Deutsch English Français Italiano |
<61752883$0$5968$426a74cc@news.free.fr> View for Bookmarking (what is this?) Look up another Usenet article |
X-Received: by 2002:a05:600c:378d:: with SMTP id o13mr36436042wmr.41.1635068035853; Sun, 24 Oct 2021 02:33:55 -0700 (PDT) Path: ...!news-out.google.com!nntp.google.com!proxad.net!feeder1-2.proxad.net!cleanfeed1-a.proxad.net!nnrp1-2.free.fr!not-for-mail Subject: =?ISO-8859-15?Q?10_ans_plus_t=F4t?= From: ixion martin - GdBx <ixion@martin.invalid> Newsgroups: fr.rec.sport.rugby X-Newsreader: MesNews/1.08.06.00 Date: Sun, 24 Oct 2021 11:33:55 +0200 MIME-Version: 1.0 Reply-To: pronosfrsf@free.fr X-Antivirus: Avast (VPS 211024-0, 24/10/2021), Outbound message X-Antivirus-Status: Clean Lines: 172 Message-ID: <61752883$0$5968$426a74cc@news.free.fr> Organization: Guest of ProXad - France NNTP-Posting-Date: 24 Oct 2021 11:33:55 CEST NNTP-Posting-Host: 90.91.62.107 X-Trace: 1635068035 news-3.free.fr 5968 90.91.62.107:64167 X-Complaints-To: abuse@proxad.net Content-Type: text/plain; charset="utf-8"; format=flowed Content-Transfer-Encoding: 8bit Bytes: 9695 Bonjour les agonisants, Hier, le 23 octobre, nous "fêtions" les 10 ans du plus gros hold-up de l'histoire du rugby (une croute tête avant la demi-finale 1995 entre les Boks et la France). Date inscrite d'une pierre noire de charbon comme une souillure (de plus) des instances mondiales du rugby, jour J-zéro du début du décli de ce NG, jour coïncidant également avec la disparition définitive de frsr des irréductibles aveugles parfois anti-France comme Donnie, Pascal Delrieu et Jacques Foury (pour ceux qui me reviennent en mémoire), jour depuis lequel je n'ai plus jamais regardé un match des Blacks (y compris contre la France), jour où on a tous su qu'on ne gagnera jamais la Coupe du Monde (même en 2023, même si on est largement les meilleurs), jour de "dépucelage" des bonnes consciences françaises, dira-t-on. Pour l'occasion, Le Figaro sort un article au vitriol pour se remémorer tout ça en chargeant allégrément Joubert. Pas souvenir d'avoir lu de tels articles à l'époque. Prise de conscience ou fin d'une auto-omerta ? On notera dans les commentaires qu'il y a encore des crétins pour justifier tout ça par l'en-avant de 2007. Qu'importe, le rugby est mort (en tout cas pour moi) ce jour-là. ______________________ https://www.lefigaro.fr/sports/rugby/xv-de-france/il-y-a-dix-ans-cette-finale-de-coupe-du-monde-que-le-xv-de-france-aurait-du-gagner-20211023 Il y a dix ans, cette finale de Coupe du monde que le XV de France aurait dû gagner Par David Reyrat RÉCIT - Le 23 octobre 2011, les Bleus s'inclinaient à l'Eden Park face aux All Blacks, 8 à 7. Un dernier acte qu'ils avaient dominé et devaient logiquement remporter. Mais un homme, l'arbitre sud-africain Craig Joubert, en avait décidé autrement… Il y a cette rengaine. Absurde. «De toute façon, ces Bleus n'auraient jamais dû disputer cette finale.» À l'appui de cette thèse, sans fondement, les difficultés rencontrées par le XV de France lors de cette compétition. Entre autres cette défaite contre les Tonga, en match de poule. 19 à 14. Tout à leur joie de dominer les Français, les joueurs des îles en avaient oublié le règlement des poules. Le nombre d'essais inscrits départageait les ex aequo. Un petit essai de plus et les Aigles des mers filaient en quarts de finale à la place de la troupe de Marc Lièvremont. Certes, ce n'était pas glorieux. Mais cette contre-performance avait provoqué le sursaut, la révolte. En froid avec leur sélectionneur, qui les avait qualifiés de «sales gosses», les Bleus de Rougerie, Nallet, Harinordoquy et autres Papé s'étaient dit leurs quatre vérités et avaient joué la carte, usée jusqu'à la corde, du «seul contre tous». Contre la presse française surtout. Évidemment, c'était faux, surjoué, mais il fallait bien trouver un ressort… Le 1er octobre, jour de honte nationale. Et le 23 octobre, jour de gloire ? Devant 18 millions de Français (un record historique) vibrant face à leur écran de télévision ce dimanche matin, décalage horaire oblige, Thierry Dusautoir et ses partenaires font honneur au rendez-vous. Avant le match, le capitaine et ses hommes répondent au haka. Forment un V et avancent pour aller défier les hommes en noir. Une chape de silence s'abat alors sur l'Eden Park, si bruyant quelques secondes auparavant. Dans la tribune de presse, on ressent physiquement la sensation. La peur a envahi le public. Et les All Blacks. Les Bleus imposent un combat féroce de tous les instants. Et quand Thierry Dusautoir aplatit dans l'en-but adverse à la 47e minute pour revenir à 8-7, ce sont des cris d'effroi qui s'élèvent des gradins. La défaite se profile… Une analyse vidéo de la finale pointe neuf fautes des All Blacks non sifflées... C'était sans compter sur un homme. Le Sud-Africain Craig Joubert. Le nombre de décisions litigieuses prises par l'arbitre ? Une dizaine, comme recensée dans une vidéo de 24 minutes, «Autopsy of a final», visionnée plus de 300.000 fois. Cliniquement, son auteur, Manuel Marchès, un Parisien originaire de Villeneuve-sur-Lot, décrypte chaque décision sujette à caution, juxtaposant les règles et les images, le tout commenté par une voix off féminine à la neutralité implacable. Verdict ? 9 fautes des All Blacks non sifflées (un maul écroulé, d'innombrables hors-jeu dans les regroupements, les troisième-ligne détachés de leur mêlée...) contre une seule des Français... Le fait le plus connu est l'impunité accordée à Richie McCaw, le capitaine des All Blacks, auteur de deux coups de genou sur Morgan Parra pour éliminer l'ouvreur français. Les deux yeux fermés par les chocs, le Clermontois est contraint de quitter définitivement la pelouse dès la 23e minute. On peut également souligner cette stat étonnante en seconde période. Le XV de France, ultra-dominateur, n'obtient que quatre pénalités, dont trois situées dans ses 30 mètres, soit hors de portée des poteaux adverses. On reparlera aussi de ce hors-jeu de Mc Caw, 20 mètres devant ses poteaux en fin de match. M. Joubert lève le bras. Pénalité. Avant de se raviser et d'inventer un nouveau concept : mêlée pour la France, alors que cette phase de jeu ne s'applique qu'en cas d'en-avant… Le lendemain, si la presse néo-zélandaise célèbre le sacre de sa sélection, dans le monde entier, le ton est tout autre. «Joubert was shameful», répètent les médias anglo-saxons. Un constat établi dès après la finale par des Bleus oscillant entre rage et désespoir. « Les All Blacks ont pu faire ce qu'ils voulaient sur le terrain sans jamais être sanctionnés, à l'image de Richie McCaw. L'arbitre avait la pression des supporteurs néo-zélandais et du monde du rugby. La France devait perdre. On a joué à seize contre quinze. On a pourtant rivalisé dans le défi physique. Les décisions de l'arbitre auraient dû être plus équitables», déplorait le talonneur Dimitri Szarzewski. «J'ai vu des choses en fin de match dont on peut s'offusquer, s'agaçait le pilier Fabien Barcella. Mais on savait que M. Joubert ne sifflerait pas. Sinon, il n'aurait pas pu quitter la Nouvelle-Zélande.» Pascal Papé résume la pensée générale : «La Nouvelle-Zélande est, de loin, la meilleure équipe. Mais, ce soir, ils ne méritaient pas de gagner…» Huit ans plus tard, en mars 2019, Craig Joubert était enfin revenu, timidement, sur cette finale si controversée. «Comme je le fais après chaque match, j'ai fait mon autocritique. Je ne suis pas parfait. Bien sûr que j'ai appris. Il y a des choses que j'aurais faites différemment. Lorsqu'on se retrouve dans une finale mondiale aussi serrée pendant 30 minutes, chaque décision, chaque oubli est soumis à la critique.» Loin d'un mea culpa. Au contraire, le Sud-Africain préférait insister sur la seule pénalité en bonne position accordée aux Bleus en seconde période. À la 64e minute. Malheureusement ratée par François Trinh-Duc, entré au relais de Parra. La rage et le désespoir de François Trinh-Duc. Panoramic «Les Français avaient un bon pack. Ils ont été performants en mêlée. C'est à ce moment-là que j'ai su que j'avais le courage de prendre des décisions importantes si c'était clair et évident. Ici, c'est le cas avec seulement un quart d'heure à jouer. C'était une décision facile à prendre.» Un courage qu'il n'aura plus durant le dernier quart d'heure de la finale... Détesté en France, Craig Joubert est en revanche adulé en Nouvelle-Zélande. Où il resta quelques semaines de plus, invité avec sa famille à passer des vacances, tous frais payés, dans le pays du Long nuage blanc... Lundi dernier, dans les colonnes de Midi Olympique, Aurélien Rougerie est revenu sur cette finale, ce premier titre mondial qui aurait dû revenir au XV de France. «Dix ans après, je suis encore frustré, avoue le Clermontois. Morgan a été visé délibérément. J'ai revu plusieurs fois la finale à la vidéo. Je suis à chaque fois agacé par les erreurs d'appréciation de l'arbitre. Et je pèse mes mots. On se rendait bien compte qu'il ne sifflait jamais en notre faveur...» Un sacre envolé à jamais. Pour des regrets éternels. Et une quête d'histoire pour les Bleus de 2023. -- Ixion La VAR est une technologie qui a été mise en place pour envoyer Bordeaux en L2.