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Un rapport de 32 pages tout à fait clair, précis et bien documenté.

https://institut-thomas-more.org/wp-content/uploads/2021/10/ITM-Note51-202110.pdf


Conséquences macroéconomiques de la transition énergétique : vers la 
décroissance

Après avoir insisté sur ce qu’il faut bien appeler l’hypocrisie du CO2 
importé (la baisse des émissions de CO2 provient principalement des 
importations, c’est-à-dire de la désindustrialisation) et sur l’immense 
difficulté de l’instauration d’une taxe carbone aux frontières, notre 
étude tente d’évaluer l’impact de la transition énergétique sur le PIB. 
Analysant en détails plusieurs travaux fondés sur l’équation de Kaya, 
elle l’évalue à une décroissance de l’ordre de 2,5 à 3% par an d’ici 
2030. Elle rappelle en outre que la Cour des comptes européenne a mesuré 
le besoin de financement de la transition écologique en Europe à 11 200 
milliards d’euros entre 2021 et 2030 : ramené à la France, cela 
correspond chaque année à 6% du PIB français et à 10,6% des dépenses 
publiques.
Conséquences sectorielles de la transition énergétique : les ménages et 
le secteur automobile en première ligne

Notre étude s’efforce également de mesurer l’impact de ces politiques 
sur différents agents et secteurs économiques. En s’appuyant sur des 
données du Commissariat général au développement durable et du Boston 
Consulting Group, elle montre qu’à travers le transport (l’automobile) 
et le logement, le pouvoir d’achat des ménages sera très lourdement 
impacté. Elle analyse ensuite les conséquences sur le secteur automobile 
européen, dont on se demande comment il pourra survivre (le tout 
véhicule électrique favorisant en dernière instance le « made in China 
»). Elle passe également en revue les secteurs du logement, de 
l’électricité et même bancaire.
Conséquences politiques de la transition énergétique : cancel economy et 
étatisation

Mais il faut aussi prendre la mesure des effets politiques de ces choix, 
fondés sur un discours systématiquement catastrophiste et une 
intolérance inquiétante. La transition énergétique comme impératif 
catégorique aboutit à ce que nous appelons la cancel economy, 
c’est-à-dire la casse de l’appareil industriel européen et le rejet de 
ce qui a fait la puissance de l’Occident (progrès scientifique, 
recherche, applications industrielles, etc.). Barbara Pompili, ministre 
de la transition écologique, ne dit rien d’autre quand elle affirme 
qu’il « s’agit de changer de civilisation, de culture et de mode de vie 
». Et c’est par l’action de l’État que ce bouleversement sera rendu 
possible : en offrant une légitimité morale aux lois, restrictions, 
interdictions et contraintes imposées aux personnes et aux entreprises, 
la cancel economy permet aux États de renforcer leur emprise sur la société.