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 =?UTF-8?Q?robl=C3=A8me?=
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Le 10/04/2023 à 16:23, PaulAubrin a écrit :
> Le 10/04/2023 à 13:05, Perplexity a écrit :
>> JC Lavau vient de nous annoncer :
>> 
>>> Rappel :
>>> Fraude : nulle trace de corpus expérimental soutenant « acidification
>>> des océans »
>>> 
>>> https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/fraude-nulle-trace-de-corpus-152331
>> L'affirmation selon laquelle il n'y a aucune preuve expérimentale
>> soutenant l'acidification des océans est frauduleuse.
> 
> Permièrement  : Comme les concentrations en CO2 atmosphériques ont été 
> bien plus élevées aux ères géologiques anciennes, leur influence sur le 
> pH des eaux océaniques a varié (diminué).
> Deuxièmement : Plusieurs publications scientifiques  confirment ce que 
> vous dit JC Lavau. En voici une :
> https://doi.org/10.1093/icesjms/fsw085
> 
> Troisièmement : votre laïus ampoulé ne s'appuie sur rien. C'est une 
> mauvaise dissertation littéraire, des propos en l'air. Il vous fait 
> passer pour ce que vous êtes : un mec flou qui ne sait pas de quoi il 
> parle même s'il exprime sa nullité à peu près correctement.
> 
> https://doi.org/10.1093/icesjms/fsw085
> (traduction automatique)
> Les expériences de sensibilité au CO2 ne suffisent pas à démontrer un 
> effet de l'acidification des océans
> 
> 

La traduction automatique a introduit un parasite "arthrose" au lieu d'une 
calcification ou bio-calcification.
Editer !

> La littérature sur l'acidification des océans (OA) regorge d'études en 
> laboratoire qui font état de la sensibilité des espèces à la chimie des 
> carbonates de l'eau de mer dans les traitements expérimentaux comme d'un 
> "effet de l'OA". Je soutiens que cela est involontairement trompeur, car 
> ces études ne démontrent pas réellement un effet de l'OA, mais plutôt 
> une sensibilité au CO2. Documenter un effet de l'arthrose implique de 
> montrer un changement dans une espèce (par exemple, l'abondance ou la 
> distribution d'une population) comme conséquence des changements 
> anthropogéniques dans la chimie du carbonate marin. À ce jour, il n'y a 
> pas eu de démonstration sans ambiguïté d'un effet de l'arthrose 
> anthropique au niveau de la population, tel que ce terme est défini par 
> le GIEC.
> 
> 
> L'acidification des océans (OA) peut être définie comme la réduction du 
> pH des océans causée principalement (mais pas exclusivement) par 
> l'absorption du CO2 de l'atmosphère (GIEC, 2011). L'OA anthropique fait 
> référence à la réduction du pH des océans causée par l'homme et 
> constitue l'objet principal de la quasi-totalité des articles consacrés 
> à ce sujet. Pour démontrer un effet de l'arthrose anthropique sur une 
> espèce ou sur un seul individu à longue durée de vie, il faut démontrer 
> un changement dans l'espèce vivant à l'état sauvage en réponse aux 
> changements qui se sont produits et qui se produisent dans la chimie du 
> carbonate océanique. Ce critère de démonstration d'un effet biologique 
> de l'OA soulève trois questions essentielles : (i) une étude en 
> laboratoire peut-elle démontrer un effet de l'OA, (ii) quelles sont les 
> preuves nécessaires pour démontrer directement un effet de l'OA, et 
> (iii) un effet de l'OA a-t-il déjà été observé. Ce commentaire traite 
> principalement de la première question et de ses implications, avec une 
> brève incursion dans les deux autres sujets.
> 
> Les expériences de laboratoire visant à tester la sensibilité des 
> espèces à l'augmentation du CO2 sont un moyen courant d'évaluer les 
> effets potentiels de l'OA sur les organismes marins. Dans la 
> littérature, il est courant de désigner ces expériences comme l'étude de 
> "l'effet de l'OA". Un examen de 393 articles décrivant des expériences 
> de sensibilité au CO2 a révélé que ∼40 % d'entre eux comportaient une 
> variante de l'expression "effet de l'OA" dans le titre (base de données 
> de Busch et McElhany, en cours d'examen), et la majorité des 
> présentations au symposium sur l'OA de la réunion annuelle 2015 de 
> l'American Fisheries Society comportaient une variante de cette 
> expression dans le titre. Je soutiens que l'application de l'expression 
> "effet de l'OA" à des expériences censées documenter la sensibilité des 
> organismes à l'augmentation du CO2 est involontairement trompeuse parce 
> que l'expression implique que les changements dans la chimie des océans 
> qui se sont déjà produits ont affecté les espèces dans la nature. Les 
> expériences d'exposition en laboratoire ne montrent pas que l'espèce a 
> été affectée par une modification de la chimie des océans, mais 
> simplement qu'elle est sensible, en laboratoire, aux modifications 
> chimiques qui se produisent dans l'eau de mer en cas d'augmentation du 
> CO2. De même, les études instantanées montrant des performances 
> biologiques différentes dans des endroits où la chimie des carbonates 
> contemporains est différente ne démontrent pas directement l'effet d'un 
> changement de la chimie des océans (p. ex. Bednaršek et al., 2014). Bien 
> que les expériences en laboratoire et les observations spatiales soient 
> des approches essentielles pour prédire les effets potentiels de l'OA, 
> elles ne sont pas suffisantes pour démontrer un effet de l'OA.
> 
> La façon la plus directe de démontrer un effet de l'OA est de corréler 
> une série temporelle d'abondance ou d'autres caractéristiques des 
> espèces avec une série temporelle de changements dans la chimie du 
> carbonate océanique et de démontrer simultanément que le changement de 
> l'espèce (ou de l'individu à longue durée de vie) a été causé par le 
> changement dans la chimie du carbonate. Je n'ai connaissance d'aucune 
> étude mettant en corrélation des séries chronologiques biologiques et 
> chimiques contemporaines pour démontrer directement et sans ambiguïté un 
> effet causé par l'OA anthropique. L'absence de séries chronologiques 
> corrélées n'est pas une surprise pour les chercheurs en matière 
> d'arthrose : les ensembles de données biologiques et de chimie des 
> carbonates sont bruyants et courts. Il est difficile d'attribuer un 
> changement biologique exclusivement à l'AO plutôt qu'à d'autres 
> variables confondantes, comme la température ou les interactions 
> biologiques, compte tenu notamment des fortes corrélations entre la 
> chimie du carbonate et d'autres facteurs biologiques importants sur le 
> terrain (par exemple Juranek et al., 2009 ; Reum et al., 2014). En 
> outre, la modélisation de la chimie du carbonate marin historique et 
> projetée indique que les impacts biologiques les plus importants de l'OA 
> se produiront à l'avenir plutôt que dans un passé récent (Bopp et al., 
> 2013). Des études susceptibles de fournir une base de référence pour 
> l'évaluation d'un effet de l'AO commencent à s'accumuler pour quelques 
> espèces telles que les huîtres du Pacifique (Barton et al., 2012), les 
> ptéropodes (Bednaršek et al., 2014) et certains coraux (Manzello et al., 
> 2014 ; exemple de récif corallien dans Alin et al., 2015), mais des 
> séries chronologiques plus longues et des données supplémentaires sont 
> nécessaires pour mettre clairement en évidence un changement dans la 
> population de ces espèces sous l'effet de l'AO.
> 
> 
> D'une certaine manière, la question de la description des études en 
> laboratoire est une argutie sémantique. Après tout, les articles et les 
> présentations susmentionnés ont pour but de discuter des effets 
> potentiels de l'arthrose. Toutefois, l'utilisation de l'expression 
> "l'effet de l'arthrose" sans réserve a des implications importantes sur 
> la manière dont nous interprétons nos études et dont les connaissances 
> actuelles sur les risques de l'arthrose sont communiquées. En laissant 
> entendre que les études de sensibilité en laboratoire démontrent un 
> effet de l'arthrose, on surestime les informations dont nous disposons 
> sur l'impact de l'arthrose sur les écosystèmes naturels contemporains. 
> Cela contraste avec les études examinant les effets du changement 
> climatique sur la température. Il existe une abondante littérature 
> décrivant des études en laboratoire qui mesurent la sensibilité des 
> espèces à la température (p. ex. Freitas et al., 2010). Ces études de 
> sensibilité à la température ne sont généralement pas décrites comme 
> démontrant "l'effet du changement climatique". Les études documentant 
> l'effet du changement climatique cherchent à montrer (et parfois 
> réussissent à montrer) qu'un changement chez une espèce dans la nature a 
> été causé par un changement dans le climat de la Terre (p. ex. Johnston 
> et al., 2013 ; voir Parmesan et al., 2013 pour une discussion sur les 
> méthodes).



-- 
La science se distingue de tous les autres modes de 
transmission des connaissances par une croyance impie : nous croyons que 
les experts sont faillibles, que les coutumes peuvent véhiculer toutes 
sortes d'erreurs, et qu'il faut vérifier, avec des 
expériences.