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X-Received: by 2002:ae9:e887:: with SMTP id a129mr12140465qkg.81.1633892215892; Sun, 10 Oct 2021 11:56:55 -0700 (PDT) Path: ...!news-out.google.com!nntp.google.com!proxad.net!feeder1-2.proxad.net!weretis.net!feeder8.news.weretis.net!eternal-september.org!reader02.eternal-september.org!.POSTED!not-for-mail From: =?UTF-8?Q?Cardinal_de_H=c3=a8re?= <cardR@gmail.com> Newsgroups: fr.soc.politique,fr.soc.economie Subject: =?UTF-8?Q?A_mort_les_=c3=a9oliennes_!?= Date: Sun, 10 Oct 2021 20:56:54 +0200 Organization: Ordre hospitalier de l'Alephun Lines: 352 Message-ID: <sjvd1m$t3d$1@dont-email.me> Mime-Version: 1.0 Injection-Date: Sun, 10 Oct 2021 18:56:55 -0000 (UTC) Injection-Info: reader02.eternal-september.org; posting-host="610eae7673633986395599f4ea3147bd"; logging-data="29805"; mail-complaints-to="abuse@eternal-september.org"; posting-account="U2FsdGVkX1+JpyUwkNkj36jrjG50nOUH" User-Agent: Mozilla/5.0 (Windows NT 6.1; Win64; x64; rv:78.0) Gecko/20100101 Thunderbird/78.6.1 Cancel-Lock: sha1:vTAUkKhv2i0ZuQRZbYb7fc1d4xk= X-Mozilla-News-Host: news://news.eternal-september.org:119 Content-Type: text/plain; charset=windows-1252; format=flowed Content-Transfer-Encoding: 8bit Content-Language: fr Bytes: 20397 Les éoliennes ne servent qu'à enrichir la mafia écolo-financière avec l'argent des pauvres et des miséreux ! Les éoliennes tuent, polluent et assassinent les plus pauvres ! A mort les éoliennes ! <https://www.capital.fr/economie-politique/economie-environnement-emploi-la-grand-entourloupe-des-eoliennes-1416491> Economie, environnement, emploi... la grande entourloupe des éoliennes Beaucoup leur reprochent de saccager le paysage ou de tuer les oiseaux. Mais le vrai défaut des géantes blanches est ailleurs : elles n’ont aucune utilité environnementale ou économique. En voici la démonstration. Écrit par Philippe Eliakim Publié le 07/10/2021 Une fois n’est pas coutume, avant de mordre dans le sujet, entrons quelques instants dans la cuisine de Capital. Nous avions décidé de traiter le débat sur les éoliennes en posant tout de go la question: puisqu’elles saccagent nos paysages, qu’attend-on donc pour installer ces géantes blanches dans la mer? A la différence de celui des Britanniques ou des Danois, notre littoral n’abrite en effet toujours aucune de ces machines, alors même que les premiers projets ont été lancés il y a… plus de dix ans. L’article aurait pointé le poids de la bureaucratie dans notre pays, la procrastination de ses responsables politiques et la malignité de ses associations locales, toujours promptes à glisser des bâtons dans les roues du progrès – en l’occurrence, de la lutte contre le changement climatique. Seulement… Seulement, au fil de notre enquête, ce programme de travail s’est effiloché, et nous en sommes venus à nous poser une autre question, toute simple: à quoi servent donc les éoliennes? Pour y répondre, nous avons recueilli l’avis des experts, scruté les arguments des écologistes, refait les calculs avec des économistes, traîné nos guêtres chez les fabricants de pales, avalé des piles de rapports et repassé dix fois la bande en avant et en arrière. Et la conclusion à laquelle nous sommes arrivés nous a nous-mêmes laissés pantois. A quoi servent les éoliennes? La première réponse qui vient à l’esprit est: à décarboner notre production d’électricité, bien sûr! Et, par voie de conséquence, à lutter contre le changement climatique. Cet argument est martelé avec tant de constance par les amoureux du zéphyr qu’il a fini par devenir vérité d’évangile. Vincent Delporte, chargé du renouvelable terrestre à la Direction générale de l’énergie et du climat: «Les éoliennes sont le seul moyen d’atteindre la neutralité carbone en 2050.» Barbara Pompili, ministre de l’Environnement: «Elles sont vitales, on en a besoin pour baisser nos émissions de gaz à effet de serre.» Nicolas Hulot: «Face aux menaces que fait planer le changement climatique, il faut les développer à fond.» Pour appuyer leurs dires, les défenseurs des tourniquets vont jusqu’à calculer au millimètre leurs supposés effets bénéfiques: l’an dernier, ils nous auraient fait économiser l’équivalent des rejets de 8 millions de véhicules thermiques. Du cousu main. Le problème, c’est que tout cela est faux, pour la bonne raison que notre électricité est déjà presque entièrement décarbonée. Seulement 7,5% de notre courant provient de centrales cracheuses de CO2, tout le reste est produit sans le moindre rejet, essentiellement par des réacteurs nucléaires et des barrages. C’est parce qu’ils ont besoin de souplesse que les dirigeants d’EDF maintiennent en activité une poignée d’unités au pétrole, au gaz et au charbon: elles leur permettent d’adapter la production aux variations de la demande plus facilement que les grandes centrales atomiques. L’arrivée des éoliennes a-t-elle changé quelque chose à cela? Pas du tout. Alors que leur part dans la production d’électricité a presque triplé entre 2014 et 2020, celle du courant carboné n’a pas baissé, même d’une décimale. L’équation de la France est donc bien différente de celle de ses voisins. En Allemagne, en Espagne ou en Italie, où il y a peu ou pas de centrales nucléaires, le courant tiré des éoliennes prend la place de kilowattheures produits avec du gaz ou du charbon. Chaque tour d’hélice y fait donc bien baisser les émissions nocives, et les écolos peuvent à bon droit exiger qu’on y connecte toujours plus de moulinets pour sauver la planète. Chez nous, c’est à l’atome que le vent s’est jusqu’à présent substitué. Et qu’il continuera de le faire si, pour répondre à l’explosion de la demande d’électricité (+33% prévus en 2050), on choisit d’installer des aérogénérateurs plutôt que des réacteurs nucléaires. On peut retourner les choses dans tous les sens, remplacer du zéro carbone par du zéro carbone ne fait pas avancer d’un poil la cause du climat. Jean-François Carenco, le président de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), pourtant grand défenseur des énergies renouvelables, l’a d’ailleurs avoué avec franchise en 2018 lors d’une audition à l’Assemblée nationale: «Les éoliennes ne servent pas à diminuer les émissions de CO2, il faut le rappeler car on dit beaucoup de mensonges à ce sujet. Cela n’a aucun sens et procède d’une forme de populisme idéologique.» Ce grand connaisseur du dossier aurait pu ajouter que, loin de la réduire, les machines à pales contribuent parfois à… accroître la quantité de CO2 émise par notre pays. Pour le comprendre, il suffit de faire un petit tour à Landivisiau, dans le nord du Finistère. Là-bas, les techniciens d’EDF mettent la dernière main à la construction d’une centrale au gaz, qui rejettera du carbone à pleines cheminées. Pourquoi? A cause des éoliennes, pardi! Traditionnellement déficitaire en énergie, la Bretagne se couvre en effet peu à peu d’une forêt d’hélices. Dans la baie de Saint-Brieuc, en particulier, un parc offshore cyclopéen est en train d’être aménagé – au grand dam des associations de protection de la nature, mais ça, c’est une autre histoire. Quand il y aura de la brise, ses 62 mâts de 200 mètres de haut produiront du courant et Barbara Pompili sera contente. Mais lorsqu’il n’y en aura pas ou pas assez, avec quelle électricité le TGV prendra-t-il le départ à la gare de Guingamp? Vous avez compris: avec celle de Landivisiau. Pour éviter la coupure, la nouvelle centrale sera priée de prendre le relais en allumant ses fourneaux – c’est pour cela qu’on l’a construite – et elle devra les éteindre dès que le vent reviendra. Cette roue de secours gonflée au méthane ne sera pas seulement désastreuse pour le climat: elle coûtera aussi une fortune aux usagers et aux contribuables, car le fonctionnement discontinu de ce genre de plateforme engendre des frais considérables. Voilà pourquoi les pouvoirs publics ont déjà prévu de la subventionner à hauteur de 800 millions d’euros. C’est cela, le gros défaut des petites préférées des écologistes: elles ne se suffisent pas à elles-mêmes. En moyenne, elles fonctionnent à 24% de leurs capacités sur terre et à 40% lorsqu’elles sont plantées en mer. Les responsables de RTE, l’entreprise qui gère le réseau d’électricité, assurent qu’on peut pallier cet inconvénient en développant des systèmes de stockage, en jouant sur les importations et en adaptant la consommation des usagers. Mais ils savent très bien qu’aucun de ces trois leviers n’est satisfaisant. Même en dépensant des fortunes en batteries, en installant des réservoirs d’eau en altitude partout où c’est possible et en boostant la production d’hydrogène (qui n’est rien d’autre que de l’électricité transformée en gaz), on ne pourra jamais stocker qu’une petite partie de ce qui serait nécessaire pour garantir une fourniture permanente de courant éolien. Importer des kilowattheures de chez nos voisins les jours de calme plat ne sera pas plus efficace, car le régime de vents est presque partout le même en Europe occidentale. Les écologistes ont beau jurer leurs grands dieux que ce n’est pas vrai, les graphiques de Jean-Marc Jancovici, l’un des rares experts à avoir publié des données précises à ce sujet, ne laissent guère de doutes sur ce point. Quant à convaincre les consommateurs d’éteindre leurs ordinateurs et de se passer de lave-vaisselle lorsque le vent ne souffle pas, ce n’est pas gagné d’avance au pays des Gaulois! À lire aussi Faut-il poursuivre le déploiement des éoliennes ? Bien sûr, il est possible que les chercheurs finissent un jour par mettre au point un système de stockage à grande échelle économiquement viable. Mais au vu de l’état de la recherche, ce n’est pas demain la veille. En attendant, tous les connaisseurs du dossier le savent, la seule vraie solution pour compenser les absences de nos inconstantes consiste à maintenir à grands frais un appareil de production parallèle. Ce qui nous amène à la deuxième question: si elles ne servent pas à réduire les émissions de gaz à effet de serre, les éoliennes nous protègent-elles au moins du risque nucléaire? Après tout, comme s’en agace la Cour des comptes, c’est cela la vraie raison pour laquelle, sous la pression des Verts, les pouvoirs publics font aujourd’hui tout pour les développer. Eh bien, là encore, la réponse est non. Car, en supposant qu’on plante partout des machines à pales, l’appareil de production de secours que nous conserverons pour les jours de calme ne sera évidemment pas constitué en priorité de modèles Landivisiau – ce serait de la provocation climatique. Pour l’essentiel, il sera composé de centrales nucléaires. Officiellement, il est prévu de fermer 14 de nos 56 tranches dans les quinze prochaines années, pour répondre à l’objectif de réduction à 50% de la part de l’atome dans notre production d’électricité. Mais comme tout le monde a compris qu’on ne pourra pas faire sans elles, il est aussi prévu d’en mettre en service de nouvelles, sans doute au moins huit réacteurs EPR – une fois essuyés les plâtres de celui de Flamanville (Manche), leur construction devrait pouvoir être standardisée – assortis d’une noria d’unités plus petites, baptisées SMR (small modular reactors). En d’autres termes, même si l’Hexagone se couvre de milliers de brasseuses de vent, il restera hautement nucléarisé. Et comme les centrales atomiques, qui tourneront de façon plus discontinue, généreront moins de profits pour assurer leur entretien, les écologistes pourront leur reprocher plus encore qu’aujourd’hui d’être à la merci d’un incident. Exactement le contraire de l’effet recherché. A quoi servent les éoliennes? Peut-être la réponse se cache-t-elle dans le prix du courant? Après tout, si ces grandes blanches nous permettent de faire baisser nos factures, cela pourra à la rigueur justifier qu’on transforme nos collines en oursins tournicotants. A première vue, elles ont quelques bons arguments à faire valoir sur cet aspect du dossier. Selon la CRE, l’électricité produite dans nos réacteurs nucléaires actuels, déjà amortis, revient à 48 euros le mégawattheure (frais de ========== REMAINDER OF ARTICLE TRUNCATED ==========