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Pour limiter les émissiosn de CO2, et donc le réchauffement climatique, 
voilà une alternative intéressante aux centrales à charbon qui pourra 
être largement développée dans de nombreuses régions du monde.

Avec au passage un gain énorme pour la qualité de l'air.

https://www.ouest-france.fr/environnement/nucleaire/que-sont-les-smr-ces-mini-centrales-nucleaires-qu-emmanuel-macron-s-appreterait-a-annoncer-917c45a6-24fd-11ec-8e9f-c33cd54931fd


Le président de la République Emmanuel Macron s’apprêterait à annoncer 
mi-octobre la construction en France de SMR, des petits réacteurs 
modulaires nucléaires plus faciles à fabriquer. De quoi s’agit-il ?
Alors que la construction de l’EPR de Flamanville (photo) accumule 
surcoûts et retards, EDF planche avec d’autres entreprises sur un autre 
projet nucléaire : le SMR Nuward.


Le nucléaire s’est invité dans la campagne présidentielle 2022. Alors 
que le gouvernement et Valérie Pécresse croisent le fer sur le nombre de 
grands réacteurs nucléaires de nouvelle génération, les EPR, qui 
pourraient être lancés en France, la construction de celui de 
Flamanville (Manche), initiée en 2007, accumule surcoûts et retards. Or 
le nucléaire permet notamment à l’Hexagone de limiter la flambée du prix 
de l’électricité par rapport à ce que connaissent nos voisins, a insisté 
le Premier ministre Jean Castex jeudi 30 septembre en présentant son 
"bouclier tarifaire" .

La solution pourrait-elle venir de mini-centrales nucléaires, les SMR ? 
C’est ce que croit savoir la radio Europe 1 , selon laquelle Emmanuel 
Macron pourrait en faire "l’un des points centraux du plan 
d’investissement qui doit être annoncé à la mi-octobre, lors d’un 
déplacement qui pourrait avoir lieu à Belfort"​.
Qu’est-ce qu’un SMR ?

Les SMR, de l’anglais "Small Modular Reactors »," ​sont des petits 
réacteurs modulaires de nouvelle génération. Dans un premier temps, ils 
pourraient venir en complément des réacteurs à forte puissance dans les 
centrales classiques. Ils ne sont encore qu’à l’état de projet en 
France, où un consortium regroupant le CEA, EDF, Naval Group et 
TechnicAtome planche par exemple sur des réacteurs à eau pressurisée 
d’une puissance de 170 megawatts électriques.
[Le projet Nuward, piloté par EDF, vise à concevoir le SMR « le plus 
compact du marché », doté de deux petits réacteurs modulaires.]
Le projet Nuward, piloté par EDF, vise à concevoir le SMR « le plus 
compact du marché », doté de deux petits réacteurs modulaires. | EDF

Cette technologie vise "à la simplification et la standardisation, pour 
faciliter la fabrication et offrir ainsi une solution supplémentaire 
dans la lutte contre le changement climatique, donnant de surcroît la 
possibilité de limiter les investissements associés à la modernisation 
des réseaux électriques existants et remplacer progressivement des 
centrales à énergie fossile, décrit la Société Française d’énergie 
Nucléaire (SFEN)​. L’enjeu est de créer un produit simple et sûr, 
construit en modules en usine, et pouvant être exporté vers différents 
pays sans modifications fondamentales de conception, afin d’assurer un 
effet de série et apporter une solution compétitive"​.
Quels seraient ses avantages ?

Alors que les centrales nucléaires se font vieillissantes et que les EPR 
sont longs et chers à construire, les SMR sont perçus comme un bon moyen 
de décarboner l’électricité dans la transition énergétique. Une position 
défendue en avril 2021 devant les sénateurs par le président de 
l’Autorité de sûreté nucléaire. "Les SMR présentent, sur le papier, 
potentiellement des avancées très significatives en termes de sûreté. Ce 
n’est pas le cas de l’EPR 2"​, la version optimisée de l’EPR défendue 
par EDF, avait alors expliqué Bernard Doroszczuk. Dans un SMR, "le 
risque de fusion du cœur est exclu, et donc il n’y a pas de risques de 
rejet de produit radioactif à l’extérieur."

Selon L’Usine Nouvelle , les SMR pourraient être produits en usine et 
installés avec un minimum de génie civil et à coût réduit. Alors qu’il 
faut compter de 4 000 à 6 000 dollars le kilowatt électrique (kWe) pour 
la construction d’un réacteur à eau pressurisée de 1 000 MW, les SMR 
promettent des coûts autour de 4 000 dollars le kWe pour les têtes de 
série, puis 2 600 à 3 000 dollars pour les suivants. Il ne faudrait que 
"quatre à cinq ans pour les construire"​, estime Xavier Ursat, le 
directeur du nouveau nucléaire chez EDF cité par notre confrère, contre 
près de dix ans pour leurs grands frères.

À terme, on pourrait les associer en grappes pour remplacer les 
centrales électriques thermiques, notamment à charbon, tout en 
bénéficiant des infrastructures réseaux existantes. Avec une durée de 
vie de 60 ans, les SMR offriraient des applications variées, affirme 
l’industriel Rolls-Royce, qui planche sur un grand projet au 
Royaume-Uni. "Chaque centrale peut fournir suffisamment d’énergie bas 
carbone fiable pour alimenter environ un million de foyers, ou peut être 
utilisée pour alimenter des installations de fabrication d’hydrogène et 
de carburant synthétique pour l’aviation, des usines de désalinisation 
ou des sites industriels à forte consommation d’énergie"​. Rolls-Royce 
espère finaliser une première unité au début de la décennie 2030 pour 
construire jusqu’à dix petits réacteurs d’ici à 2035. Pour réduire les 
coûts, l’entreprise compte faire appel à des composants déjà utilisés 
dans les centrales nucléaires classiques.
[Le projet de SMR imaginé par le britannique Rolls-Royce.]
Le projet de SMR imaginé par le britannique Rolls-Royce. | ROLLS-ROYCE
S’agirait-il d’un revirement pour Emmanuel Macron ?

Non, le Président de la République avait déjà défendu l’option des SMR 
fin 2020 lors d’un déplacement à l’usine du Creusot (Saône-et-Loire) de 
Framatome. Il avait alors annoncé un financement de 50 millions d’euros 
du plan France Relance pour le projet Nuward piloté par EDF, visant à 
concevoir le SMR "le plus compact du marché »,"​doté de deux petits 
réacteurs modulaires. Emmanuel Macron avait poussé EDF à se trouver 
d’autres alliés. "Il nous faut rapidement rattraper le retard et 
considérer toutes les options de partenariats envisageables"​, avait 
insisté le Président de la République.

Car la concurrence fait rage à travers le monde. Fin 2020, le Premier 
ministre britannique, Boris Johnson, avait débloqué une enveloppe de 525 
millions de livres pour développer plusieurs SMR, dont le projet de 
Rolls-Royce. Tandis que les Américains, les Russes et les Chinois 
construisent déjà leurs premiers prototypes.