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Si certains d'entre eux sont simplement >> ignorants (par nécessité, ils doivent traiter de sujets qu'ils ne >> maîtrisent pas). D'autres sont carrément et délibérément menteurs. Ils >> sont d'ailleurs payés pour cela. > > Rassurez-vous, dans le domaine du mensonge, de l'affabulation, du colportage de données tronquées et savamment utilisées pour noyez le poisson, vous êtes imbatable. Vous remarquerez, si vous êtes honnête, que je joins très souvent des documents, souvent des publications scientifiques, pour étayer mes points de vue. > Tenez racontez-nous les températures record du mois de juin relevées dans une nuit du mois d'août à la Réunion. Mais c'est vous qui avez inventé ce sketch. > Ou encore ces études scientifiques publiées par les urologues de Clintel auxquelles vous ne cessez de faire référence et que personne au monde n'a jamais vues. Certains urologues ont parfaitement (contrairement à vous) les connaissances en physique et en chimie de détecter les mensonges dans le discours pseudo-scientifique du GIEC. C'est d'ailleurs le cas de bien des personnes d'autres spécialités. Prenez, par exemple, le cas de Steve McIntire. Il s'est intéressé d'abord aux multiples erreurs statistiques d'une célèbre publication phare du GIEC. C'était sa spécialité. Puis il s'est intéressé aux séries de données de la publication en question au point de développer une compétence assez pointue en paléo-climatologie. > > Dormez tranquille, votre statut de monsieur pipi du climat n'est pas prêt de vous être retiré ni ravi par quiconque. Nos professeurs aimaient dire qu'à la fin de notre cursus, nous avions acquis les connaissances de l'équivalent de 6 ou 7 maîtrises de physique (plus une solide pratique des laboratoires). En année de spécialisation, je me suis aperçu que c'était parfaitement plausible. Bien que je n'ai utilisé qu'une très faible partie de tout ce que l'on m'avait appris dans mon activité professionnelle, j'ai toujours conservé un vif intérêt pour la physique. Certaines affirmations courantes sur "l'effet de serre" m'ont parues bizarres et j'ai creusé le sujet. Je suis tombé sur l'excellent site (aujourd'hui fermé) appelé "pensée unique pour les scientifiques" qui presque chaque semaine réfutait les bobards de certains climatologues activistes. Cela m'a donné l'habitude de vérifier, dans les séries de données, ou dans les publications scientifiques si les affirmations des types comme vous étaient fondées ou non. Je n'ai aucun doute que même un urologue peut facilement s'assurer que vous racontez 95% de bobards. Un petit exemple de ce que l'on trouvait sur le site "pensée unique", c'est nettement mieux étayé que du Canta-Galet : https://web.archive.org/web/20181205030943/http://www.pensee-unique.fr/paroles.html "Katharine Hayhoe, Ph.D (NdT : photo ci-contre ajoutée par l'auteur de PU), qui a écrit l'article AITSE du mois de Décembre "Changement climatique : d'origine anthropique ou non ? " est une spécialiste des hayhoesciences atmosphériques et directeur du Centre des sciences du climat à la Texas Tech University. Elle est l'auteur principal de l'ouvrage «A Climate for Change: Global Warming Facts for Faith-Based décisions". Pour ma part, je suis un chercheur géologue expérimenté qui a publié plus de 100 articles revus par des pairs sur des sujets paléo-environnementaux et paléo-climatiques et également l'auteur d'un livre "Le climat: le Contre-Consensus". De toute évidence, le Dr Hayhoe et moi-même sommes tous deux des scientifiques professionnels crédibles. Compte tenu de notre formation et de nos spécialisations dans le domaine de la recherche, nous sommes donc compétents pour évaluer les éléments de preuve concernant le réchauffement planétaire dangereux dont le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) affirme qu'il est causé par les émissions industrielles de dioxyde de carbone. Pourtant, à la fin de son article, le Dr Hayhoe recommande, en complément, la lecture des sites RealClimate.org et SkepticalScience.com, alors que pour ma part, au début de mon propre article je vous renvoie à la lecture des carterbooksites wattsupwiththat.com et www.thegwpf.org (Global Warming Policy Foundation). Pour les lecteurs avertis, cela indique immédiatement que le Dr Hayhoe et moi avons des avis diamétralement opposés sur la question du réchauffement climatique. Le public, au sens large, à généralement beaucoup de mal à comprendre qu'un tel désaccord puisse exister entre deux personnes aussi qualifiées sur un sujet scientifique, un désaccord qui se manifeste également de manière plus générale par l'existence de groupes équivalents de scientifiques qui soutiennent ou s'opposent aux points de vue du GIEC sur le réchauffement climatique (d'origine humaine) dangereux (DAGW) . Dans cet article je vais essayer de résumer quels sont les points de désaccord essentiels qui existent entre ces deux groupes de scientifiques, et de montrer comment sa représentation dans le domaine public a été déformée. .. Un terrain d'entente entre les protagonistes du DAGW Bien que vous ne puissiez pas le savoir au vu de la nature antagoniste des discussions publiques sur le réchauffement climatique, un large accord scientifique et une interprétation partagée existe entre presque tous les scientifiques qui s'occupent de la question. Le terrain d'entente, dont une grande partie a été mentionnée par le Dr Hayhoe dans son article, inclut : · Que le climat a toujours changé et changera toujours, · Que le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre qui réchauffe la partie inférieure de l'atmosphère, · Que les émissions humaines s'accumulent dans l'atmosphère, · Que le réchauffement de la planète d'environ 0,5° C s'est produite dans le courant du XXe siècle, mais · Que le réchauffement climatique a cessé au cours des 15 dernières années. La controverse scientifique sur le DAGW ne concerne donc en rien ce qui est mentionné ci-dessus. En revanche, elle relève, dans sa quasi-totalité, de trois questions différentes, quoique connexes, qui sont les suivantes : · La quantité de réchauffement net qui est, ou sera, produit par les émissions anthropiques, · La question de savoir s'il existe une preuve réelle qui démontre l'existence d'un réchauffement anthropique dangereux au cours des 50 dernières années, et, · La question de savoir si les modèles informatiques du GIEC peuvent fournir des prévisions climatiques précises pour les 100 prochaines années. Les réponses du Dr Hayhoe à ces questions seraient probablement du genre : substantielle, beaucoup, oui. Mes réponses seraient: insignifiante, aucune et aucune. Qu'est ce qui peut expliquer des réponses aussi différentes alors qu'on est confronté à un ensemble d'observations climatiques sur lesquelles on est massivement d'accord ? Comment fonctionne la science ? Les controverses sur le réchauffement climatique, ou plus généralement sur le changement climatique, sont une affaire qui relève de la science. La science traite de faits, d'expériences et de représentations numériques du monde naturel qui nous entoure. La science ne prend pas en compte les émotions, les croyances ou la politique, mais elle s'efforce plutôt d'analyser les questions sans parti pris et de façon objective, de sorte que dans l'examen d'un ensemble de faits donnés, deux praticiens différents peuvent aboutir à la même interprétation : Oui, je suis conscient de l'ironie de cette déclaration dans le contexte actuel. Ce qui nous amène à la question du rasoir d'Occam et à l'hypothèse zéro (NdT : "Null hypothesis" en anglais. Expliqué ci-dessous). Guillaume d'Occam (1285-1347) était un moine franciscain anglais et philosophe à qui est attribué le dicton «Pluralitas non est ponenda sine necessitate», qui signifie «La pluralité ne doit pas être invoquée sans nécessité». Ceci est un rappel succinct du principe de simplicité ou de parcimonie, qui a d'abord été développé par Aristote et qui en est venu, aujourd'hui, à sous-tendre toute la démarche scientifique. L'expression «Rasoir d'Occam» est généralement utilisée comme raccourci pour représenter l'hypothèse scientifique fondamentale de la simplicité. Pour expliquer un ensemble donné d'observations du monde naturel, la méthode scientifique procède par la mise en oeuvre, en tout premier, de l'explication la plus simple possible (hypothèse) qui peut expliquer les faits connus. Cette explication simple, appelée hypothèse zéro, devient alors l'interprétation hypothétique jusqu'à ce que d'autres faits apparaissent qui nécessitent une modification de l'hypothèse initiale, ou qui, peut-être, peuvent même l'invalider complètement. Compte tenu de la grande variabilité naturelle manifestée par les données climatiques, et de l'incapacité à ce jour d'y sélectionner ou d'y identifier un signal anthropique, la bonne hypothèse est l'hypothèse zéro - parce qu'elle est la plus simple qui soit compatible avec les faits connus - qui est que les changements climatiques globaux sont présumés être d'origine naturelle, au moins jusqu'à ce que des preuves spécifiques parviennent à démontrer la causalité anthropique. C'est une des caractéristiques les plus extraordinaires du GIEC que les études qui y sont en faveur, procèdent d'une inversion (injustifiée) de l'hypothèse zéro - à savoir que les changements climatiques globaux sont présumés résulter des émissions anthropiques de dioxyde de carbone, au moins jusqu'à ce qu'une preuve spécifique indique le contraire. ========== REMAINDER OF ARTICLE TRUNCATED ==========