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Dans le cas de l'observateur >> accéléré vers une charge fixe, seul ce champ en 1/r² peut être vu. Je ne >> vois pas comment l'accélération de l'observateur dans ce champ lui >> permettrait de relever une intensité de champ équivalent à celle en 1/r. > > J'aimerais revenir plus en détail sur l'origine physique fondamentale de la > décroissance d'un champ de force en 1/r d'une source accélérée. Cela se > déduit de considérations géométriques générales dans un cadre relativiste. > Pour le comprendre, nous partons d'un champ de force statique radial > quelconque qui décroit en 1/r², notons que le champ est vraiment quelconque > et que nous n'invoquerons pas les lois de l'électrodynamique dans cet exposé > pour parfaire notre conclusion. > D'après l'analyse vectorielle, un champ qui possède ces propriétés > géométriques dérive d'un potentiel scalaire dont la décroissance est en 1/r. > Très intuitivement et assez trivialement nous pouvons comprendre qu'un champ > statique dont le gradient est non nul du point de vue d'un observateur, sera > obligatoirement perçu comme dynamique (variable dans le temps) par un > observateur en mouvement. > Ceci est vrai en cinématique galiléenne comme en cinématique relativiste, > démonstration avec les transformations de Galilée dans un espace-temps 2D : > Soit un champ de force statique F(x,t) = F(x) dans un référentiel R. > Dans un référentiel R' animé d'une vitesse v par rapport à R, nous avons les > transformations suivantes : > x = x' + v t' > t = t' > si @F/@t = 0 dans R, dans R' nous avons : > @F/@t' = @F/@x * @x/@t' + @F/@t * @t/@t' = v * grad F + 0 > Donc si un champ est variable dans l'espace et statique dans le temps il > devient automatiquement variable dans le temps dans un autre référentiel. > Mais attention, dans le cadre de la relativité galiléenne la réciproque n'est > pas vrai, à savoir qu'un champ variable dans le temps et statique dans > l'espace restera statique dans tout autre référentiel : > Si F(x,t) = F(t) > @F/@x' = @F/@x * @x/@x' + @F/@t * @t/@x' = 0 + 0 = 0 !!!! > C'est sur ce point précis que la relativité restreinte change totalement la > donne, car au contraire de la cinématique galiléenne un champ variable dans > le temps et statique dans l'espace devient automatiquement variable dans > l'espace depuis un autre référentiel : > F(x,t) = F(t) > x = γ (x' + v t') > t = γ (t' + v x') > On pose ici c = 1 pour simplifier les équations. > @F/@x' = @F/@x * @x/@x' + @F/@t * @t/@x' = 0 + γ v * @F/@t > En résumé, dans un cadre relativiste, par changement de référentiel un > gradient statique devient un champ dynamique, et un champ dynamique et > statique dans l'espace devient un gradient. > Autrement dit, la variation d'une grandeur dans l'espace ne diffère > physiquement de sa variation dans le temps que d'un point de vue descriptif > sous un autre référentiel. Si un gradient produit une force qui lui est > proportionnelle (comme le potentiel électrostatique) sa variation dans le > temps doit produire une force rigoureusement équivalente et qui doit lui être > également proportionnelle, ceci par application directe du principe de > relativité. Très intéressant. Je suis en discussion sur un autre forum, où le but est d'obtenir un courant à partir d'un gradient spatial du potentiel vecteur plutôt qu'un gradient temporel. La relativié confirme donc cette possibilité.