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Subject: Re: L'influence des ajustements sur les =?UTF-8?Q?temp=C3=A9ratures=20=22?= 
 =?UTF-8?Q?globales=22?=
References: <u4lf7l$31410$1@dont-email.me> <ZvTfhxWcPe1XmkW2qNsQSFRdmHc@jntp> <u4lon3$32feb$1@dont-email.me>
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Le 24/05/2023 à 21:31, PaulAubrin a écrit :

>> La température globale existe bel et bien. 
 
> On peut calculer une "température globale", mais ce n'est pas une 
> température au sens physique du terme. En physique, une température est 
> locale.

L'affirmation selon laquelle on peut calculer une "température globale", 
mais que ce n'est pas une température au sens physique du terme est en 
partie vraie et en partie fausse. Il est vrai que la température en 
physique est généralement considérée comme une propriété locale, 
dépendant des conditions spécifiques d'un point dans un système. 
Cependant, il est également possible de calculer une "température 
globale" qui a un sens physique. La température globale est définie 
comme la température moyenne à la surface de la planète. Elle est 
calculée en moyennant les températures à la surface de la mer et les 
températures de l'air au-dessus des terres. Cette valeur moyenne est 
utile pour détecter et suivre les changements dans le bilan énergétique 
de la Terre, c'est-à-dire la quantité de lumière du soleil absorbée 
par la Terre moins la quantité de chaleur qu'elle rayonne dans l'espace.

Il est important de noter que la température globale ne signifie pas que 
les températures augmentent partout et en tout temps au même rythme. Les 
températures peuvent augmenter de 5 degrés dans une région et baisser 
de 2 degrés dans une autre. Cependant, la notion de température globale 
est un indicateur pertinent pour étudier le changement climatique à 
l'échelle planétaire, en particulier en ce qui concerne les tendances à 
long terme.

En résumé, il est possible de calculer une température globale qui a un 
sens physique, bien que la température soit généralement considérée 
comme une propriété locale. La température globale est utile pour 
étudier le changement climatique et suivre les tendances à long terme 
dans le bilan énergétique de la Terre.
 
>> C'est une estimation de la 
>> température moyenne à la surface de la Terre en prenant en compte les 
>> données recueillies par des stations météorologiques et des satellites.

> Il y a des dizaines de moyennes de ce genre dont pas deux ne coïncident, 
> ni n'évoluent concomitamment.
> Elles ne reflètent pas "la surface de la terre", mais le plus souvent un 
> mélange de températures de l'air à 1,5 m au dessus du sol et de 
> températures des eaux à quelques mètres en dessous des océans (qui 
> représentent 70% de la surface de La Planète).

L'affirmation selon laquelle "pas deux ne coïncident, ni n'évoluent 
concomitamment" est inexacte. Bien qu'il puisse y avoir des variations 
entre différentes mesures de température moyenne, elles présentent 
toutes une tendance générale au réchauffement. Les différences entre 
les mesures peuvent être attribuées à diverses méthodologies et 
sources d'incertitude, mais elles convergent vers une élévation des 
températures.

>> Cette estimation est réalisée à partir de la moyenne des températures 
>> relevées à différents endroits de la planète. 

> Cela dépend. Les températures satellitaires prennent en compte la 
> presque totalité de la température d'une couche déterminée de l'atmosphère.
> Les séries "instrumentales", en revanche, prennent en compte uniquement 
> la température en un milliers de lieux sur terre, et avant les flotteurs 
> argo, la température de l'eau des océans le long de quelques lignes de 
> navigation qui couvraient une infime partie du globe terrestre.

Ceci est correct.

> La majorité des "températures" du passé n'ont tout simplement pas été 
> mesurées par des thermomètres, mais ont été "imaginées" par 
> extrapolation. Même actuellement, par exemple, la "température" de 
> l'altiplano bolivien est "estimé" à l'aide de la température de la côte 
> péruvienne et de celle de l'Uruguay à des milliers de kilomètre alors 
> qu'elle bénéficie d'un climat qui n'a rien à voir ni avec l'un, ni avec 
> l'autre.
> Les satellites, dont la couverture géographique est voisine de 100% de 
> la surface de la terre mesurent réellement la température de toutes les 
> cellules de toutes les couches de l'atmosphère. Malheureusement, ces 
> mesures commencent en 1979, ce qui est une durée relativement courte à 
> l'échelle "climatique".

L’affirmation selon laquelle la majorité des températures passées ont 
été “imaginées” par extrapolation est incorrecte. Les scientifiques 
utilisent des données provenant de diverses sources, telles que les 
cernes des arbres, les carottes de glace et les sédiments océaniques, 
pour reconstruire les températures passées avec une certaine précision. 
L’affirmation selon laquelle la température de l’altiplano bolivien 
est estimée à partir de la température de la côte péruvienne et de 
celle de l’Uruguay est incorrecte. Les scientifiques utilisent des 
stations météorologiques pour mesurer la température de l’air à 
différents endroits, y compris l’altiplano bolivien. L’affirmation 
selon laquelle les mesures de température par satellite ne remontent 
qu’à 1979 est correcte. Cependant, l’affirmation selon laquelle la 
durée de mesure est relativement courte à l’échelle “climatique” 
est trompeuse. Les scientifiques utilisent des données provenant de 
diverses sources pour reconstruire les températures passées sur des 
milliers d’années, ce qui leur permet de comprendre les changements 
climatiques à long terme.

Enfin, le paragraphe ne mentionne pas que les scientifiques utilisent 
également des modèles climatiques pour projeter les températures 
futures, en utilisant des données historiques et des hypothèses sur les 
émissions futures de gaz à effet de serre.
 
> Les températures inscrites dans les registres des stations météo ont été 
> réellement historiquement relevées. Les "ajustements" qui sont effectués 
> dessus les transforment en autre chose que des températures. Cela 
> explique que ces prétendues températures des "nouvelles versions" sont 
> localement différentes de ce qui a été réellement mesuré par le passé à 
> un tel point qu'il y a souvent plusieurs degrés d'écarts !!!
> Ces "températures ajustées" varient sans aucune raison objective 
> (déplacement de la station, changement d'instruments...), rien.

Les ajustements effectués sur les données de température ne les 
transforment pas en autre chose que des températures. Au contraire, ces 
ajustements permettent de corriger les biais et les erreurs dans les 
données brutes, afin d’obtenir des mesures plus précises et plus 
fiables. Les températures ajustées ne varient pas sans aucune raison 
objective. Les ajustements sont effectués pour tenir compte de 
différents facteurs qui peuvent affecter les mesures de température, 
tels que les changements dans l’emplacement des stations 
météorologiques, les changements dans les instruments de mesure, etc. 
Les différences entre les températures ajustées et les températures 
brutes ne sont pas locales, mais sont observées à l’échelle mondiale. 
Cependant, ces différences sont généralement très faibles, de 
l’ordre de quelques centièmes de degré Celsius. Les ajustements ne 
sont pas effectués de manière arbitraire, mais sont basés sur des 
méthodes scientifiques rigoureuses et transparentes .

En résumé, les ajustements effectués sur les données de température 
sont nécessaires pour obtenir des mesures précises et fiables, et sont 
basés sur des méthodes scientifiques rigoureuses. Les différences entre 
les températures ajustées et les températures brutes sont 
généralement très faibles et ne sont pas locales.