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Subject: Re: =?UTF-8?Q?Exp=C3=A9rience=20d=27Aspect?=
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Le 24/12/2023 à 04:10, Richard Hachel  a écrit :
> 
> L'expérience d'Aspect est une série d'expériences menées par le physicien 
> français Alain Aspect et son équipe entre 1981 et 1982. L'expérience visait à 
> tester les inégalités de Bell, un ensemble d'inégalités mathématiques qui 
> peuvent être utilisées pour tester la validité de la théorie quantique.
> 
Ce texte contient beaucoup d'approximations et d'erreurs, on dirait qu'il 
est généré par une I.A.

L'expérience d'Aspect prouve l'inexistence de variables cachées locales, 
ce qui est absolument remarquable c'est qu'il y parvient indépendamment 
de toute considération sur la nature de la causalité ou de 
considérations relativistes.

Voici comment il procède en simplifiant :
Il excite avec un laser une source de calcium qui a pour effet l'émission 
de deux photons à chaque cycle d'excitation et de désexcitation des 
électrons. La conservation de l'impulsion et du moment cinétique 
implique que les directions des photons doivent être opposées et qu'ils 
doivent être dans un état de polarisation complémentaire. L'expérience 
serait encore plus simple à comprendre si elle pouvait être réalisée 
avec des électrons plutôt que des photons, comme dans l'expérience de 
Stern et Gerlach, on pourrait ainsi dévier les électrons avec un aimant 
et constater la déviation de leur trajectoire en observant leur impact 
sur un écran.

Si les électrons ont des polarisations complémentaires cela signifie que 
sous l'action d'un aimant dont l'axe nord-sud est orienté dans une 
direction déterminée, chaque électron sera dévié dans la direction 
opposée. Pour simplifier on dira que si le premier électron est dévié 
par le pôle nord de l'aimant 1, l'électron 2 sera automatiquement 
dévié par le pôle sud de l'aimant 2 à condition que les deux aimants 
soient dans la même orientation.

Maintenant considérons des paires d'électrons intriqués émis vers deux 
écrans cathodiques distincts. Chaque émission donnera lieu à un impact 
sur l'écran qui peut être visualisé par un procédé photo sensible. Au 
milieu de chaque écran on plaque un aimant dont on peut faire varier 
l'orientation nord-sud et ce que l'observerait est le résultat suivant :
-l'amplitude de déviation ne dépend plus de l'orientation de l'aimant, 
elle est systématiquement maximale pour les deux électrons.
-Les impacts respectifs de chaque électrons se produisent chaque fois 
dans des directions opposées (Nord et Sud).

On peut même faire tourner les aimants pendant le déplacement des 
électrons, on peut même les ralentir pour que leur vitesse de 
déplacement n'excède pas quelques centimètres par seconde pour les 
besoins du protocole, le résultat sera toujours là : les deux électrons 
seront toujours déviés de manière complémentaire du moment que les 
aimants sont orientés à l'identique au moment de l'impact. Le moment 
magnétique des électrons est systématiquement orienté comme les 
aimants, on peut même décider au dernier moment de l'orientation des 
aimants, jamais on ne parviendra à violer le résultat de l'expérience.

Question : comment la nature peut elle savoir que les deux aimants ont la 
même orientation, si l'orientation est décidée au dernier moment ?