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Path: ...!feeds.phibee-telecom.net!newsreader4.netcologne.de!news.netcologne.de!fu-berlin.de!uni-berlin.de!individual.net!not-for-mail From: roaringriri <roaringriri@wanadoo.fr> Newsgroups: fr.soc.environnement,fr.soc.politique Subject: Re: [GIEC] les scientifiques doivent s'aligner sur les politiciens Date: Sat, 22 Apr 2023 11:11:39 +0200 Organization: Aucune Lines: 195 Message-ID: <kahmmbFg7cuU1@mid.individual.net> References: <u1s4ln$nk3d$1@dont-email.me> <kaei0fF17p0U1@mid.individual.net> <u1thve$122ot$1@dont-email.me> <64430bb9$0$2984$426a74cc@news.free.fr> <kah6dkFdip7U4@mid.individual.net> <u207u5$379a3$1@dont-email.me> Reply-To: roaringriri@wanadoo.fr Mime-Version: 1.0 Content-Type: text/plain; charset=UTF-8; format=flowed Content-Transfer-Encoding: 8bit X-Trace: individual.net 3Bzqiooz0Mgi7FED2h0jNwAR6dcEaQwemkT4R4MXU8JFQvzvMR Cancel-Lock: sha1:4SiGPDJJhuG4CKUglp9uTHDnNJo= User-Agent: Mozilla/5.0 (Macintosh; Intel Mac OS X 10.15; rv:102.0) Gecko/20100101 Thunderbird/102.10.0 Content-Language: fr In-Reply-To: <u207u5$379a3$1@dont-email.me> Bytes: 12502 Le 22/04/2023 à 11:04, Cardinal de Here a écrit : > Le 22/04/2023 à 06:33, roaringriri a écrit : >> Le 22/04/2023 à 00:18, Alex Ternaute a écrit : >>> Cardinal de Here : >>> >>>> Entre l'apparition et la >>>> disparition des Saintes Inquisitions, soit plus de 5 siècles, on peut >>>> évaluer à une vingtaine de milliers le nombre total de leurs victimes, >>>> soit 4.000 par siècle ou 40 par an. >>> >>> [tueur en série] ce type de criminel a commis au moins trois meurtres, >>> dans un intervalle de temps – de quelques jours à plusieurs années – >>> séparant chacun de ces crimes. >>> >>>> [40 par an] C'est un nombre ridiculement bas >>> >>> Selon les organisateurs... >> >> Les chiffres du Cardinal sont absolument grotesques, sans compter les >> massacres en Europe, pour s'imposer comme pour se défendre, sur tous >> les continents on doit à l'onction du Vatican, des des dizaines de >> millions de morts et de déportés. > > On observe chez Riri le saut usuel pratiqué par l'écologiste quand son > délire réchauffiste est réfuté par l'observation scientifique : tu m'as > contré sur les modèles climatiques mais moi je contrattaque sur la fonte > des glaces ; puis quand le délire sur la fonte des glaces est débunké il > saute à la mort des ours sur la banquises et ainsi de suite. Il était > question de l'Inquisition. Les chiffres donnés proviennent des > historiens eux-mêmes. Et aussitôt on assiste au saut, non signalé, > depuis l'Inquisition jusqu'au comportement criminels de nombreux > chrétiens. En particulier lors de la conquête des Amériques. Personne ne > nie que des chrétiens et souvent très nombreux, se sont comportés comme > des salopards. Mais était-ce parce qu'ils suivaient le Christ et son > Église ou parce qu'ils leur désobéissaient ? > > Matthieu 5,38-48 > 38 vous avez entendu qu’il a été dit un oeil à la place d’un oeil et > une dent à la place d’une dent > 39 et moi je vous dis de ne pas vous opposer au méchant mais celui qui > te frappe sur la joue droite présente-lui aussi l’autre > 40 et à celui qui veut te faire condamner et prendre ta tunique > laisse-lui ton manteau > 41 et celui qui veut te contraindre à faire une corvée de un mille va > et fais-en avec lui deux > 42 à celui qui te demande donne et celui qui veut t’emprunter ne te > détourne pas de lui > 43 vous avez entendu qu’il a été dit tu aimeras ton compagnon et tu > haïras ton ennemi > 44 et moi je vous dis aimez vos ennemis et priez pour ceux qui vous > persécutent > 45 en sorte que vous soyez des fils pour votre père celui qui est dans > les cieux car son soleil il le fait se lever sur les méchants et sur les > bons et il fait pleuvoir sur les justes et sur les criminels > 46 car si vous aimez ceux qui vous aiment que sera donc votre salaire > est-ce que les collecteurs d’impôts n’en font pas autant > 47 et si vous demandez ce qu’il en est de la paix à vos frères > seulement qu’est-ce que vous faites d’extraordinaire est-ce que les > païens n’en font pas autant > 48 c’est pourquoi vous soyez parfaits comme votre père celui qui est > dans les cieux il est parfait > > Il est donc évident, comme nous le verrons plus loin de manière plus > concrète, que les chrétiens qui ont massacré des Amérindiens, les ont > réduit à l'esclavage, les ont opprimés, l'ont fait contre le Christ et > son Église. > >> La simple "conférence de Valladolid", c'est le blanc seing des >> curetons, pour l'extermination des indiens, et leur remplacement par >> la traite négrière vers les amériques. > > Encore une calomnie grotesque contre l'Église, contredite par les > historiens eux-mêmes qui montrent que l'Église s'est partagée entre des > théologiens vendus à Satan et des théologiens qui ont fait tenir debout > la Parole de Dieu. Il suffit de lire Wikipedia pour être édifié : > > https://fr.wikipedia.org/wiki/Controverse_de_Valladolid > > La controverse de Valladolid, qui a lieu en Espagne du 15 août 1550 au 4 > mai 1551, est un débat politique et religieux concernant les relations > entre les colonisateurs espagnols en Amérique et les indigènes > amérindiens. Le débat a lieu, d'une part au collège San Gregorio de > l'université de Valladolid en deux séances d'un mois chacune (l'une en > 1550, l'autre en 1551), d'autre part et principalement par échanges de > lettres. > > Organisé sous le pontificat du pape Jules III à la demande de Charles > Quint, roi de Castille et d'Aragon depuis 15161, ce débat réunit des > théologiens, des juristes et des administrateurs de haut rang, afin de « > traiter et parler de la manière dont devaient se faire les conquêtes > dans le Nouveau Monde, suspendues par lui, pour qu'elles se fassent avec > justice et en sécurité de conscience[réf. souhaitée]. » > > La question est de savoir si les Espagnols peuvent se fonder sur un « > droit de conquête » pour dominer et convertir par force les populations > indigènes ou si les différents peuples amérindiens (appelés Indios, « > Indiens », par les colonisateurs) sont de légitimes possesseurs de leurs > territoires, les Espagnols devant alors se limiter à une colonisation > pacifique et à des conversions volontaires. > > Le débat est particulièrement marqué par l'opposition entre Bartolomé de > Las Casas, dominicain présent en Amérique depuis les années 1510, devenu > le « défenseur des Indiens », et le théologien Juan Ginés de Sepúlveda. > Leur divergence se concentre particulièrement sur l'interprétation des > critères donnés par Aristote pour identifier les « esclaves naturels » > qui peuvent être soumis par la force : « Chez tous ceux chez qui > l'emploi des forces corporelles est le seul et le meilleur parti à tirer > de leur être, on est esclave par nature » (La Politique, Livre I, 1255a, > § 13 [archive]). > > La pratique du sacrifice humain observée dans les civilisations > précolombiennes est utilisée par Sepúlveda comme justification du droit > de conquête. Au contraire, Las Casas affirme la capacité des indigènes à > abandonner leurs coutumes inacceptables, si des moyens adéquats et > pacifiques sont utilisés pour les aider à se convertir. > > Le débat de Valladolid est un prolongement de différentes lois adoptées > depuis l'arrivée des Espagnols en Amérique. En 1526, notamment, Charles > Quint a déjà promulgué un décret interdisant la réduction en esclavage > des Indiens dans ses possessions américaines ; en 1542, il a promulgué > les « lois nouvelles » qui proclament la liberté naturelle des Indiens, > et imposent la remise en liberté des esclaves indiens, punissant ceux > qui seraient violents envers eux. En 1537, par la bulle Sublimis Deus et > par la lettre Veritas ipsa, le pape Paul III a aussi condamné > l'esclavage des Indiens au nom de l'Église catholique, ainsi que « > d'autres peuples encore qui sont parvenus à notre connaissance ces > temps-ci » (Veritas ipsa) et de « tous les autres peuples qui peuvent > être plus tard découverts par les Chrétiens » (Sublimis Deus). Paul III > affirme que les Indiens et les autres peuples sont de « véritables êtres > humains » (Veritas Ipsa), que leur liberté et leur droit de propriété > doivent être respectés « même s'ils demeurent en dehors de la foi de > Jésus-Christ » (Sublimis Deus), et que ces derniers doivent être « > invités à ladite foi du Christ par la prédication de la parole de Dieu > et par l'exemple d'une vie vertueuse » (Veritas ipsa). > fin de citation > > En 1537 le pape Paul III abolit l'esclavage. On me dira que la plupart > des chrétiens ne l'ont pas entendu. Mais tout comme toi, hypocrite > salopard qui fermes tes oreilles quand le pape te demande de renoncer à > ce sacrifice humain qu'est l'avortement. > > Dieu ne cherche pas à convertir l'humanité en terrorisant la bête > humaine mais en gagnant son coeur (siège de l'intelligence et non de > l'affectivité dans la tradition hébraïque qui est aussi celle de > l'Église). Le but de la création est que nous venions librement et > volontairement à Dieu parce que c'est la seule manière de métamorphiser > l'homme créé animal en une créature spirituelle unie pour l'éternité par > amour à son Créateur. L'homme est donc laissé libre de faire le mal afin > non pas qu'il pratique le mal mais qu'il soit libre de venir à Dieu en > pratiquant le bien ainsi que l'Éternel le lui enseigne. > > Un point de détail : on voit que les théologiens espagnols ont débattu > non pas à partir de l'enseignement de Jésus et de ses apôtres mais > d'Aristote un penseur grec qui sur certains point était proche de la > pensée hébraïque parce que ses observations étaient celle d'un > scientifique étudiant la nature. Ainsi sa conception de l'âme en tant > que forme du vivant, forme immanente à cette multiplicité matérielle et > lui conférant son unité, est proche de la conception hébraïque qui ne > différencie pas l'âme du corps ou de la personne humaine ou animale. > Pour un théologien hébreu comme pour Aristote l'âme est un organisme > vivant tout simplement. Ce qui n'a bien entendu rien à voir avec la > théorie platonicienne de l'âme divine tombée dans la matière informe et > mauvaise, théorie d'ailleurs commune à presque toute la pensée grecque y > compris aux diverses gnoses ou à l'hermétisme. > > Il n'en reste pas moins que Aristote est un penseur païen dont les > délires n'appartiennent pas à la pensée hébraïque, qui, je ne le répète > encore une fois, est celle de l'Église. Et même si l'Église n'est pas un > mouvement de libération de l'esclavage chaque fois qu'elle a pu libérer > les esclaves elle l'a fait, y compris Paul (Épître à Philémon) qui > pourtant enseigne aux esclaves la soumission à leur maîtres en vue d'une > libération supérieure. Et c'est Paul qui a écrit : > > Galates 3,28 > Il n’y a plus ni Juif ni Grec, il n’y a plus ni esclave ni libre, il n’y > a plus ni homme ni femme ; car tous vous êtes un en Jésus-Christ. > ========== REMAINDER OF ARTICLE TRUNCATED ==========