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<jquqfjF27qpU1@mid.individual.net>

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From: roaringriri <roaringriri@wanadoo.fr>
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Subject: =?UTF-8?B?UmU6IEwnYXR0cmlidXRpb24gZGVzIMOpdsOpbmVtZW50cyBtw6l0w6lv?=
 =?UTF-8?Q?_au_=22climat=22?=
Date: Sat, 15 Oct 2022 06:15:47 +0200
Organization: Aucune
Lines: 71
Message-ID: <jquqfjF27qpU1@mid.individual.net>
References: <tic4jf$26d7l$1@dont-email.me>
Reply-To: roaringriri@wanadoo.fr
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In-Reply-To: <tic4jf$26d7l$1@dont-email.me>
Bytes: 5345

Le 14/10/2022 à 19:00, PaulAubrin a écrit :
> Avec le temps gris, frais et maussade, le sport médiatique d'attribution 
> de la météo au climat est (provisoirement) en pause.  On a bien vu dans 
> ce groupe le manque d'enthousiasme suscité par les écarts récents de la 
> météo à la "normale de saison".
> Voici un petit article de Chris Morrison  qui dit tout le bien qu'il 
> pense des études "d'attribution" :
> 
> Lorsque le professeur Richard Lindzen du MIT a fait remarquer que le 
> récit actuel sur le climat est "absurde", mais que des billions de 
> dollars disent qu'il ne l'est pas, il pensait sans doute au produit des 
> modèles climatiques. Roger Pielke, écrivain scientifique réputé et 
> professeur à l'université du Colorado à Boulder, est particulièrement 
> cinglant à l'égard des travaux d'attribution : "Je ne peux penser à 
> aucun autre domaine de recherche où le relâchement de la rigueur et des 
> normes a été encouragé par les chercheurs afin de générer des 
> affirmations plus favorables aux gros titres, au plaidoyer politique et 
> même aux poursuites judiciaires. Mais c'est ainsi".
> 
> Il est simple d'expliquer ce que font les modèles d'"attribution". Ils 
> simulent d'abord un climat sans implication humaine qui n'existe pas, 
> puis le comparent à une autre simulation censée refléter l'implication 
> des humains brûlant des combustibles fossiles. Tout événement 
> météorologique au niveau local qui est amplifié dans la seconde est, 
> abracadabra, dit être dû au changement climatique causé par l'homme.
> 
> Pour prendre de tels résultats au sérieux, il faut supposer que les 
> modèles disposent d'informations correctes en premier lieu. L'incapacité 
> des modèles climatiques à prédire une température exacte depuis 40 ans 
> semble indiquer qu'ils sont en cours de réalisation. L'ignorance du 
> chiffre de la sensibilité du climat à l'équilibre (ECS) - la quantité de 
> chaleur de la Terre si le dioxyde de carbone est doublé dans 
> l'atmosphère - serait considérée comme un autre handicap. En outre, il 
> est intéressant d'observer certains universitaires tenter de produire un 
> modèle parfait capable d'une telle précision alors qu'ils cartographient 
> un système climatique non linéaire avec de nombreuses forces puissantes, 
> seulement partiellement comprises, à l'œuvre. Comment quelqu'un peut-il 
> prendre les résultats au sérieux, avec toutes les possibilités 
> inévitables de "déchets", c'est un mystère. Mesurer des chats dans un 
> sac pourrait être considéré comme une tâche un peu plus facile.
> 
> Les études d'attribution ne respectent pas le principe de falsification 
> défini par le philosophe des sciences Karl Popper. Ce principe est 
> considéré comme le test qui différencie la vraie science de la 
> pseudo-science. Toute hypothèse doit pouvoir être testée et prouvée 
> fausse de manière concevable. Si une suggestion ne peut pas être testée 
> de cette manière, il s'agit d'une opinion, d'une conjecture ou, de 
> manière plus injuste, d'une boule de cristal. Affirmer, par exemple, 
> qu'une mauvaise tempête a été causée par l'homme alors qu'une 
> explication naturelle est également possible, ou calculer que les 
> incendies de forêt consommeront tant d'hectares de plus qu'auparavant, 
> n'est pas prouvable. Elle ne satisfait donc pas au critère de la science.
> 

Le mode "démocratique" de gouvernement par la sidération, diffère de son 
équivalent totalitaire.
L'angoisse nécessaire à la fabrication de la passivité du plus grand 
nombre devant la passivité, ne passe pas par l'oppression policière 
visible, mais par la mise en spectacle de dangers, qui induisent un 
besoin de protection et de répression.
La technique utilisée est assez simple.
Des organismes gouvernementaux diffusent régulièrement des 
"informations" négatives, produites par des scientifiques, et on laisse 
l'interprétation de leurs conséquences à des "spécialistes" 
auto-proclamés, puis à des gens n'ayant aucune compétence partuculière 
autre que la capacité d'émettre des diagnostics et des prévisions 
cataclysmiques.
Ainsi on fabrique des pyramides inversées, partant de faits peu 
contestables, pour aller vers des un crescendo de conneries de pluis en 
plus loufoques.