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Path: ...!weretis.net!feeder8.news.weretis.net!pasdenom.info!from-devjntp Message-ID: <XVhly-ptIW3sjbVFHhPyRs3BCAk@jntp> JNTP-Route: news2.nemoweb.net JNTP-DataType: Article Subject: Re: Le =?UTF-8?Q?r=C3=A9chauffement=20climatique=20n=27est=20pas=20un=20p?= =?UTF-8?Q?robl=C3=A8me?= References: <u0sbn2$1bsdk$1@dont-email.me> <u0uqdv$1pnbq$1@dont-email.me> <u0usbq$1qslk$1@paganini.bofh.team> <u106kj$22jda$3@dont-email.me> <k9hop3Fg2piU1@mid.individual.net> <u10ejg$23oq0$1@dont-email.me> <u10fj7$24p1i$1@paganini.bofh.team> <fstyqrk-4Dmnfz7BFWpdHrsD_fg@jntp> <u10qhk$25um7$1@paganini.bofh.team> <u1165u$272d7$1@dont-email.me> Newsgroups: fr.soc.environnement JNTP-HashClient: N2yjPCu46cxIhkneKU6_yunOsVc JNTP-ThreadID: u0sbn2$1bsdk$1@dont-email.me JNTP-Uri: http://news2.nemoweb.net/?DataID=XVhly-ptIW3sjbVFHhPyRs3BCAk@jntp User-Agent: Nemo/0.999a JNTP-OriginServer: news2.nemoweb.net Date: Mon, 10 Apr 23 16:34:48 +0000 Organization: Nemoweb JNTP-Browser: Mozilla/5.0 (X11; Ubuntu; Linux x86_64; rv:109.0) Gecko/20100101 Firefox/111.0 Injection-Info: news2.nemoweb.net; posting-host="8a0233ee6e6a709f29713e8f897284bd28371148"; logging-data="2023-04-10T16:34:48Z/7794680"; posting-account="34@news2.nemoweb.net"; mail-complaints-to="newsmaster@news2.nemoweb.net" JNTP-ProtocolVersion: 0.21.1 JNTP-Server: PhpNemoServer/0.94.5 MIME-Version: 1.0 Content-Type: text/plain; charset=UTF-8; format=flowed Content-Transfer-Encoding: 8bit X-JNTP-JsonNewsGateway: 0.96 From: =?UTF-8?Q?JC=5FLavau?= <jcl@invalid> Bytes: 10943 Lines: 152 Le 10/04/2023 à 16:23, PaulAubrin a écrit : > Le 10/04/2023 à 13:05, Perplexity a écrit : >> JC Lavau vient de nous annoncer : >> >>> Rappel : >>> Fraude : nulle trace de corpus expérimental soutenant « acidification >>> des océans » >>> >>> https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/fraude-nulle-trace-de-corpus-152331 >> L'affirmation selon laquelle il n'y a aucune preuve expérimentale >> soutenant l'acidification des océans est frauduleuse. > > Permièrement : Comme les concentrations en CO2 atmosphériques ont été > bien plus élevées aux ères géologiques anciennes, leur influence sur le > pH des eaux océaniques a varié (diminué). > Deuxièmement : Plusieurs publications scientifiques confirment ce que > vous dit JC Lavau. En voici une : > https://doi.org/10.1093/icesjms/fsw085 > > Troisièmement : votre laïus ampoulé ne s'appuie sur rien. C'est une > mauvaise dissertation littéraire, des propos en l'air. Il vous fait > passer pour ce que vous êtes : un mec flou qui ne sait pas de quoi il > parle même s'il exprime sa nullité à peu près correctement. > > https://doi.org/10.1093/icesjms/fsw085 > (traduction automatique) > Les expériences de sensibilité au CO2 ne suffisent pas à démontrer un > effet de l'acidification des océans > > La traduction automatique a introduit un parasite "arthrose" au lieu d'une calcification ou bio-calcification. Editer ! > La littérature sur l'acidification des océans (OA) regorge d'études en > laboratoire qui font état de la sensibilité des espèces à la chimie des > carbonates de l'eau de mer dans les traitements expérimentaux comme d'un > "effet de l'OA". Je soutiens que cela est involontairement trompeur, car > ces études ne démontrent pas réellement un effet de l'OA, mais plutôt > une sensibilité au CO2. Documenter un effet de l'arthrose implique de > montrer un changement dans une espèce (par exemple, l'abondance ou la > distribution d'une population) comme conséquence des changements > anthropogéniques dans la chimie du carbonate marin. À ce jour, il n'y a > pas eu de démonstration sans ambiguïté d'un effet de l'arthrose > anthropique au niveau de la population, tel que ce terme est défini par > le GIEC. > > > L'acidification des océans (OA) peut être définie comme la réduction du > pH des océans causée principalement (mais pas exclusivement) par > l'absorption du CO2 de l'atmosphère (GIEC, 2011). L'OA anthropique fait > référence à la réduction du pH des océans causée par l'homme et > constitue l'objet principal de la quasi-totalité des articles consacrés > à ce sujet. Pour démontrer un effet de l'arthrose anthropique sur une > espèce ou sur un seul individu à longue durée de vie, il faut démontrer > un changement dans l'espèce vivant à l'état sauvage en réponse aux > changements qui se sont produits et qui se produisent dans la chimie du > carbonate océanique. Ce critère de démonstration d'un effet biologique > de l'OA soulève trois questions essentielles : (i) une étude en > laboratoire peut-elle démontrer un effet de l'OA, (ii) quelles sont les > preuves nécessaires pour démontrer directement un effet de l'OA, et > (iii) un effet de l'OA a-t-il déjà été observé. Ce commentaire traite > principalement de la première question et de ses implications, avec une > brève incursion dans les deux autres sujets. > > Les expériences de laboratoire visant à tester la sensibilité des > espèces à l'augmentation du CO2 sont un moyen courant d'évaluer les > effets potentiels de l'OA sur les organismes marins. Dans la > littérature, il est courant de désigner ces expériences comme l'étude de > "l'effet de l'OA". Un examen de 393 articles décrivant des expériences > de sensibilité au CO2 a révélé que ∼40 % d'entre eux comportaient une > variante de l'expression "effet de l'OA" dans le titre (base de données > de Busch et McElhany, en cours d'examen), et la majorité des > présentations au symposium sur l'OA de la réunion annuelle 2015 de > l'American Fisheries Society comportaient une variante de cette > expression dans le titre. Je soutiens que l'application de l'expression > "effet de l'OA" à des expériences censées documenter la sensibilité des > organismes à l'augmentation du CO2 est involontairement trompeuse parce > que l'expression implique que les changements dans la chimie des océans > qui se sont déjà produits ont affecté les espèces dans la nature. Les > expériences d'exposition en laboratoire ne montrent pas que l'espèce a > été affectée par une modification de la chimie des océans, mais > simplement qu'elle est sensible, en laboratoire, aux modifications > chimiques qui se produisent dans l'eau de mer en cas d'augmentation du > CO2. De même, les études instantanées montrant des performances > biologiques différentes dans des endroits où la chimie des carbonates > contemporains est différente ne démontrent pas directement l'effet d'un > changement de la chimie des océans (p. ex. Bednaršek et al., 2014). Bien > que les expériences en laboratoire et les observations spatiales soient > des approches essentielles pour prédire les effets potentiels de l'OA, > elles ne sont pas suffisantes pour démontrer un effet de l'OA. > > La façon la plus directe de démontrer un effet de l'OA est de corréler > une série temporelle d'abondance ou d'autres caractéristiques des > espèces avec une série temporelle de changements dans la chimie du > carbonate océanique et de démontrer simultanément que le changement de > l'espèce (ou de l'individu à longue durée de vie) a été causé par le > changement dans la chimie du carbonate. Je n'ai connaissance d'aucune > étude mettant en corrélation des séries chronologiques biologiques et > chimiques contemporaines pour démontrer directement et sans ambiguïté un > effet causé par l'OA anthropique. L'absence de séries chronologiques > corrélées n'est pas une surprise pour les chercheurs en matière > d'arthrose : les ensembles de données biologiques et de chimie des > carbonates sont bruyants et courts. Il est difficile d'attribuer un > changement biologique exclusivement à l'AO plutôt qu'à d'autres > variables confondantes, comme la température ou les interactions > biologiques, compte tenu notamment des fortes corrélations entre la > chimie du carbonate et d'autres facteurs biologiques importants sur le > terrain (par exemple Juranek et al., 2009 ; Reum et al., 2014). En > outre, la modélisation de la chimie du carbonate marin historique et > projetée indique que les impacts biologiques les plus importants de l'OA > se produiront à l'avenir plutôt que dans un passé récent (Bopp et al., > 2013). Des études susceptibles de fournir une base de référence pour > l'évaluation d'un effet de l'AO commencent à s'accumuler pour quelques > espèces telles que les huîtres du Pacifique (Barton et al., 2012), les > ptéropodes (Bednaršek et al., 2014) et certains coraux (Manzello et al., > 2014 ; exemple de récif corallien dans Alin et al., 2015), mais des > séries chronologiques plus longues et des données supplémentaires sont > nécessaires pour mettre clairement en évidence un changement dans la > population de ces espèces sous l'effet de l'AO. > > > D'une certaine manière, la question de la description des études en > laboratoire est une argutie sémantique. Après tout, les articles et les > présentations susmentionnés ont pour but de discuter des effets > potentiels de l'arthrose. Toutefois, l'utilisation de l'expression > "l'effet de l'arthrose" sans réserve a des implications importantes sur > la manière dont nous interprétons nos études et dont les connaissances > actuelles sur les risques de l'arthrose sont communiquées. En laissant > entendre que les études de sensibilité en laboratoire démontrent un > effet de l'arthrose, on surestime les informations dont nous disposons > sur l'impact de l'arthrose sur les écosystèmes naturels contemporains. > Cela contraste avec les études examinant les effets du changement > climatique sur la température. Il existe une abondante littérature > décrivant des études en laboratoire qui mesurent la sensibilité des > espèces à la température (p. ex. Freitas et al., 2010). Ces études de > sensibilité à la température ne sont généralement pas décrites comme > démontrant "l'effet du changement climatique". Les études documentant > l'effet du changement climatique cherchent à montrer (et parfois > réussissent à montrer) qu'un changement chez une espèce dans la nature a > été causé par un changement dans le climat de la Terre (p. ex. Johnston > et al., 2013 ; voir Parmesan et al., 2013 pour une discussion sur les > méthodes). -- La science se distingue de tous les autres modes de transmission des connaissances par une croyance impie : nous croyons que les experts sont faillibles, que les coutumes peuvent véhiculer toutes sortes d'erreurs, et qu'il faut vérifier, avec des expériences.