Deutsch   English   Français   Italiano  
<617b0294$0$5974$426a74cc@news.free.fr>

View for Bookmarking (what is this?)
Look up another Usenet article

Path: ...!weretis.net!feeder6.news.weretis.net!feeder8.news.weretis.net!proxad.net!feeder1-2.proxad.net!cleanfeed1-b.proxad.net!nnrp1-2.free.fr!not-for-mail
Date: Thu, 28 Oct 2021 22:05:41 +0200
MIME-Version: 1.0
User-Agent: Mozilla/5.0 (Windows NT 10.0; Win64; x64; rv:91.0) Gecko/20100101
 Thunderbird/91.2.1
Newsgroups: fr.misc.actualite.covid19
Content-Language: fr
From: =?UTF-8?Q?Le_tr=c3=a8s_gentil_Luciole135?= <luciole135@invalid.free.fr>
Subject: =?UTF-8?Q?Le_Pr_Didier_Raoult_r=c3=a9pond_aux_mensonges_de_Mediapar?=
 =?UTF-8?Q?t?=
Content-Type: text/plain; charset=UTF-8; format=flowed
Content-Transfer-Encoding: 8bit
Lines: 165
Message-ID: <617b0294$0$5974$426a74cc@news.free.fr>
Organization: Guest of ProXad - France
NNTP-Posting-Date: 28 Oct 2021 22:05:40 CEST
NNTP-Posting-Host: 90.11.96.92
X-Trace: 1635451540 news-1.free.fr 5974 90.11.96.92:58335
X-Complaints-To: abuse@proxad.net
Bytes: 11613

Les chiens sont lâchés contre le Pr Raoult. Avant-garde de Big Pharma, 
Médiapart montre les crocs. Mais pourquoi la loi Avia ne 
s’applique-t-elle pas à tant de haine ? Et d’ailleurs pourquoi tant de 
haine ? Ah ! elle est belle l’attaque sans argument, le scud sans 
munition ! On vous a déjà montré l’embrouille dans cet article là.

Sans l’OMS pas de salut, et pourtant…
Quels sont les « arguments » de Médiapart ? La première banderille : 
sulfadiazine et minocycline, deux composants du cocktail utilisé à l’IHU 
de Marseille pour soigner la tuberculose, ne sont pas approuvés par l’OMS.
Sur le site de l’OMS, p 108, les médicaments préconisés pour la 
tuberculose sont l’isoniazide, la rifampicine, la pyrazinamide, 
l’éthambutol et la streptomycine. Ce sont les premiers à avoir été 
découverts en 1946-1948. Ils se sont révélés soit inefficaces contre la 
tuberculose pulmonaire (streptomycine), soit trop longs à administrer 
pour être efficaces (18 mois dans les années 60), car les patients des 
pays pauvres ne suivent pas le protocole jusqu’au bout (voir la 
conférence du Pr Jacques Grosset). Et quand on dit pas efficaces, cela 
veut dire 1,2 à 1,6 million de morts par an.

Sulfadiazine et minocycline, utilisés à l’IHU de Marseille, ont pourtant 
été approuvés par l’ANSM : la sulfadiazine dans le traitement de la 
toxoplasmose et la minocycline contre l’acné.
Outre la liberté de prescription du médecin (fort mise à mal 
actuellement), l’ordre des Médecins prévoit qu’il est licite d’utiliser 
des médicaments hors AMM. Rien n’interdit de les utiliser pour une autre 
maladie que celle qu’ils ont traitée à l’origine.
Le Pr Chabrière signale une étude de 2013 du Pr Drancourt (IHU de 
Marseille) sur la sulfadiazine concluant à l’efficacité de cette 
sulfamide comme alternative aux antibiotiques antituberculeux.

Des médicaments connus de tous, sauf de Médiapart
Deuxième banderille : les deux autres médicaments faisant partie de 
cette « expérimentation », affirme Médiapart, sans se soucier ni de 
prouver qu’il y a eu expérimentation ni de préciser les noms des 
médicaments, ne sont pas considérés comme les plus performants contre la 
tuberculose. Le Pr Raoult est certainement moins compétent que la 
journaliste de Médiapart, mais lui, il connaît le nom de ces 
médicaments. Il s’agit de deux traitements de la lèpre, la moxifloxacine 
et la clofazimine. Quant à une pseudo expérimentation, il s’en explique. 
La journaliste de Médiapart n’est pas outillée intellectuellement pour 
faire la différence entre expérimentation et traitement. Les 
explications psychologiques de Didier Raoult des méfaits de lobbies qui 
brassent des milliards et interdisent la recherche en France sont moins 
convaincantes que ses arguments scientifiques. Disons qu’il se refuse à 
hausser le ton.

https://www.youtube.com/watch?v=2HiI2bUgNBo (19'30")

Le Pr Jacques Grosset était le numéro 1 mondial du traitement de la 
tuberculose. Ses recherches à La Pitié-Salpêtrière, puis à l’université 
John Hopkins, avaient deux objectifs :
– réduire la durée du traitement de la tuberculose
– traiter les bactéries résistant aux antibiotiques actuels à cause de 
traitements interrompus. Les deux problèmes sont liés : des traitements 
sont interrompus parce que leur durée est très longue et créent des 
bactéries qui leur résistent.

Premier objectif des médecins et chercheurs : réduire la durée du traitement
Dans une étude en 2015, il a réanalysé la clofazimine, un antibiotique 
très bon antituberculeux, découvert dans les années 50 et utilisé des 
centaines de millions de fois. Titre de l’étude : « La clofazimine 
raccourcit la durée du régime de traitement de première intention pour 
la chimiothérapie expérimentale de la tuberculose ». La clofazimine (ou 
Lamprène®) est le traitement le plus efficace de la tuberculose et 
réduit la durée de l’infection. Ce médicament anodin, connu dans le 
monde entier, associé à un antituberculeux traditionnel, la 
pyrazinamide, est le meilleur de tous les traitements de la tuberculose.
La clofazimine reste efficace quand les autres antibiotiques sont 
devenus inefficaces. Il y a très peu de résistance à la clofazimine 
(0,22 %). Nouvelle référence du corps médical, Médiapart, la classait 
sans rire dans les médicaments qui « ne sont pas considérés comme les 
plus performants contre la tuberculose ».
À l’IHU, en revanche, on sait de quoi on parle quand on parle de 
tuberculose. Le premier des « publiants », en dehors de Harries, est 
Michel Drancourt, un collègue de Raoult. Pour nous, ajoute ce dernier, 
la bactérie la plus proche de celle de la tuberculose, c’est celle de la 
lèpre. Les médicaments utilisés depuis des décennies contre la lèpre 
(moxifloxacine et clofazimine) marchent pour la tuberculose. Inutile 
donc de mettre au point des nouvelles molécules qui vont coûter cher.

Deuxième objectif : traiter les bactéries résistant aux antibiotiques
Le Pr Raoult ajoute : « Est-ce qu’on peut traiter une tuberculose multi 
résistante avec la moxifloxacine et la clofazimine ? La réponse est oui. 
C’est pas de la recherche, c’est de la médecine. et c’est sur le site de 
l’OMS. La tuberculose fait partie des maladies en deuxième intention 
qu’on peut soigner avec les médicaments contre la lèpre. »

Attention ! soigner, c’est de l’expérimentation illégale
A l’accusation de Médiapart d’avoir pratiqué de l’expérimentation 
illégale, le Pr Raoult explique : « Est-ce que en associant la 
clofazimine à la pyriméthamine, on peut raccourcir le traitement chez 
les populations dont on sait qu’elles vont avoir de grandes difficultés 
à prendre le traitement ? Pour cela, on a demandé à faire un essai 
thérapeutique. Deux fois un comité des personnes nous a donné un avis 
favorable, puis on a eu une interdiction de l’ANSM fondée sur on ne sait 
quoi, qui nous a dit il n’y a pas assez de bibliographie là-dessus. 
Pourtant il est sorti 411 publications dans les 25 dernières années. 
Est-il normal que pour des recherches menées par des chercheurs reconnus 
sur des médicaments qui sont utilisés depuis des années avec succès, 
soient interdites par des gens n’ayant aucune compétence ? Il y a dix 
pays qui font des essais pour savoir si on peut raccourcir le traitement 
en ajoutant de la clofazimine. Résultats : on peut réduire le traitement 
des tuberculoses résistantes à neuf mois en ajoutant clofazimine et 
pyriméthamine ! »

Recherche ? interdit ! danger !
« Donc on n’a pas fait de recherches, car on a bien assez d’ennuis comme 
ça. Sur près de 300 tuberculose qui ont été diagnostiquées, 85 ont été 
traitées ici, dont 17 ont reçu de la clofazimine et pyriméthamine, 13 
avaient des bacilles résistants qui correspondaient à une des 
recommandations de l’OMS, 3 SDF (on sait qu’ils n’arriveront pas à 
appliquer pendant 6 mois le traitement). Ce sont des décisions qui sont 
prises, comme le dit la loi sur la prescription et délivrance des 
médicaments hors AMM. »

Un médecin de plateau complotiste se lâche contre Raoult
Si le Pr Gilbert Deray n’a pas déclaré ses conflits d’intérêts (160 649 
€ versés par les labos), en revanche il a déclaré sur France 5 : « Quand 
vous rajoutez là-dessus de la politique, Didier Raoult finalement, dans 
l’HCL, moi, ce que je dis, n’a été qu’un pantin dont les fils ont été 
tirés par des gens bien plus puissants que lui : Bolsonaro, Trump et 
Narendra Modi (NDLR : Premier ministre de l’Inde) qui se sont servis de 
ce qui leur a été offert pour faire du mal à leurs populations. Vous 
avez vu ce qui se passe au Brésil avec l’affaire de cette chaîne de 
pitou (sic) qui ont donné des kits de chloroquine à des vieilles 
personnes qu’ils ont laissé mourir parce qu’ils ne voulaient pas que 
l’on puisse dire que l’épidémie était un problème. Quand vous mélangez 
l’hubris et la politique, vous avez un désastre. »

Un vrai cas d’école de « projection mentale » ! Définition : opération 
par laquelle une personne place sur quelqu’un d’autre ses propres 
sentiments, afin de se sortir d’une situation émotionnelle vécue comme 
intolérable. Ou plus simplement : « c’est celui qui l’dit qui l’est ». 
Muni de cet éclairage hautement psychanalytique, on comprend mieux le 
vrai message délivré par Gilbert Deray :

« Quand vous rajoutez là-dessus de la politique, Olivier Véran 
finalement, dans la vaccination covid, moi, ce que je dis, n’a été qu’un 
pantin dont les fils ont été tirés par des gens bien plus puissants que 
lui : Vanguard, Pfizer et Bill Gates qui se sont servis de ce qui leur a 
été offert pour faire du mal aux populations. Vous avez vu ce qui se 
passe en Israël avec l’affaire de cette troisième dose à des personnes 
qu’ils ont laissé mourir parce qu’ils ne voulaient pas que l’on puisse 
dire que la vaccination était un problème. Quand vous mélangez l’hubris 
et la politique, vous avez un désastre. »

La Timone : un état des lieux désolant
Didier Raoult, de son côté, ne peut que constater les dégâts de la 
gestion politico-bureaucratique : « Des dossiers personnels de patients 
diffusés dans la presse, des taupes partout, de l’hostilité, du 
mensonge, des réactions immédiates sur des rumeurs fausses. Notre 
directeur général devrait nous protéger au lieu de nous harceler. 
Quelqu’un veut détruire l’IHU. Me foutre dehors et Chabrière aussi. La 
Timone est moins bien gérée que l’hôpital général à Dakar. C’est un 
hôpital du tiers-monde. Il y a un peu de jalousie parce que, ici, on a 
refait les peintures et qu’on marche bien. A La Timone les prof s’en 
vont. Que le directeur général s’en occupe ! Que les administratifs 
retournent à leur métier. Quant aux journalistes, ils perdent toute 
crédibilité. » S’ils l’ont jamais eue, peut-on ajouter. Il faut dire que 
Pascale Pascariello, c’est pas Albert Londres et qu’il faut bien qu’elle 
gagne sa croûte. Pourquoi ne pas essayer de trouver un métier honnête, 
hein Pascale ?

Jacqueline pour Le Média en 4-4-2