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Subject: Re: que penser de l'argument du consensus...
Newsgroups: fr.soc.environnement
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From: Paul Aubrin <PaulAubrin@net.invalid>
Date: Tue, 7 Dec 2021 22:11:02 +0100
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Le 07/12/2021 à 20:47, Anti Nuk a écrit :
>> Reprenons le premier argument :
>>
>> L'auteur principal du GIEC des Nations Unies, le Dr Richard Tol, a admis
>> que "les 97 % sont essentiellement tirés par les cheveux, ils ne sont
>> pas fondés sur quelque recherche crédible que ce soit ".
>>
>> L'affirmation selon laquelle 97 % des scientifiques sont d'accord se
>> fonde en partie sur une enquête menée auprès de soixante-dix-sept
>> scientifiques anonymes. Pas des milliers de scientifiques ou même des
>> centaines de scientifiques, mais soixante-dix-sept.
>>
>> Les scientifiques n'ont pas tardé à démentir une autre étude, rédigée
>> par le blogueur John Cook et faisant état d'un consensus de 97 % des
>> études climatiques. Le climatologue David Legates, de l'université du
>> Delaware, et trois co-auteurs ont examiné les mêmes études que Cook, et
>> leurs recherches ont révélé que "seuls 41 articles - 0,3 % des 11 944
>> résumés ou 1 % des 4 014 articles exprimant une opinion, et non 97,1 % -
>> avaient été trouvés pour approuver" l'affirmation selon laquelle les
>> êtres humains sont responsables de la majeure partie du réchauffement
>> actuel.
> Sans vouloir entrer dans la polémique, ni attiser les susceptibilités,
> il me semble que d'aucun ne contestera la fait que le CO2 est un gaz à
> effet de serre. D'aucun ne contredira le fait que le taux de CO2 est en
> pleine croissance depuis, à la louche, 200 ans. Enfin, d'aucun ne
> contredira que la température moyenne du globale va croissante sur les
> derniers siècles et bien plus rapidement qu'à la suite d'une période
> glaciaire.

Tout d'abord, répétons, et que cela soit bien clair, que l'argument du 
consensus est tout sauf scientifique.

Une fois cela dit, il est parfaitement admis que le dioxyde de carbone 
absorbe infrarouges lointains dans deux bandes de fréquence dont une se 
situe vers 660 cm-1 au voisinage de la "fenêtre atmosphérique" laissée 
par la vapeur d'eau qui permet à environ de 20% de l'énergie solaire 
incidente d'être réémise directement vers l'espace. Cela conduit 
effectivement à qualifier ce gaz de "gaz à effet de serre" (même si les 
serres gardent la chaleur en empêchant la convection).
Ce n'est pas parce que tout le monde est d'accord là dessus que tous les 
scientifiques seraient unanimes à baiser l'anneau du président du GIEC 
et à chanter des imploration à Gaïa pour empêcher l'apocalypse 
climatique que cet organisme onusien nous promet.

Quiconque a analysé le dernier rapport du GIEC (AR6) sait que les 
estimations de la "sensibilité climatique" du GIEC reposent sur des 
simulations informatiques invalidées par les observations, et que toutes 
les prédictions apocalyptiques sont liées à des scénarios d'émission 
(ex. RCP8.5) qui ne se produiront jamais.

L'extrait de livre que j'ai cité explique avec beaucoup de détails 
pourquoi l'urgence climatique prédite par le GIEC est un leurre. 
Pratiquement chacun des paragraphes de la traduction est accompagné dans 
le livre par une référence à une publication scientifique (académique, 
revue par les pairs) qui le justifie.