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Message-ID: <e4K9TyDUfl3d34lCuDUK9WB9oJY@jntp>
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Subject: Re: =?UTF-8?Q?Lumi=C3=A8re=2C=20photon=2C=20ondes=20individuelles=20et=20?= 
 =?UTF-8?Q?leurs=20collectivit=C3=A9s?=
References: <vf9ogd$qot$1@rasp.pasdenom.info> <dUvWig6vHBh4Oe0lLmoBXo_zpaU@jntp> <vfbq40$m32$1@rasp.pasdenom.info>
 <URYZuBU965dszGGGvxu7tlS8JjQ@jntp>
Newsgroups: fr.sci.physique
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Bytes: 9721
Lines: 143

Le 24/10/2024 à 00:01, JC_Lavau a écrit :
> Le 23/10/2024 à 23:33, "Sh. Mandrake" a écrit :
>> Le 23/10/2024 22:48:01 à JC_Lavau a wroté :
>>> Le 23/10/2024 à 04:54, "Sh. Mandrake" a écrit :
>>>> Bonjour,
>>>>
>>>> Si la lumière n'est pas constituée de grains de lumière (photons) comme
>>>> on l'a longtemps cru, comment expliquer que les rayons de lumière soient
>>>> déviés à l'approche d'un corps suffisamment massif ?
>>> 
>>> Je subodore que la flamewar qui a suivi s'éloigne quelque peu de la 
>>> question posée.
>>> Et largement aussi de la réponse.
>> 
>> C'est bien possible. Je ne pensais pas déclencher une telle tempête dans
>> un verre d'eau. Si quelqu'un pouvait me donner une réponse clair, je lui
>> en saurais gré.
> 
> Oui, le cadre conceptuel indispensable est celui de la Relativité Générale : 
> les modifications de l'espace-temps par les corps massifs. Autour d'eux, 
> l'espace-temps n'est plus euclidien mais courbé, riemannien.
> 
> Toutefois en 1916, Albert Einstein ne disposait pas de toutes les informations 
> indispensables sur les photons. Les deux guerroyeurs non plus n'en disposent 
> toujours pas, mais eux n'ont pas d'excuses en 2024.
> 
> En 1916, Einstein croyait pour de bon que les photons fussent ponctuels et 
> granulaires. Il ignorait tout de leurs étendues possibles selon les cas. En 
> revanche, en 1916 il démontrait ce qui dérange beaucoup les vainqueurs de 1927, 
> toujours hégémoniques de nos jours : chaque photon est parfaitement 
> directionnel, et selon sa fréquence %nu ou ν, transfère toujours la quantité 
> de mouvement νh/c.
> 
> On ne connaissait pas le radar en 1916, et tous ignoraient tout de la 
> directivité des antennes. Comment réaliser cette parfaite directivité avec une 
> antenne aussi dérisoire qu'un atome, des millions de fois plus petite que la 
> longueur d'onde ? Définitivement impossible.
> 
> Cela ne s'arrange que dans le cadre de la microphysique subquantique 
> TRANSACTIONNELLE : la directivité prouvée par Einstein en 1916 est intrinsèque 
> à la transaction réussie entre un absorbeur et un émetteur.
> 
> Définition :
> 
> Tout photon a un absorbeur.
> 
> Toute onde individuelle a un émetteur et un absorbeur.
> 
> Dans les cas où l'un au moins de l'émetteur ou de l'absorbeur est tenu par des 
> règles de résonance «  quantiques  » (dépendantes du quantum de Planck 
> h, via l'équation d'onde de matière de Schrödinger et ses successeurs 
> l'équation de Pauli et surtout l'équation d'onde électronique de Dirac, 1928) 
> pour passer d'un état stationnaire à un autre état stationnaire, alors un 
> photon est une transaction réussie entre trois partenaires : un émetteur, un 
> absorbeur, et l'espace qui les sépare ou les milieux transparents ou 
> semi-transparents qui les séparent, qui transfère par des moyens 
> électromagnétiques un quantum de bouclage h, et une impulsion-énergie dont la 
> valeur dépend des repères respectifs de l'émetteur et de l'absorbeur (une 
> valeur pour chacun).
> 
> Limites de la définition : on ne sait pas quantiser l'accélération d'un 
> électron par un champ électrique ni un champ magnétique. Échappent donc au 
> sous-domaine quantique l'accélération d'un électron dans un tube à vide, dans 
> un tube cathodique ou dans un microscope électronique, dans un accélérateur 
> linéaire ou circulaire, le rayonnement synchrotron, le rayonnement de freinage ou 
> «  Bremsstrahlung  » : absence d'états stationnaires à fréquence 
> définie avant/après. Dans le cas où les conditions aux limites sont quantiques, 
> l'impulsion (quantité de mouvement) transférée est hν/c dans le repère où la 
> fréquence ν est considérée.
> 
> Quelques complications aussi : existence de transactions à cinq partenaires au 
> lieu de trois.
> 
> Corollaire : dès l'instant où l'on tolère que les absorbeurs existent, pfuitt 
> ! Plus aucun besoin de s'hypnotiser sur les mythes de 
> fonction-d'onde-se-diluant-partout-à-la-fois ni de mystérieux 
> «  collapse  » ou «  effondrement-de-la-fonction-d'onde  ». Ces 
> mythes qui occupent les Göttingen-copenhaguistes durant des centaines d'heures 
> partent directement dans les poubelles de l'Histoire.
> 
> 
> Bon alors, "grand" de combien, un seul photon ? ça dépend énormément...
> 
> Ordres de grandeurs relatifs des longueurs d'ondes et des diamètres des apex ? 
> Cas du rayonnement Mössbauer du fer 57 : λ = 86,1 pm = 86 100 fm. Or le 
> diamètre connu de ce noyau est de l'ordre de 10 fm. D'où un ratio de 1 à 9 000 
> environ du diamètre d'apex émetteur ou absorbeur à la longueur d'onde du photon 
> transmis. Or vu la définition ultra-fine en fréquence de ce photon, cela 
> implique quelques dix milliards à cent milliards d'oscillations de noyau entre 
> l'état final et l'état initial pour émettre tout un photon, ou le recevoir tout 
> entier.
> 
> On peut recommencer le calcul pour telle raie jaune du sodium, et comparer au 
> diamètre connu du sodium dans les états concernés, ou pour la raie d'absorption 
> sélective du monoxyde de carbone à 65,05 Terahertz : 4,608 µm / 0,47 nm ≈ 10 
> 000, à la précision près de ce diamètre de la molécule CO. On retombe bien 
> sur le même ordre de grandeur du ratio [longueur d'onde / diamètre d'apex].
> 
> La question suivante est de comparer cette longueur d'onde au trajet optique 
> total. Cas sévère du détecteur de monoxyde de carbone, avec environ 23 cm de 
> trajet optique total = 50 000 longueurs d'onde. Or dans un canal-fuseau de Fermat 
> entre émetteur et absorbeur, on prétend ne pas dépasser un quart de longueur 
> d'onde d'excédent de trajet, soit un sur deux cent mille. En lumière visible, on 
> serait dans les 500 000 longueurs d'onde pour le même trajet optique.
> 
> Je suis en train de refaire le calcul géométrique de la largeur d'un 
> canal-fuseau de Fermat, donc tu n'auras pas ici son ordre de grandeur selon la 
> distance et la longueur d'onde. Disons que ça varie comme la racine carrée de la 
> longueur du trajet, c'est donc déjà astronomique. Il y a bien un haut et un bas 
> à proximité d'un astre lourd ; il y a bien un haut des fronts d'onde et un bas 
> des fronts d'onde, pour chaque front d'onde de chaque photon.

Résultat des courses : Contre toute attente, le modèle géométrique 
hâtif datant de mai 1998, avec courbure constante, arcs de faisceau de 
cercles à points de base, est reconduit à l'identique, 
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/GEOMETRIE_infond.htm
et cette fois avec un argument physique implacable. Sauf que...

Mes réserves et suspicions venaient des applications astronomiques : 
déjà sur une distance Terre-Lune, la largeur calculée du canal-fuseau 
de Fermat dans le visible atteint douze mètres, largement supérieure à 
la longueur de cohérence courante d'un photon dans le visible. Or aucun 
modèle physique concurrent n'apparaît à l'horizon.

L'auto-contradiction venait de l'hypothèse tacite du caractère 
individuel de l'onde photonique, et cette individualité n'est plus qu'un 
rêve sur des distances astronomiques : les bosons réagissent entre eux 
et coopèrent. La frontière de chacun devient illusoire. L'espace 
traversé est un collectif bosonique.
C'est cette coopération bosonique qui rend possible l'astronomie 
interférentielle à large base, mais qui peut souvent être négligée à 
l'échelle du laboratoire, du moins en optique incohérente.

A l'échelle du laboratoire ? Résultat publié à 
https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/contrafactualite-penrose-elitzur-155565
mais le serveur refuse de servir l'article.
Sauvegarde à :
http://jacques.lavau.deonto-ethique.eu/Contrafactualite_Penrose_Elitzur_Vaidman.html

-- 
La science se distingue de tous les autres modes de 
transmission des connaissances : nous CROYONS que les "experts" sont 
faillibles, que les traditions peuvent charrier toutes sortes de fables et 
d'erreurs, et qu'il faut vérifier, avec des expériences.