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Path: ...!news.mixmin.net!proxad.net!feeder1-2.proxad.net!usenet-fr.net!pasdenom.info!from-devjntp Message-ID: <e4K9TyDUfl3d34lCuDUK9WB9oJY@jntp> JNTP-Route: nemoweb.net JNTP-DataType: Article Subject: Re: =?UTF-8?Q?Lumi=C3=A8re=2C=20photon=2C=20ondes=20individuelles=20et=20?= =?UTF-8?Q?leurs=20collectivit=C3=A9s?= References: <vf9ogd$qot$1@rasp.pasdenom.info> <dUvWig6vHBh4Oe0lLmoBXo_zpaU@jntp> <vfbq40$m32$1@rasp.pasdenom.info> <URYZuBU965dszGGGvxu7tlS8JjQ@jntp> Newsgroups: fr.sci.physique JNTP-HashClient: fFVbk_j9_aD09aw2QOwlWAgotdQ JNTP-ThreadID: vf9ogd$qot$1@rasp.pasdenom.info JNTP-ReferenceUserID: 34@nemoweb.net JNTP-Uri: https://www.nemoweb.net/?DataID=e4K9TyDUfl3d34lCuDUK9WB9oJY@jntp User-Agent: Nemo/1.0 JNTP-OriginServer: nemoweb.net Date: Wed, 27 Nov 24 15:39:08 +0000 Organization: Nemoweb JNTP-Browser: Mozilla/5.0 (X11; Ubuntu; Linux x86_64; rv:132.0) Gecko/20100101 Firefox/132.0 Injection-Info: nemoweb.net; posting-host="8a0233ee6e6a709f29713e8f897284bd28371148"; logging-data="2024-11-27T15:39:08Z/9119995"; posting-account="34@nemoweb.net"; mail-complaints-to="julien.arlandis@gmail.com" JNTP-ProtocolVersion: 0.21.1 JNTP-Server: PhpNemoServer/0.94.5 MIME-Version: 1.0 Content-Type: text/plain; charset=UTF-8; format=flowed Content-Transfer-Encoding: 8bit X-JNTP-JsonNewsGateway: 0.96 From: =?UTF-8?Q?JC=5FLavau?= <jacques.lavau@free.fr> Bytes: 9721 Lines: 143 Le 24/10/2024 à 00:01, JC_Lavau a écrit : > Le 23/10/2024 à 23:33, "Sh. Mandrake" a écrit : >> Le 23/10/2024 22:48:01 à JC_Lavau a wroté : >>> Le 23/10/2024 à 04:54, "Sh. Mandrake" a écrit : >>>> Bonjour, >>>> >>>> Si la lumière n'est pas constituée de grains de lumière (photons) comme >>>> on l'a longtemps cru, comment expliquer que les rayons de lumière soient >>>> déviés à l'approche d'un corps suffisamment massif ? >>> >>> Je subodore que la flamewar qui a suivi s'éloigne quelque peu de la >>> question posée. >>> Et largement aussi de la réponse. >> >> C'est bien possible. Je ne pensais pas déclencher une telle tempête dans >> un verre d'eau. Si quelqu'un pouvait me donner une réponse clair, je lui >> en saurais gré. > > Oui, le cadre conceptuel indispensable est celui de la Relativité Générale : > les modifications de l'espace-temps par les corps massifs. Autour d'eux, > l'espace-temps n'est plus euclidien mais courbé, riemannien. > > Toutefois en 1916, Albert Einstein ne disposait pas de toutes les informations > indispensables sur les photons. Les deux guerroyeurs non plus n'en disposent > toujours pas, mais eux n'ont pas d'excuses en 2024. > > En 1916, Einstein croyait pour de bon que les photons fussent ponctuels et > granulaires. Il ignorait tout de leurs étendues possibles selon les cas. En > revanche, en 1916 il démontrait ce qui dérange beaucoup les vainqueurs de 1927, > toujours hégémoniques de nos jours : chaque photon est parfaitement > directionnel, et selon sa fréquence %nu ou ν, transfère toujours la quantité > de mouvement νh/c. > > On ne connaissait pas le radar en 1916, et tous ignoraient tout de la > directivité des antennes. Comment réaliser cette parfaite directivité avec une > antenne aussi dérisoire qu'un atome, des millions de fois plus petite que la > longueur d'onde ? Définitivement impossible. > > Cela ne s'arrange que dans le cadre de la microphysique subquantique > TRANSACTIONNELLE : la directivité prouvée par Einstein en 1916 est intrinsèque > à la transaction réussie entre un absorbeur et un émetteur. > > Définition : > > Tout photon a un absorbeur. > > Toute onde individuelle a un émetteur et un absorbeur. > > Dans les cas où l'un au moins de l'émetteur ou de l'absorbeur est tenu par des > règles de résonance « quantiques » (dépendantes du quantum de Planck > h, via l'équation d'onde de matière de Schrödinger et ses successeurs > l'équation de Pauli et surtout l'équation d'onde électronique de Dirac, 1928) > pour passer d'un état stationnaire à un autre état stationnaire, alors un > photon est une transaction réussie entre trois partenaires : un émetteur, un > absorbeur, et l'espace qui les sépare ou les milieux transparents ou > semi-transparents qui les séparent, qui transfère par des moyens > électromagnétiques un quantum de bouclage h, et une impulsion-énergie dont la > valeur dépend des repères respectifs de l'émetteur et de l'absorbeur (une > valeur pour chacun). > > Limites de la définition : on ne sait pas quantiser l'accélération d'un > électron par un champ électrique ni un champ magnétique. Échappent donc au > sous-domaine quantique l'accélération d'un électron dans un tube à vide, dans > un tube cathodique ou dans un microscope électronique, dans un accélérateur > linéaire ou circulaire, le rayonnement synchrotron, le rayonnement de freinage ou > « Bremsstrahlung » : absence d'états stationnaires à fréquence > définie avant/après. Dans le cas où les conditions aux limites sont quantiques, > l'impulsion (quantité de mouvement) transférée est hν/c dans le repère où la > fréquence ν est considérée. > > Quelques complications aussi : existence de transactions à cinq partenaires au > lieu de trois. > > Corollaire : dès l'instant où l'on tolère que les absorbeurs existent, pfuitt > ! Plus aucun besoin de s'hypnotiser sur les mythes de > fonction-d'onde-se-diluant-partout-à-la-fois ni de mystérieux > « collapse » ou « effondrement-de-la-fonction-d'onde ». Ces > mythes qui occupent les Göttingen-copenhaguistes durant des centaines d'heures > partent directement dans les poubelles de l'Histoire. > > > Bon alors, "grand" de combien, un seul photon ? ça dépend énormément... > > Ordres de grandeurs relatifs des longueurs d'ondes et des diamètres des apex ? > Cas du rayonnement Mössbauer du fer 57 : λ = 86,1 pm = 86 100 fm. Or le > diamètre connu de ce noyau est de l'ordre de 10 fm. D'où un ratio de 1 à 9 000 > environ du diamètre d'apex émetteur ou absorbeur à la longueur d'onde du photon > transmis. Or vu la définition ultra-fine en fréquence de ce photon, cela > implique quelques dix milliards à cent milliards d'oscillations de noyau entre > l'état final et l'état initial pour émettre tout un photon, ou le recevoir tout > entier. > > On peut recommencer le calcul pour telle raie jaune du sodium, et comparer au > diamètre connu du sodium dans les états concernés, ou pour la raie d'absorption > sélective du monoxyde de carbone à 65,05 Terahertz : 4,608 µm / 0,47 nm ≈ 10 > 000, à la précision près de ce diamètre de la molécule CO. On retombe bien > sur le même ordre de grandeur du ratio [longueur d'onde / diamètre d'apex]. > > La question suivante est de comparer cette longueur d'onde au trajet optique > total. Cas sévère du détecteur de monoxyde de carbone, avec environ 23 cm de > trajet optique total = 50 000 longueurs d'onde. Or dans un canal-fuseau de Fermat > entre émetteur et absorbeur, on prétend ne pas dépasser un quart de longueur > d'onde d'excédent de trajet, soit un sur deux cent mille. En lumière visible, on > serait dans les 500 000 longueurs d'onde pour le même trajet optique. > > Je suis en train de refaire le calcul géométrique de la largeur d'un > canal-fuseau de Fermat, donc tu n'auras pas ici son ordre de grandeur selon la > distance et la longueur d'onde. Disons que ça varie comme la racine carrée de la > longueur du trajet, c'est donc déjà astronomique. Il y a bien un haut et un bas > à proximité d'un astre lourd ; il y a bien un haut des fronts d'onde et un bas > des fronts d'onde, pour chaque front d'onde de chaque photon. Résultat des courses : Contre toute attente, le modèle géométrique hâtif datant de mai 1998, avec courbure constante, arcs de faisceau de cercles à points de base, est reconduit à l'identique, http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/GEOMETRIE_infond.htm et cette fois avec un argument physique implacable. Sauf que... Mes réserves et suspicions venaient des applications astronomiques : déjà sur une distance Terre-Lune, la largeur calculée du canal-fuseau de Fermat dans le visible atteint douze mètres, largement supérieure à la longueur de cohérence courante d'un photon dans le visible. Or aucun modèle physique concurrent n'apparaît à l'horizon. L'auto-contradiction venait de l'hypothèse tacite du caractère individuel de l'onde photonique, et cette individualité n'est plus qu'un rêve sur des distances astronomiques : les bosons réagissent entre eux et coopèrent. La frontière de chacun devient illusoire. L'espace traversé est un collectif bosonique. C'est cette coopération bosonique qui rend possible l'astronomie interférentielle à large base, mais qui peut souvent être négligée à l'échelle du laboratoire, du moins en optique incohérente. A l'échelle du laboratoire ? Résultat publié à https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/contrafactualite-penrose-elitzur-155565 mais le serveur refuse de servir l'article. Sauvegarde à : http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Contrafactualite_Penrose_Elitzur_Vaidman.html -- La science se distingue de tous les autres modes de transmission des connaissances : nous CROYONS que les "experts" sont faillibles, que les traditions peuvent charrier toutes sortes de fables et d'erreurs, et qu'il faut vérifier, avec des expériences.