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        Mon, 18 Sep 2023 14:01:25 -0700 (PDT)
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 2023 14:01:25 -0700 (PDT)
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Newsgroups: fr.sci.physique
Date: Mon, 18 Sep 2023 14:01:24 -0700 (PDT)
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Message-ID: <fd30c074-4b15-4a95-8d3a-4182eab9fe95n@googlegroups.com>
Subject: Re: Comprendre la notion de contraction des longueurs.
From: Yanick Toutain <yanicktoutain@gmail.com>
Injection-Date: Mon, 18 Sep 2023 21:01:25 +0000
Content-Type: text/plain; charset="UTF-8"
Content-Transfer-Encoding: quoted-printable
Bytes: 9142
Lines: 134

Le lundi 18 septembre 2023 =C3=A0 22:11:24 UTC+2, Python a =C3=A9crit=C2=A0=
:
> Le 18/09/2023 =C3=A0 21:52, Dr. Richard "Hachel" Lengrand a =C3=A9crit :=
=20
> > Le 18/09/2023 =C3=A0 21:27, Yanick Toutain a =C3=A9crit :=20
> >=20
> >> Un corps n'a qu'une seule vitesse.=20
> >=20
> > Mesur=C3=A9e par qui ou quoi?=20
> >=20
> > Attention =C3=A0 ne pas faire la confusion entre vitesses r=C3=A9elles =
et vitesses=20
> > absolue.=20
> >=20
> > Je parle beaucoup de vitesses r=C3=A9elles, et c'est l'un des ma=C3=AEt=
res piliers=20
> > de ma vision des choses.=20
> >=20
> > Il ne faut pas confondre avec la notion de vitesse absolue de Yanick=20
> > Toutain.=20
> > Une sorte de vitesse absolue dans le vide immuable.=20
> > Si cela existait, on pourrait poser (notion de vitesse absolue Va),=20
> > Va1+Va2=3DVa3.=20
> >=20
> > Or, cette notion absolue n'existe pas.=20
> >=20
> > Quant aux vitesses r=C3=A9elles, elles existent, =C3=A9videmment, mais =
elles sont=20
> > aussi relatives que les vitesses observables.=20
> >=20
> > J'ai donn=C3=A9 l'=C3=A9quation de leur addition g=C3=A9n=C3=A9rale, et=
 l'on voit fort bien=20
> > qu'elles n'ont rien =C3=A0 voir avec des vitesses absolues, ni qu'elles=
 ne=20
> > s'additionnent pas de mani=C3=A8re simple comme on pourrait le faire po=
ur des=20
> > vitesses absolues si elles existaient.=20
> >=20
> > <http://news2.nemoweb.net/jntp?wpVHW9gP84a65SzuIvLYiBn8plg@jntp/Data.Me=
dia:1>
> C'est compl=C3=A8tement idiot comme r=C3=A9flexion... Mais bon, Lengrand =
n'est pas=20
> =C3=A0 =C3=A7a pr=C3=A8s... M=C3=AAme en physique newtonienne (*) o=C3=B9=
 s'appliquent les=20
> transformations de Galil=C3=A9e et o=C3=B9 la composition des vitesses=20
> est w =3D u + v il n'y a pas de r=C3=A9f=C3=A9rentiel fixe absolu.=20
>=20
> (*) Et oui, camarade Toutain, Newton a surd=C3=A9termin=C3=A9 sa th=C3=A9=
orie dans la=20
> partie liminaire des Principiae, et il le savait comme ses notes le=20
> montre.

 Avant de donner des titres, les positivistes ignares devraient en =C3=A9tu=
dier le contenu pour =C3=A9viter d'appara=C3=AEtre comme arrogants incultes=
=20

Isaac Newton, PRINCIPES MATH=C3=89MATIQUES DE LA PHILOSOPHIE NATURELLE. Tit=
re original: Philosophiae Naturalis Principia Mathematica. Londres, 1687. T=
OME I. Par feue Madame la Marquise du Chastellet. Paris: Dessaint & Saillan=
t et Lambert, Imprimeurs, 1759, Tome I, 437 pp
http://classiques.uqac.ca/classiques/newton_isaac/principes_math_philo_natu=
relle/principes_philo_naturelle_t1.html

 SCHOLIE. Je viens de faire voir le sens que je donne dans cet Ouvrage =C3=
=A0 des termes qui ne sont pas commun=C3=A9ment usit=C3=A9s. Quant =C3=A0 c=
eux de temps, d=E2=80=99espace, de lieu et de mouvement, ils sont connus de=
 tout le monde ; mais il faut remarquer que pour n=E2=80=99avoir consid=C3=
=A9r=C3=A9 ces quantit=C3=A9s que par leurs relations =C3=A0 des choses sen=
sibles, on est tomb=C3=A9 dans plusieurs erreurs. Pour les =C3=A9viter, il =
faut distinguer le temps, l=E2=80=99espace, le lieu, et le mouvement, en ab=
solus et relatifs, vrais et apparents, math=C3=A9matiques et vulgaires.

 I. Le temps absolu, vrai et math=C3=A9matique, sans relation =C3=A0 rien d=
=E2=80=99ext=C3=A9rieur, coule uniform=C3=A9ment, et s=E2=80=99appelle dur=
=C3=A9e. Le temps relatif, apparent et vulgaire, est cette mesure sensible =
et externe d=E2=80=99une partie de dur=C3=A9e quelconque (=C3=A9gale ou in=
=C3=A9gale) prise du mouvement : telles sont les mesures d=E2=80=99heures, =
de jours, de mois, et c=E2=80=99est ce dont on se sert ordinairement =C3=A0=
 la place du temps vrai.=20

II. L=E2=80=99espace absolu, sans relation aux choses externes, demeure tou=
jours similaire et immobile. L=E2=80=99espace relatif est cette mesure ou d=
imension mobile de l=E2=80=99espace absolu, laquelle tombe sous nos sens pa=
r sa relation aux corps, et que le vulgaire confond avec l=E2=80=99espace i=
mmobile. C=E2=80=99est ainsi, par exemple, qu=E2=80=99un espace, pris au-de=
dans de la Terre ou dans le ciel, est d=C3=A9termin=C3=A9 par la situation =
qu=E2=80=99il a =C3=A0 l=E2=80=99=C3=A9gard de la Terre. L=E2=80=99espace a=
bsolu et l=E2=80=99espace relatif sont les m=C3=AAmes d=E2=80=99esp=C3=A8ce=
 et de grandeur ; mais ils ne le sont pas toujours de nombre ; car, par exe=
mple, lorsque la Terre change de place dans l=E2=80=99espace, l=E2=80=99esp=
ace qui contient notre air demeure le m=C3=AAme par rapport =C3=A0 la Terre=
, quoique l=E2=80=99air occupe n=C3=A9cessairement les diff=C3=A9rentes par=
ties de l=E2=80=99espace dans lesquelles il passe, et qu=E2=80=99il en chan=
ge r=C3=A9ellement sans cesse Isaac Newton, Principes math=C3=A9matiques de=
 la philosophie naturelle D=C3=A9finition. Axiomes ou Lois du Mouvement=20

III. Le lieu est la partie de l=E2=80=99espace occup=C3=A9e par un corps, e=
t par rapport =C3=A0 l=E2=80=99espace, il est ou relatif ou absolu. Je dis =
que le lieu est une partie de l=E2=80=99espace, et non pas simplement la si=
tuation du corps, ou la superficie qui l=E2=80=99entoure : car les solides =
=C3=A9gaux ont toujours des lieux =C3=A9gaux, quoique leurs superficies soi=
ent souvent in=C3=A9gales, =C3=A0 cause de la dissemblance de leurs formes,=
 les situations, =C3=A0 parler exactement, n=E2=80=99ont point de quantit=
=C3=A9, ce sont plut=C3=B4t des affections des lieux, que des lieux proprem=
ent dits. De m=C3=AAme que le mouvement ou la translation du tout hors de s=
on lieu est la somme des mouvements ou des translations des parties hors du=
 leur ; ainsi le lieu du tout est la somme des lieux de toutes les parties,=
 et ce lieu doit =C3=AAtre interne, et =C3=AAtre dans tout le corps entier =
(et propterea internus et in corpore toto).=20

IV. Le mouvement absolu est la translation des corps d=E2=80=99un lieu abso=
lu dans un autre lieu absolu, et le mouvement relatif est la translation d=
=E2=80=99un lieu relatif dans un autre lieu relatif ; ainsi dans un vaissea=
u pouss=C3=A9 par le vent, le lieu relatif d=E2=80=99un corps est la partie=
 du vaisseau dans laquelle ce corps se trouve, ou l=E2=80=99espace qu=E2=80=
=99il occupe dans la cavit=C3=A9 du vaisseau ; et cet espace se meut avec l=
e vaisseau ; et le repos relatif de ce corps est sa permanence dans la m=C3=
=AAme partie de la cavit=C3=A9 du vaisseau. Mais le repos vrai du corps est=
 sa permanence dans la partie de l=E2=80=99espace immobile, o=C3=B9 l=E2=80=
=99on suppose que se meut le vaisseau et tout ce qu=E2=80=99il contient. Ai=
nsi, si la Terre =C3=A9tait en repos, le corps qui est dans un repos relati=
f dans le vaisseau aurait un mouvement vrai et absolu, dont la vitesse sera=
it =C3=A9gale =C3=A0 celle qui emporte le vaisseau sur la surface de la Ter=
re ; mais la Terre se mouvant dans l=E2=80=99espace, le mouvement vrai et a=
bsolu de ce corps est compos=C3=A9 du mouvement vrai de la Terre dans l=E2=
=80=99espace immobile, et du mouvement relatif du vaisseau sur la surface d=
e la Terre ; et si le corps avait un mouvement relatif dans le vaisseau, so=
n mouvement vrai et absolu serait compos=C3=A9 de son mouvement relatif dan=
s le vaisseau, du mouvement relatif du vaisseau sur la Terre, et du mouveme=
nt vrai de la Terre dans l=E2=80=99espace absolu. Quant au mouvement relati=
f de ce corps sur la Terre, il serait form=C3=A9 dans ce cas de son mouveme=
nt relatif dans le vaisseau, et du mouvement relatif du vaisseau sur la Ter=
re. En sorte que si la partie de la Terre o=C3=B9 se trouve ce vaisseau ava=
it un mouvement vrai vers l=E2=80=99orient, avec une vitesse divis=C3=A9e e=
n 10 010 parties : que le vaisseau f=C3=BBt empor