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From: roaringriri <roaringriri@wanadoo.fr>
Newsgroups: fr.soc.environnement
Subject: =?UTF-8?Q?Re=3a_Le_feu_est_un_=c3=a9l=c3=a9ment_naturel_de_la_for?=
 =?UTF-8?B?w6p0IGJvcsOpYWxl?=
Date: Sun, 3 Sep 2023 09:56:24 +0200
Organization: Aucune
Lines: 89
Message-ID: <klish9Fj993U1@mid.individual.net>
References: <dcf1a473-4c20-42d6-b576-47bbae83c9fan@googlegroups.com>
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Reply-To: roaringriri@wanadoo.fr
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Le 03/09/2023 à 09:43, PaulAubrin a écrit :
> Le 03/09/2023 à 07:35, Canta Galet a écrit :
>> Plus de 6 068 feux se sont déclarés au Canada depuis début le début de 
>> la saison. 1 063 sont encore actifs, dont 686 jugés hors de contrôle. 
>> Au total la barre des 16 millions d’hectares brûlés vient d’être 
>> franchie. La province du Québec a été la plus durement touchée, dans 
>> la région de l’Abitibi-Témiscamingue.
>>
> https://www.nps.gov/articles/000/fire-in-ecosystems-boreal-forest.htm
> 
> Fire in Ecosystems: Boreal Forest
> 
> La forêt boréale, également appelée taïga, est le plus grand habitat 
> forestier du monde, représentant un tiers de la superficie forestière 
> totale de la planète. En Amérique du Nord, la forêt boréale s'étend de 
> l'Alaska à la région des Grands Lacs des États-Unis, en passant par le 
> Canada. Les hivers sont longs et froids, tandis que les étés sont 
> courts, avec 50 à 100 jours sans gel. L'épicéa noir et l'épicéa blanc 
> sont des espèces typiques de cette région, de même que le mélèze, le pin 
> gris et le sapin baumier dans ces types de forêts. Les arbres à feuilles 
> caduques comprennent le bouleau, le tremble et le peuplier. En raison 
> des conditions de croissance difficiles, la variété des espèces 
> végétales est relativement faible. Les sols sont souvent acides et 
> froids. Par conséquent, les forêts boréales matures présentent souvent 
> un épais tapis forestier organique composé de mousses, de mousses mortes 
> partiellement décomposées et de litière.
> 
> Rôle historique du feu
> 
> La forêt boréale est adaptée au feu. Les incendies créent une variété de 
> paysages, ou mosaïque, avec des arbres jeunes et vieux qui vivent dans 
> le paysage. Dans le centre de l'Alaska, la forêt d'épicéas brûle 
> généralement tous les 60 à 150 ans. Les incendies permettent d'éliminer 
> l'épais tapis forestier des vieilles forêts pour que de nouvelles jeunes 
> forêts puissent voir le jour. Les étés peuvent être chauds et la foudre 
> est souvent à l'origine des incendies. Les forêts d'épicéas noirs, un 
> type de forêt boréale, sont très inflammables et presque conçues pour 
> brûler. Le feu se propage bien dans le sous-étage des forêts d'épinettes 
> noires. Les plantes telles que les mousses, les lichens et les arbustes 
> de la famille des bruyères brûlent facilement. Les branches basses de 
> l'épicéa noir s'enfoncent dans la couche de mousse inflammable et dans 
> la végétation au sol. Les branches inférieures constituent une échelle 
> qui permet au feu de grimper jusqu'aux parties supérieures de l'arbre. 
> Cela crée un feu de cime et les parties supérieures des arbres brûlent 
> là où se trouvent les cônes de semences. Les incendies de faible ou de 
> forte intensité tuent facilement l'épicéa noir en raison de son écorce 
> fine et de son système racinaire peu profond.
> 
> Même si l'épicéa noir brûle facilement, les arbres sont adaptés au feu. 
> La grappe serrée de cônes à graines au sommet de l'arbre est 
> semi-sérotineuse. Cela signifie que les cônes de l'arbre libèrent leurs 
> graines sous l'effet de la chaleur du feu. Les jeunes plants d'épicéa 
> noir s'établissent généralement dans les 5 à 10 ans qui suivent 
> l'incendie. Les arbres à feuilles caduques, comme le bouleau ou le 
> tremble, reviennent rapidement après un incendie. Dans certains cas, ils 
> poussent à partir de racines souterraines ou de graines soufflées par 
> les arbres voisins. Les arbustes tels que le saule, la myrtille, le thé 
> du Labrador et le bouleau arbustif repoussent si le feu brûle légèrement 
> le sol. Si le feu brûle profondément et brûle les racines, les arbustes 
> dépendent davantage des graines pour se reproduire. Les plantes à tige 
> non ligneuse, comme l'épilobe et les graminées, deviendront également 
> plus abondantes peu après un incendie. Ces jeunes forêts sont 
> importantes pour la faune. L'élan broute les arbustes et les arbres à 
> feuilles caduques. Les campagnols et les petits animaux mangent les 
> nouvelles plantes vertes. Ces petits animaux sont la proie des hiboux, 
> des renards et des martres. Les mousses et les lichens qui recouvrent le 
> sol sont le combustible du feu et le feu les brûle généralement 
> complètement. De nouvelles espèces pionnières de mousses et d'hépatiques 
> commencent à pousser. Au fil du temps, les mousses et les lichens se 
> développent au fur et à mesure que le couvert d'épicéa grandit. Ces 
> forêts matures sont importantes pour les caribous et de nombreuses 
> espèces d'oiseaux. Le feu est un élément naturel de la forêt boréale.
> 
> 
> 

Les feux au Canada, même s'ils ne sont pas les plus importants que ce 
pays ait connu, tombent à pic, pour faire oublier leur rareté en France 
cette année, alors que les prévisions "écologistes", étaient apocalyptiques.
La forêt ne comprend pas les notions de sècheresse et de canicule 
"ressentie".
Si on regarde les statistiques françaises, le nombre de feu diminue, 
comme les surfaces brulées, diminuent régulièrement depuis 30 ans (avec 
des pointes exceptionnelles les années de canicule (2003 ou 2022), mais 
les surfaces brûlées, par feu, elles, augmentent.
Moins de feus, mais plus importants.
C'est évidement le résultat désastreux de 70 ans de politique de 
reboisement délirante de l'ONF, auquel s'ajoute les conséquences de 
l'abandon des feux préventifs d'hiver.