > Là vous allez tomber dans le "socratis" (où est-il passé, je l'ai plonké depuis un bon moment?) Soyons sérieux. Étudiez donc alors la Relativité Complexe de Charon si vous voulez vous accrocher - le formalisme est assez rébarbatif et vous séduira peut-être. Quand au temps lui-même ce serai donc bien une variable "imaginaire" qui mesure la distance (?) en un point xyz à l'instant t et l'instant t+x. ========== REMAINDER OF ARTICLE TRUNCATED ==========