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Le 23/07/2023 à 16:22, Richard Verret a écrit :
> Une théorie cohérente ne peut donc se faire que dans le cadre d’un temps 
> absolu, ce qui est le cas de la mienne.

Les ploucs, vous êtes un siècle trop tard pour contester la Relativité 
d'Einstein. Car le corpus expérimental accumulé depuis est écrasant.

Années 1923-1930, on a eu Louis de Broglie, Erwin Schrödinger, P.A.M. 
Dirac pour fonder l'extension de la Relativité à toute la physique 
atomique, et à une large part de la physique nucléaire, sans compter le 
rayonnement synchrotron dont les applications présentes sont 
innombrables. Côté expérimentateurs, ne pas oublier Carl Ramsauer, John 
Sealy Townsend et V. A. Bailey en 1921, Arthur H. Compton en 1923, Clinton 
Davisson et Lester Germer (années 1923-1927),  et bien sûr tous les 
spectrographistes à commencer par Robert Bunsen et Gustav Kirchhoff vers 
1859.

Chaque photon absorbé ou émis par un atome ou une molécule apporte ou 
emporte exactement la différence de fréquence intrinsèque entre état 
final et état initial de l'émetteur ou de l'absorbeur. Prenons 
l’exemple de la molécule de monoxyde de carbone. Entre son état de 
base et son premier état excité en vibration longitudinale, elle peut 
absorber un photon infra-rouge de fréquence 65,05 THz ; c’est 
exactement le battement entre la fréquence intrinsèque de l’état 
final, et celle de l’état initial ; cette molécule, comme toutes les 
autres, et comme tous les atomes, est intrinsèquement une horloge 
atomique. Des détecteurs industriels de monoxyde CO sont construits sur 
ce principe de l’absorption spectrale spécifique à cette molécule. 
Des campagnes aériennes de mesures de la pollution au dessus de 
l’Europe ont utilisé ce genre de détecteurs spectraux.

Dans le cas d’une résonance Mössbauer, le photon transféré est le 
résultat d’un battement entre quatre états : final et initial du 
noyau émetteur, initial et final du noyau absorbeur. Ils se tiennent 
l’un l’autre en phase tout au long du transfert.

Dès qu'un gaz est à une température non nulle, chaque molécule a un 
écoulement du temps différent de celui des autres, mais là chacune des 
mesures dépend du repère choisi.


-- 
La science se distingue de tous les autres modes de 
transmission des connaissances : nous CROYONS que les "experts" sont 
faillibles, que les traditions peuvent charrier toutes sortes de fables et 
d'erreurs, et qu'il faut vérifier, avec des expériences.