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Subject: =?UTF-8?Q?Re=3a_Zemmour_et_Darmanin_partagent_le_m=c3=aame_pr=c3=a9?=
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Date: Wed, 15 Sep 2021 22:54:09 +0200
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Le 15/09/2021 à 22:17, Cardinal de Hère a écrit :
> Moïse se dit Moshé en hébreu. Il est passé à l'arabe sous la forme de 
> Moussa. Moïse=Moshé=Moussa.
> 
> 
> 1. Éric Moïse Zemmour
> 
> <https://www.lepoint.fr/societe/qui-est-vraiment-eric-zemmour-01-04-2010-442102_23.php> 
> 
> 
>   « Moïse ». Même politiquement, son public pourrait être surpris par le 
> « vrai » Eric Zemmour, bien plus complexe que celui des tréteaux 
> télévisés. « Je me croyais de gauche. J'ai voté pour Mitterrand en 1981 
> et en 1988, glisse-t-il. Et puis, j'ai rompu avec la gauche depuis 
> l'histoire du voile islamique au collège de Creil. » En septembre 1989, 
> deux puis quatre collégiennes refusent de retirer leur voile au grand 
> dam du principal, Ernest Chénière. Une partie de la gauche revendique un 
> « droit à la différence » . Zemmour est pris d'urticaire : tout son 
> être, son histoire, celle de sa famille s'inscrivent à l'opposé de ce « 
> droit à la différence » . Zemmour défend bec et ongles l'assimilation 
> totale des immigrés par abandon de leur culture d'origine. Cet effort 
> que sa famille s'est infligé, il le donne en exemple à tous ceux qui 
> revendiquent le passeport tricolore. Comme s'il disait aux « jeunes des 
> banlieues » : vous voulez être français comme moi, alors, essuyez-vous 
> les pieds en entrant... C'est ainsi qu'il demande aux descendants 
> d'immigrés d'abandonner leur prénom ou de le réserver à la sphère privée 
> ou confessionnelle : « C'est comme moi, je m'appelle Eric, Justin, Léon. 
> Mais, à la synagogue, je m'appelle *Moïse* . »
> 
> 
> 2. Gérald Moussa Darmanin
> 
> <https://fr.sputniknews.com/france/202109151046136781-je-suis-tres-fier-que-mon-deuxieme-prenom-soit-moussa-lance-darmanin-en-reponse-a-zemmour/> 
> 
> 
> Si pour l’essayiste Éric Zemmour «appeler son enfant Mohamed, c’est 
> coloniser la France», Gérald Darmanin se dit «fier» d’avoir *Moussa* 
> comme deuxième prénom, qu’il doit à l’origine de son grand-père harki.

C'est typique de la société occidentale : des personnes comme Éric Moshe 
Zemmour et Gérald Moussa Darmanin partagent les mêmes origines 
ethniques, les mêmes idées politiques, le même républicanisme, le même 
européisme, le même attachement à la France et aux droits de l'homme 
(contre les devoirs envers Dieu) et même le même deuxième prénom Moïse 
ou Moshé en hébreu et Moussa en arabe ! Et pourtant ils se bouffent le 
cul sur des choses aussi insignifiantes que le prénom Mohamed donné en 
l'honneur du prophète de l'islam à de nombreux enfants musulmans. 
L'idéologie débile que partagent l'immense majorité des Français voire 
au delà des Occidentaux affirme que la différence est source de conflits 
entre les hommes. Mais là nous constatons que des personnes aussi 
semblables que Zemmour et Darmanin en viennent à s'exécrer et à se 
déchirer pour des raisons dérisoires et parfaitement fantasmagoriques !

Qu'est-ce à dire ? C'est très simple : la différence n'est pas source de 
conflits comme le racontent bêtement les idéologues crétinisés mais au 
contraire source de paix sociale. Pour décrire l'état de violence 
collective le plus extrême - je vous en donne un exemple ci-dessous, 
tiré d'un film italo-anglais très célèbre - celui qui précède le 
lynchage du bouc émissaire ou au contraire l'autodestruction d'un groupe 
humain, Shakespeare, le grand William Shakespeare, parlait de Crises of 
Degree, la crise de la différence c'est-à-dire l'abolition de toute 
différence au sein d'une tourbe en proie à la violence intestine la plus 
extrême. Et René Girard, le grand spécialiste de la régulation de la 
violence collective par la violence collective du lynchage et du 
sacrifice humain, parlait, en s'inspirant d'un autre écrivain de génie, 
Dostoïevski, de crise des doubles indifférenciés. Et le plus grand de 
tous les écrivains, le Brésilien João Guimarães Rosa, parlait pour 
décrire la violence collective qui frappe les doubles mimétiques de "O 
Diabo Na Rua No Meio Do Redemoinho", littéralement le diable dans la rue 
au milieu du tourbillon. Et dans redemoinho, tourbillon, on entend 
demônio, démon.

Vous voulez voir un redemoinho ? Un redemoinho ou crisis of degree ou 
conflit des doubles indifférenciés vous allez voir :

https://www.youtube.com/watch?v=_zeza1xeWKM

Observez bien ce que devient le Mohamed de Moussa Zemmour et Moshé 
Darmanin : c'est la guitare. Regardez bien ce qu'elle devient tout à la 
fin !

Vous avez pigé ? Non bien sûr. Les athées ne pigent jamais. Mes beaux 
pigeons vous ne pigez rien ! La guitare n'est rien, Mohamed n'est rien, 
les bisbilles entre Musk et Gates ne sont rien. Alors qu'est-ce qui 
déclenche cette ire universelle qui étreint l'être humain ? C'est le 
Christ ! Car le Christ est le véritable objet du désir humain : Dieu au 
sein de l'humanité ! Ceux qui le rejettent, ceux qui ne le reçoivent pas 
vraiment dans leur coeur (siège de l'intelligence et de la raison en 
hébreu et non pas siège de l'affectivité car le siège de l'affectivité 
ce sont les entrailles et la bible, hébraïque comme grecque, parle des 
entrailles de compassion de Dieu) s'emplissent de haine, de jalousie, de 
vengeance les uns envers les autres car ils frustrent volontairement 
leur désir de voir Dieu.

Jn 4, 10-14
10 alors il a répondu ieschoua et il lui a dit
si tu connaissais le don de dieu
et qui est celui qui te dit
donne-moi à boire
c'est toi qui lui demanderais
et il te donnerait de l'eau vivante
11 et elle lui a dit la femme
seigneur tu n'as même pas de quoi puiser
et le puits est profond
d'où tirerais-tu l'eau vivante
l2 est-ce que toi tu es plus grand
que notre père iaaqôb qui nous a donné le puits
et lui-même il en a bu
et ses fils et ses troupeaux
l3 et il a répondu ieschoua et il lui a dit
tout homme qui boit de cette eau-là
il aura soif de nouveau
14 mais celui qui boira de l'eau
que moi je lui donnerai
il n'aura jamais plus soif
dans la durée à venir
mais l'eau que je lui donnerai
deviendra en lui une source d'eau
qui jaillira jusque dans la vie de la durée éternelle à venir