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Le 27/10/2024 à 16:05, "Sh. Mandrake" a écrit :
> Le 27/10/2024 13:32:37 à JC_Lavau a wroté :
>> Le 27/10/2024 à 11:52, "Sh. Mandrake" a écrit :
>>> Le 27/10/2024 09:10:49 à robby a wroté :
>>>> Le 27/10/2024 à 05:45, Sh. Mandrake a écrit :
>>>>> Si la gravité est due à la masse d'un objet et si les photons n'ont pas
>>>>> de masse, comment pourrait pourraient-ils être soumis à la gravité ?
>>>>
>>>> ils n'ont pas de *masse au repos*, mais les effets de la gravité ne se 
>>>> limitent pas a la masse au repos.
>>>
>>> Je ne savais pas qu'on pouvait ne pas avoir de masse au repos et en
>>> avoir une quand on est en mouvement. Merci de cette précision.
>>> Mais une idée me vient : quand les photons sont-ils au repos ?
>> 
>> Tu n'en finis pas de te laisser piéger par le mythe des "particules" 
>> subrepticement entendues comme des petits grains, plus petits que la 
>> poussière mais grains quand même.
>> Ce mythe largement partagé est faux de A à Z.
>> A l'échelle microphysique, il n'existe aucun "grain".
>> Certes les photons existent, en tant qu'ondes individuelles, jamais en 
>> tant que "grains".
>> De même que notre espace macroscopique et notre temps macroscopique n'ont 
>> pas cours à l'échelle microphysique ; ce ne sont que des émergences 
>> statistiques. Roger Penrose l'avait démontré au temps où il se 
>> contentait de son domaine de compétence.
>> 
>> 
>> 
> Enfin une contribution qui donne un peu de perspective.
> Remarquez que ma question commençait par un « si... ».
> Ce qui signifie que je n'affirmais ni ne niais l'existence du photon. Ce
> qui m'intéressait était de comprendre, dans l'hypothèse où le grain de
> lumière n'existerait pas, pourquoi la lumière subissait l'attraction. Je
> crois comprendre de ce qui a été dit que les ondes sont aussi sujettes
> l'attraction. J'ai bon ?

De l'espace "vide" au sens d'une scène de théâtre vide quand ni les 
acteurs ni le décor n'y sont, ça n'existe pas. Il y a toujours des 
photons, des tas de neutrinos, et probablement tout un bruit de fond 
d'ondes brogliennes dans tout l'espace intersidéral. Même diluées, ces 
interactions élémentaires sont la texture même de l'"espace" (même en 
laboratoire d'ultra-basses températures). Rien d'étonnant à ce qu'un 
astre massif, là où justement se concentrent vachement plus 
d'interactions, déforme à son profit l'espace-temps. C'est cette 
déformation, mise sous forme géométrique tensorielle par Albert 
Einstein et Marcel Grossmannn, années 1915-1916, que nous avons pris 
l'habitude d'appeler "gravité".

Quant à la flèche du macro-temps, j'avais traité la question en 2020 à
https://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/la-fleche-du-macro-temps-ne-229835


-- 
La science se distingue de tous les autres modes de 
transmission des connaissances : nous CROYONS que les "experts" sont 
faillibles, que les traditions peuvent charrier toutes sortes de fables et 
d'erreurs, et qu'il faut vérifier, avec des expériences.