Deutsch   English   Français   Italiano  
<hapdN.55193$4V5b.49543@fx03.ams4>

View for Bookmarking (what is this?)
Look up another Usenet article

Path: ...!npeer.as286.net!npeer-ng0.as286.net!peer03.ams1!peer.ams1.xlned.com!news.xlned.com!peer03.ams4!peer.am4.highwinds-media.com!news.highwinds-media.com!fx03.ams4.POSTED!not-for-mail
MIME-Version: 1.0
User-Agent: Mozilla Thunderbird
Subject: =?UTF-8?Q?Re=3A_Les_calembredaines_findumondistes=2C_ne_sont_que_la?=
 =?UTF-8?Q?_partie_du_mensonge_Lib=C3=A9ral_destin=C3=A9e_aux_petits_bourgeo?=
 =?UTF-8?Q?is_occidentaux=2E?=
Newsgroups: fr.soc.environnement
References: <kth1inFitpdU1@mid.individual.net>
 <8828ae98-d124-4aeb-b5ac-9a7edaac0b69n@googlegroups.com>
 <qDXcN.100102$MwE9.12370@fx04.ams4>
 <f453050e-df04-4c89-8132-7fb16c782289n@googlegroups.com>
Content-Language: fr
From: Paul Aubrin <paul.aubrin@invalid.org>
In-Reply-To: <f453050e-df04-4c89-8132-7fb16c782289n@googlegroups.com>
Content-Type: text/plain; charset=UTF-8; format=flowed
Content-Transfer-Encoding: 8bit
Lines: 438
Message-ID: <hapdN.55193$4V5b.49543@fx03.ams4>
X-Complaints-To: abuse@eweka.nl
NNTP-Posting-Date: Sun, 10 Dec 2023 20:26:53 UTC
Organization: Eweka Internet Services
Bytes: 27610
Date: Sun, 10 Dec 2023 21:26:52 +0100
X-Received-Bytes: 27483
X-Original-Bytes: 27339

Le 10/12/2023 à 20:56, Canta Galet a écrit :
> Le samedi 9 décembre 2023 à 11:50:00 UTC+1, Paul Aubrin a écrit :
>> Le 08/12/2023 à 23:27, Canta Galet a écrit :
>>>> Le Libéralisme règne sur le monde du mensonge concerté, et il a même
>>>> réussi à transformer le mensonge en métier.
>>> Arrête ton char Cardinul, tu vas finir par nous parler des billets de 50 euros à faire tamponner pour qu'ils valent 25% de moins.
>> Parfois, Canta Galette, je me demande si vous ne travaillez pas en
>> rapport avec le journalisme. Si certains d'entre eux sont simplement
>> ignorants (par nécessité, ils doivent traiter de sujets qu'ils ne
>> maîtrisent pas). D'autres sont carrément et délibérément menteurs. Ils
>> sont d'ailleurs payés pour cela.
> 
> Rassurez-vous, dans le domaine du mensonge, de l'affabulation, du colportage de données tronquées et savamment utilisées pour noyez le poisson, vous êtes imbatable.

Vous remarquerez, si vous êtes honnête, que je joins très souvent des 
documents, souvent des publications scientifiques, pour étayer mes 
points de vue.

> Tenez racontez-nous les températures record du mois de juin relevées dans une nuit du mois d'août à la Réunion.
Mais c'est vous qui avez inventé ce sketch.

> Ou encore ces études scientifiques publiées par les urologues de Clintel auxquelles vous ne cessez de faire référence et que personne au monde n'a jamais vues.

Certains urologues ont parfaitement (contrairement à vous) les 
connaissances en physique et en chimie de détecter les mensonges dans le 
discours pseudo-scientifique du GIEC. C'est d'ailleurs le cas de bien 
des personnes d'autres spécialités. Prenez, par exemple, le cas de Steve 
McIntire. Il s'est intéressé d'abord aux multiples erreurs statistiques 
d'une célèbre publication phare du GIEC. C'était sa spécialité. Puis il 
s'est intéressé aux séries de données de la publication en question au 
point de développer une compétence assez pointue en paléo-climatologie.
> 
> Dormez tranquille, votre statut de monsieur pipi du climat n'est pas prêt de vous être retiré ni ravi par quiconque.

Nos professeurs aimaient dire qu'à la fin de notre cursus, nous avions 
acquis les connaissances de l'équivalent de 6 ou 7 maîtrises de physique 
(plus une solide pratique des laboratoires). En année de spécialisation, 
je me suis aperçu que c'était parfaitement plausible. Bien que je n'ai 
utilisé qu'une très faible partie de tout ce que l'on m'avait appris 
dans mon activité professionnelle, j'ai toujours conservé un vif intérêt 
pour la physique. Certaines affirmations courantes sur "l'effet de 
serre" m'ont parues bizarres et j'ai creusé le sujet. Je suis tombé sur 
l'excellent site (aujourd'hui fermé) appelé "pensée unique pour les 
scientifiques" qui presque chaque semaine réfutait les bobards de 
certains climatologues activistes. Cela m'a donné l'habitude de 
vérifier, dans les séries de données, ou dans les publications 
scientifiques si les affirmations des types comme vous étaient fondées 
ou non. Je n'ai aucun doute que même un urologue peut facilement 
s'assurer que vous racontez 95% de bobards.

Un petit exemple de ce que l'on trouvait sur le site "pensée unique", 
c'est nettement mieux étayé que du Canta-Galet :

https://web.archive.org/web/20181205030943/http://www.pensee-unique.fr/paroles.html

"Katharine Hayhoe, Ph.D (NdT : photo ci-contre ajoutée par l'auteur de 
PU), qui a écrit l'article AITSE du mois de Décembre "Changement 
climatique : d'origine anthropique ou non ? " est une spécialiste des 
hayhoesciences atmosphériques et directeur du Centre des sciences du 
climat à la Texas Tech University. Elle est l'auteur principal de 
l'ouvrage «A Climate for Change: Global Warming Facts for Faith-Based 
décisions".
Pour ma part, je suis un chercheur géologue expérimenté qui a publié 
plus de 100 articles revus par des pairs sur des sujets 
paléo-environnementaux et paléo-climatiques et également l'auteur d'un 
livre "Le climat: le Contre-Consensus".

De toute évidence, le Dr Hayhoe et moi-même sommes tous deux des 
scientifiques professionnels crédibles. Compte tenu de notre formation 
et de nos spécialisations dans le domaine de la recherche, nous sommes 
donc compétents pour évaluer les éléments de preuve concernant le 
réchauffement planétaire dangereux dont le Groupe d'experts 
intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) affirme qu'il est 
causé par les émissions industrielles de dioxyde de carbone.
Pourtant, à la fin de son article, le Dr Hayhoe recommande, en 
complément, la lecture des sites RealClimate.org et 
SkepticalScience.com, alors que pour ma part, au début de mon propre 
article je vous renvoie à la lecture des carterbooksites 
wattsupwiththat.com et www.thegwpf.org (Global Warming Policy 
Foundation). Pour les lecteurs avertis, cela indique immédiatement que 
le Dr Hayhoe et moi avons des avis diamétralement opposés sur la 
question du réchauffement climatique.

Le public, au sens large, à généralement beaucoup de mal à comprendre 
qu'un tel désaccord puisse exister entre deux personnes aussi qualifiées 
sur un sujet scientifique, un désaccord qui se manifeste également de 
manière plus générale par l'existence de groupes équivalents de 
scientifiques qui soutiennent ou s'opposent aux points de vue du GIEC 
sur le réchauffement climatique (d'origine humaine) dangereux (DAGW) .

Dans cet article je vais essayer de résumer quels sont les points de 
désaccord essentiels qui existent entre ces deux groupes de 
scientifiques, et de montrer comment sa représentation dans le domaine 
public a été déformée.
..
Un terrain d'entente entre les protagonistes du DAGW

Bien que vous ne puissiez pas le savoir au vu de la nature antagoniste 
des discussions publiques sur le réchauffement climatique, un large 
accord scientifique et une interprétation partagée existe entre presque 
tous les scientifiques qui s'occupent de la question. Le terrain 
d'entente, dont une grande partie a été mentionnée par le Dr Hayhoe dans 
son article, inclut :
· Que le climat a toujours changé et changera toujours,
· Que le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre qui réchauffe la 
partie inférieure de l'atmosphère,
· Que les émissions humaines s'accumulent dans l'atmosphère,
· Que le réchauffement de la planète d'environ 0,5° C s'est produite 
dans le courant du XXe siècle, mais
· Que le réchauffement climatique a cessé au cours des 15 dernières années.

La controverse scientifique sur le DAGW ne concerne donc en rien ce qui 
est mentionné ci-dessus. En revanche, elle relève, dans sa 
quasi-totalité, de trois questions différentes, quoique connexes, qui 
sont les suivantes :

· La quantité de réchauffement net qui est, ou sera, produit par les 
émissions anthropiques,
· La question de savoir s'il existe une preuve réelle qui démontre 
l'existence d'un réchauffement anthropique dangereux au cours des 50 
dernières années, et,
· La question de savoir si les modèles informatiques du GIEC peuvent 
fournir des prévisions climatiques précises pour les 100 prochaines années.

Les réponses du Dr Hayhoe à ces questions seraient probablement du genre 
: substantielle, beaucoup, oui. Mes réponses seraient: insignifiante, 
aucune et aucune.
Qu'est ce qui peut expliquer des réponses aussi différentes alors qu'on 
est confronté à un ensemble d'observations climatiques sur lesquelles on 
est massivement d'accord ?

Comment fonctionne la science ?

Les controverses sur le réchauffement climatique, ou plus généralement 
sur le changement climatique, sont une affaire qui relève de la science. 
La science traite de faits, d'expériences et de représentations 
numériques du monde naturel qui nous entoure. La science ne prend pas en 
compte les émotions, les croyances ou la politique, mais elle s'efforce 
plutôt d'analyser les questions sans parti pris et de façon objective, 
de sorte que dans l'examen d'un ensemble de faits donnés, deux 
praticiens différents peuvent aboutir à la même interprétation : Oui, je 
suis conscient de l'ironie de cette déclaration dans le contexte actuel.

Ce qui nous amène à la question du rasoir d'Occam et à l'hypothèse zéro 
(NdT : "Null hypothesis" en anglais. Expliqué ci-dessous). Guillaume 
d'Occam (1285-1347) était un moine franciscain anglais et philosophe à 
qui est attribué le dicton «Pluralitas non est ponenda sine 
necessitate», qui signifie «La pluralité ne doit pas être invoquée sans 
nécessité». Ceci est un rappel succinct du principe de simplicité ou de 
parcimonie, qui a d'abord été développé par Aristote et qui en est venu, 
aujourd'hui, à sous-tendre toute la démarche scientifique.

L'expression «Rasoir d'Occam» est généralement utilisée comme raccourci 
pour représenter l'hypothèse scientifique fondamentale de la simplicité. 
Pour expliquer un ensemble donné d'observations du monde naturel, la 
méthode scientifique procède par la mise en oeuvre, en tout premier, de 
l'explication la plus simple possible (hypothèse) qui peut expliquer les 
faits connus. Cette explication simple, appelée hypothèse zéro, devient 
alors l'interprétation hypothétique jusqu'à ce que d'autres faits 
apparaissent qui nécessitent une modification de l'hypothèse initiale, 
ou qui, peut-être, peuvent même l'invalider complètement.
Compte tenu de la grande variabilité naturelle manifestée par les 
données climatiques, et de l'incapacité à ce jour d'y sélectionner ou 
d'y identifier un signal anthropique, la bonne hypothèse est l'hypothèse 
zéro - parce qu'elle est la plus simple qui soit compatible avec les 
faits connus - qui est que les changements climatiques globaux sont 
présumés être d'origine naturelle, au moins jusqu'à ce que des preuves 
spécifiques parviennent à démontrer la causalité anthropique.

C'est une des caractéristiques les plus extraordinaires du GIEC que les 
études qui y sont en faveur, procèdent d'une inversion (injustifiée) de 
l'hypothèse zéro - à savoir que les changements climatiques globaux sont 
présumés résulter des émissions anthropiques de dioxyde de carbone, au 
moins jusqu'à ce qu'une preuve spécifique indique le contraire.
========== REMAINDER OF ARTICLE TRUNCATED ==========