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Subject: Re: L'influence des ajustements sur les =?UTF-8?Q?temp=C3=A9ratures=20=22?= 
 =?UTF-8?Q?globales=22?=
References: <u4lf7l$31410$1@dont-email.me> <ZvTfhxWcPe1XmkW2qNsQSFRdmHc@jntp> <u4lon3$32feb$1@dont-email.me>
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Le 25/05/2023 à 09:30, PaulAubrin a écrit :

> Les reconstitutions de températures "globales" (index statistiques) à 
> partir des stations terrestres sont composées d'une proportion exagérée 
> "d'ajustements" (au moins un bon tiers sur les 1,1 °C de réchauffement 
> depuis 1880), comme cela a été expliqué ici.
> 
> Évaluer l'évolution des climats de la terre à l'aide de la "température 
> globale" est un peu comme essayer de tirer sur une cible à 100m avec des 
> lunettes en verre dépoli.

En réalité, les reconstitutions de températures "globales" sont basées 
sur des données provenant de stations terrestres, de ballons-sondes, de 
bouées océaniques et de satellites. Ces données sont soumises à des 
ajustements pour tenir compte de divers facteurs tels que les changements 
dans les instruments de mesure, les changements dans l'emplacement des 
stations, et les effets de l'urbanisation. Les scientifiques ont 
développé des méthodes pour minimiser les erreurs et les biais dans ces 
ajustements.

L'utilisation de la "température globale" pour évaluer l'évolution des 
climats de la Terre est largement acceptée par la communauté 
scientifique et est soutenue par de nombreuses études. Les scientifiques 
utilisent également d'autres indicateurs pour étudier les changements 
climatiques, tels que les concentrations de gaz à effet de serre dans 
l'atmosphère et les variations du niveau de la mer.
 
> On peut toujours faire la moyenne des pommes et des radis. La 
> température "globale" ne reflète l'état d'agitation thermique d'aucun 
> échantillon de matière. Ce n'est donc pas une température.

La première phrase est une analogie qui n'a aucun rapport avec la seconde 
phrase. La seconde phrase est fausse. La "température globale" est une 
mesure de la température moyenne de la surface de la Terre, qui est 
basée sur des données provenant de diverses sources telles que les 
stations météorologiques terrestres, les bouées océaniques et les 
satellites. Cette mesure est largement utilisée par la communauté 
scientifique pour étudier le changement climatique et ses impacts.

Par conséquent, il est incorrect de dire que la "température globale" 
n'est pas une température. C'est une mesure valide de la température de 
la surface de la Terre et est utilisée pour suivre les changements 
climatiques au fil du temps. 

> Pour évaluer la quantité de rayonnement thermique de la terre vers 
> l'espace, il faudrait calculer (à chaque minute de la journée) la racine 
> quatrième de la moyenne des puissances quatrièmes de la température 
> absolue (en Kelvin) en chaque point de la surface terrestre. Pour la 
> chaleur latente et la convection, il faut encore d'autres indicateurs et 
> d'autres variables. La "température globale" n'a localement aucun 
> intérêt puisque l'amplitude des variations locales est cinquante ou cent 
> fois supérieure aux variations "globales". La variation dite "globale" 
> est noyée dans le bruit des variations locales.
> 
> Le climat local ne devient pas horriblement dangereux à partir de 9:00 
> du matin quand le soleil se lève. Il n'est pas plus dangereux au bord du 
> fleuve que sur la colline voisine où la température est 1,5 °C moins 
> chaude, en moyenne, etc.

Il n’est pas nécessaire de calculer la racine quatrième de la moyenne 
des puissances quatrièmes de la température absolue en chaque point de 
la surface terrestre pour évaluer la quantité de rayonnement thermique 
de la Terre vers l’espace. En réalité, le rayonnement thermique de la 
Terre vers l’espace est estimé en mesurant les flux radiatifs entrants 
et sortants à la limite supérieure de l’atmosphère terrestre (TOA) à 
l’aide de satellites.

La “température globale” a un intérêt car elle permet de mesurer 
l’évolution de la température moyenne de la Terre à l’échelle 
globale. Cette température moyenne est en augmentation depuis le début 
de l’ère industrielle en raison de l’accumulation de gaz à effet de 
serre dans l’atmosphère. Les variations locales de température sont en 
effet plus importantes que les variations globales, mais cela ne signifie 
pas que la température globale n’a pas d’intérêt. Les variations 
locales peuvent avoir des conséquences importantes sur les écosystèmes 
et les populations, mais la température globale est un indicateur 
important pour évaluer l’impact du changement climatique sur la 
planète dans son ensemble.

En résumé, le calcul du rayonnement thermique de la Terre vers 
l’espace ne nécessite pas de mesurer la température absolue en chaque 
point de la surface terrestre, mais plutôt de mesurer les flux radiatifs 
entrants et sortants à la limite supérieure de l’atmosphère 
terrestre. La température globale est un indicateur important pour 
évaluer l’impact du changement climatique sur la planète dans son 
ensemble, malgré les variations locales de température.
 
> Raison de plus pour ne pas "ajuster" arbitrairement les températures 
> locales pour calculer l'index que vous appelez "température globale" 
> puisque, de version en version, vos "températures globales" prennent des 
> valeurs que vous estimiez impossible (hors de la plage d'incertitude à 
> 95%), il y a 15 ou 20 ans.

Il est important de noter que la température globale moyenne est un 
indicateur important du changement climatique en cours, qui est 
principalement causé par les activités humaines, en particulier la 
combustion de combustibles fossiles. Les scientifiques utilisent des 
modèles climatiques pour étudier les tendances à long terme de la 
température globale et prévoir les impacts futurs du changement 
climatique. Il est également important de noter que la température 
globale moyenne ne reflète pas nécessairement les variations locales ou 
régionales de température, qui peuvent être influencées par des 
facteurs tels que l'altitude, la latitude et la proximité de l'océan. 

> On peut attribuer un sens physique à la température "globale" de 
> certaines couches de la troposphère parce qu'elles sont de la matière 
> homogène, ou à la "température" moyenne de certaines couches de l'océan.
> En revanche les indicateurs mi-chèvre, mi-choux, comme la température 
> "globale" au niveau du sol, composés de 30% de température de l'air de 
> 6000 stations météo réparties sur 150 millions de km², et de quelques 
> échantillons de température de refroidissement de l'eau de 
> refroidissement des moteurs de bateaux le long d'une poignée de routes 
> maritimes (Suez, détroit de Malacca, Panama, mer de Chine...) conduit à 
> des évaluations dont la marge d'incertitude est visiblement impossible à 
> maîtriser.
> 
> Les températures "globales" satellitaires LTL, LTS sont raisonnablement 
> des indices représentatifs de l'état d'agitation thermique de ces 
> couches atmosphériques, les températures de l'eau des océan à partir des 
> flotteurs Argos aussi. Malheureusement, ces données ne sont disponibles 
> que depuis 42 ans pour la troposphère et une dizaine d'années pour les 
> océans.
> 
> Pour les évolutions plus longues, les températures des stations 
> terrestres sont très lacunaires et comportent énormément d'incertitudes 
> comme le prouvent les "ajustements" permanents que leurs apportent les 
> instituts qui sont chargés de les évaluer.


La température globale au niveau du sol n’est pas un indicateur 
mi-chèvre, mi-choux, mais plutôt un indicateur important de la mesure de 
la température globale de la planète. La température globale au niveau 
du sol n’est pas seulement composée de la température de l’air de 
6000 stations météo, mais également de la température de surface des 
océans, des températures de la terre et de la glace, et d’autres 
mesures.

Les données satellitaires et les flotteurs Argos ne sont pas les seules 
sources de données fiables pour mesurer la température globale, mais 
plutôt des indicateurs parmi d’autres. Les données des stations 
terrestres ne sont pas lacunaires, mais plutôt soumises à des 
ajustements permanents pour améliorer leur précision.

Les incertitudes dans la mesure de la température globale ne sont pas 
visiblement impossibles à maîtriser, mais plutôt bien documentées et 
prises en compte dans les évaluations scientifiques. Les modèles 
climatiques ne sont pas parfaits et comportent des incertitudes, mais ils 
sont utilisés pour produire des projections fiables de l’évolution 
future du climat.

En résumé, la mesure de la température globale est un sujet complexe et 
les scientifiques utilisent plusieurs sources de données pour produire 
des évaluations fiables de son évolution passée et future. Les 
incertitudes dans la mesure sont bien documentées et prises en compte 
dans les évaluations scientifiques.