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Subject: Re: La Chine =?UTF-8?Q?confront=C3=A9e=20=C3=A0=20une=20recrudescence=20d?= 
 =?UTF-8?Q?es=20temp=C3=AAtes=20de=20sable?=
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Le 23/04/2023 à 09:28, PaulAubrin a écrit :

>> Les modèles climatiques sont un élément clé de l’argument central de 
>> l’attribution du réchauffement climatique à l’activité humaine, mais ils 
>> sont étayés par de nombreuses autres preuves provenant de diverses sources.
 
> Non. La seule comparaison possible entre la réalité et "ce qui se serait 
> passé si la réalité avait été différente" repose sur des simulations 
> informatiques, qui, par ailleurs, ont été PROUVÉES erronées. C'est bête, 
> mais c'est un défaut irrémédiable.

Les modèles climatiques ne sont qu’une des preuves qui soutiennent 
l’attribution du changement climatique à l’activité humaine, mais 
ils sont renforcés par de nombreuses autres preuves provenant de diverses 
sources :

- Les simulations de modèles climatiques qui incluent les forçages 
anthropiques sont les seules capables de reproduire les changements 
observés dans les indicateurs clés du climat depuis 1850.

- L’attribution du rôle dominant des activités humaines dans le 
changement climatique récent est basée sur une synthèse 
d’informations provenant de multiples sources, y compris des 
observations directes, des analyses de données historiques et des 
simulations informatiques basées sur la physique fondamentale qui régit 
le système climatique.

- Les études d’attribution d’événements climatiques extrêmes 
fournissent des preuves que les changements dans les propriétés de ces 
événements individuels sont en ligne avec les conséquences attendues de 
l’influence humaine sur le climat et peuvent être attribués à des 
facteurs externes.

- Les indicateurs à grande échelle du changement climatique dans 
l’atmosphère, l’océan, la cryosphère et la surface terrestre 
montrent des réponses claires à l’influence humaine cohérentes avec 
celles attendues sur la base des simulations de modèles et de la 
compréhension physique.

- Des études ont été menées pour séparer les effets des facteurs 
naturels et humains sur les systèmes climatiques, notamment sur les 
rendements des cultures, les inondations fluviales et les incendies de 
forêt.

- Des preuves provenant de multiples sources, y compris des données 
paléoclimatiques, des expériences physiologiques et écologiques, des 
données à long terme et des modèles d’impact, peuvent fournir une 
attribution rigoureuse lorsque des approches quantitatives ne sont pas 
disponibles.