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Les éoliennes ne servent qu'à enrichir la mafia écolo-financière avec 
l'argent des pauvres et des miséreux ! Les éoliennes tuent, polluent et 
assassinent les plus pauvres ! A mort les éoliennes !

<https://www.capital.fr/economie-politique/economie-environnement-emploi-la-grand-entourloupe-des-eoliennes-1416491>

Economie, environnement, emploi... la grande entourloupe des éoliennes

Beaucoup leur reprochent de saccager le paysage ou de tuer les oiseaux. 
Mais le vrai défaut des géantes blanches est ailleurs : elles n’ont 
aucune utilité environnementale ou économique. En voici la démonstration.
Écrit par Philippe Eliakim
Publié le 07/10/2021

Une fois n’est pas coutume, avant de mordre dans le sujet, entrons 
quelques instants dans la cuisine de Capital. Nous avions décidé de 
traiter le débat sur les éoliennes en posant tout de go la question: 
puisqu’elles saccagent nos paysages, qu’attend-on donc pour installer 
ces géantes blanches dans la mer? A la différence de celui des 
Britanniques ou des Danois, notre littoral n’abrite en effet toujours 
aucune de ces machines, alors même que les premiers projets ont été 
lancés il y a… plus de dix ans. L’article aurait pointé le poids de la 
bureaucratie dans notre pays, la procrastination de ses responsables 
politiques et la malignité de ses associations locales, toujours 
promptes à glisser des bâtons dans les roues du progrès – en 
l’occurrence, de la lutte contre le changement climatique. Seulement…

Seulement, au fil de notre enquête, ce programme de travail s’est 
effiloché, et nous en sommes venus à nous poser une autre question, 
toute simple: à quoi servent donc les éoliennes? Pour y répondre, nous 
avons recueilli l’avis des experts, scruté les arguments des 
écologistes, refait les calculs avec des économistes, traîné nos guêtres 
chez les fabricants de pales, avalé des piles de rapports et repassé dix 
fois la bande en avant et en arrière. Et la conclusion à laquelle nous 
sommes arrivés nous a nous-mêmes laissés pantois.

A quoi servent les éoliennes? La première réponse qui vient à l’esprit 
est: à décarboner notre production d’électricité, bien sûr! Et, par voie 
de conséquence, à lutter contre le changement climatique. Cet argument 
est martelé avec tant de constance par les amoureux du zéphyr qu’il a 
fini par devenir vérité d’évangile. Vincent Delporte, chargé du 
renouvelable terrestre à la Direction générale de l’énergie et du 
climat: «Les éoliennes sont le seul moyen d’atteindre la neutralité 
carbone en 2050.» Barbara Pompili, ministre de l’Environnement: «Elles 
sont vitales, on en a besoin pour baisser nos émissions de gaz à effet 
de serre.» Nicolas Hulot: «Face aux menaces que fait planer le 
changement climatique, il faut les développer à fond.» Pour appuyer 
leurs dires, les défenseurs des tourniquets vont jusqu’à calculer au 
millimètre leurs supposés effets bénéfiques: l’an dernier, ils nous 
auraient fait économiser l’équivalent des rejets de 8 millions de 
véhicules thermiques. Du cousu main.

Le problème, c’est que tout cela est faux, pour la bonne raison que 
notre électricité est déjà presque entièrement décarbonée. Seulement 
7,5% de notre courant provient de centrales cracheuses de CO2, tout le 
reste est produit sans le moindre rejet, essentiellement par des 
réacteurs nucléaires et des barrages. C’est parce qu’ils ont besoin de 
souplesse que les dirigeants d’EDF maintiennent en activité une poignée 
d’unités au pétrole, au gaz et au charbon: elles leur permettent 
d’adapter la production aux variations de la demande plus facilement que 
les grandes centrales atomiques. L’arrivée des éoliennes a-t-elle changé 
quelque chose à cela? Pas du tout. Alors que leur part dans la 
production d’électricité a presque triplé entre 2014 et 2020, celle du 
courant carboné n’a pas baissé, même d’une décimale.

L’équation de la France est donc bien différente de celle de ses 
voisins. En Allemagne, en Espagne ou en Italie, où il y a peu ou pas de 
centrales nucléaires, le courant tiré des éoliennes prend la place de 
kilowattheures produits avec du gaz ou du charbon. Chaque tour d’hélice 
y fait donc bien baisser les émissions nocives, et les écolos peuvent à 
bon droit exiger qu’on y connecte toujours plus de moulinets pour sauver 
la planète. Chez nous, c’est à l’atome que le vent s’est jusqu’à présent 
substitué. Et qu’il continuera de le faire si, pour répondre à 
l’explosion de la demande d’électricité (+33% prévus en 2050), on 
choisit d’installer des aérogénérateurs plutôt que des réacteurs nucléaires.

On peut retourner les choses dans tous les sens, remplacer du zéro 
carbone par du zéro carbone ne fait pas avancer d’un poil la cause du 
climat. Jean-François Carenco, le président de la Commission de 
régulation de l’énergie (CRE), pourtant grand défenseur des énergies 
renouvelables, l’a d’ailleurs avoué avec franchise en 2018 lors d’une 
audition à l’Assemblée nationale: «Les éoliennes ne servent pas à 
diminuer les émissions de CO2, il faut le rappeler car on dit beaucoup 
de mensonges à ce sujet. Cela n’a aucun sens et procède d’une forme de 
populisme idéologique.»

Ce grand connaisseur du dossier aurait pu ajouter que, loin de la 
réduire, les machines à pales contribuent parfois à… accroître la 
quantité de CO2 émise par notre pays. Pour le comprendre, il suffit de 
faire un petit tour à Landivisiau, dans le nord du Finistère. Là-bas, 
les techniciens d’EDF mettent la dernière main à la construction d’une 
centrale au gaz, qui rejettera du carbone à pleines cheminées. Pourquoi? 
A cause des éoliennes, pardi! Traditionnellement déficitaire en énergie, 
la Bretagne se couvre en effet peu à peu d’une forêt d’hélices. Dans la 
baie de Saint-Brieuc, en particulier, un parc offshore cyclopéen est en 
train d’être aménagé – au grand dam des associations de protection de la 
nature, mais ça, c’est une autre histoire. Quand il y aura de la brise, 
ses 62 mâts de 200 mètres de haut produiront du courant et Barbara 
Pompili sera contente. Mais lorsqu’il n’y en aura pas ou pas assez, avec 
quelle électricité le TGV prendra-t-il le départ à la gare de Guingamp? 
Vous avez compris: avec celle de Landivisiau.

Pour éviter la coupure, la nouvelle centrale sera priée de prendre le 
relais en allumant ses fourneaux – c’est pour cela qu’on l’a construite 
– et elle devra les éteindre dès que le vent reviendra. Cette roue de 
secours gonflée au méthane ne sera pas seulement désastreuse pour le 
climat: elle coûtera aussi une fortune aux usagers et aux contribuables, 
car le fonctionnement discontinu de ce genre de plateforme engendre des 
frais considérables. Voilà pourquoi les pouvoirs publics ont déjà prévu 
de la subventionner à hauteur de 800 millions d’euros.

C’est cela, le gros défaut des petites préférées des écologistes: elles 
ne se suffisent pas à elles-mêmes. En moyenne, elles fonctionnent à 24% 
de leurs capacités sur terre et à 40% lorsqu’elles sont plantées en mer. 
Les responsables de RTE, l’entreprise qui gère le réseau d’électricité, 
assurent qu’on peut pallier cet inconvénient en développant des systèmes 
de stockage, en jouant sur les importations et en adaptant la 
consommation des usagers. Mais ils savent très bien qu’aucun de ces 
trois leviers n’est satisfaisant. Même en dépensant des fortunes en 
batteries, en installant des réservoirs d’eau en altitude partout où 
c’est possible et en boostant la production d’hydrogène (qui n’est rien 
d’autre que de l’électricité transformée en gaz), on ne pourra jamais 
stocker qu’une petite partie de ce qui serait nécessaire pour garantir 
une fourniture permanente de courant éolien. Importer des kilowattheures 
de chez nos voisins les jours de calme plat ne sera pas plus efficace, 
car le régime de vents est presque partout le même en Europe occidentale.

Les écologistes ont beau jurer leurs grands dieux que ce n’est pas vrai, 
les graphiques de Jean-Marc Jancovici, l’un des rares experts à avoir 
publié des données précises à ce sujet, ne laissent guère de doutes sur 
ce point. Quant à convaincre les consommateurs d’éteindre leurs 
ordinateurs et de se passer de lave-vaisselle lorsque le vent ne souffle 
pas, ce n’est pas gagné d’avance au pays des Gaulois!
À lire aussi
Faut-il poursuivre le déploiement des éoliennes ?

Bien sûr, il est possible que les chercheurs finissent un jour par 
mettre au point un système de stockage à grande échelle économiquement 
viable. Mais au vu de l’état de la recherche, ce n’est pas demain la 
veille. En attendant, tous les connaisseurs du dossier le savent, la 
seule vraie solution pour compenser les absences de nos inconstantes 
consiste à maintenir à grands frais un appareil de production parallèle. 
Ce qui nous amène à la deuxième question: si elles ne servent pas à 
réduire les émissions de gaz à effet de serre, les éoliennes nous 
protègent-elles au moins du risque nucléaire? Après tout, comme s’en 
agace la Cour des comptes, c’est cela la vraie raison pour laquelle, 
sous la pression des Verts, les pouvoirs publics font aujourd’hui tout 
pour les développer. Eh bien, là encore, la réponse est non. Car, en 
supposant qu’on plante partout des machines à pales, l’appareil de 
production de secours que nous conserverons pour les jours de calme ne 
sera évidemment pas constitué en priorité de modèles Landivisiau – ce 
serait de la provocation climatique. Pour l’essentiel, il sera composé 
de centrales nucléaires.

Officiellement, il est prévu de fermer 14 de nos 56 tranches dans les 
quinze prochaines années, pour répondre à l’objectif de réduction à 50% 
de la part de l’atome dans notre production d’électricité. Mais comme 
tout le monde a compris qu’on ne pourra pas faire sans elles, il est 
aussi prévu d’en mettre en service de nouvelles, sans doute au moins 
huit réacteurs EPR – une fois essuyés les plâtres de celui de 
Flamanville (Manche), leur construction devrait pouvoir être 
standardisée – assortis d’une noria d’unités plus petites, baptisées SMR 
(small modular reactors). En d’autres termes, même si l’Hexagone se 
couvre de milliers de brasseuses de vent, il restera hautement 
nucléarisé. Et comme les centrales atomiques, qui tourneront de façon 
plus discontinue, généreront moins de profits pour assurer leur 
entretien, les écologistes pourront leur reprocher plus encore 
qu’aujourd’hui d’être à la merci d’un incident. Exactement le contraire 
de l’effet recherché.

A quoi servent les éoliennes? Peut-être la réponse se cache-t-elle dans 
le prix du courant? Après tout, si ces grandes blanches nous permettent 
de faire baisser nos factures, cela pourra à la rigueur justifier qu’on 
transforme nos collines en oursins tournicotants. A première vue, elles 
ont quelques bons arguments à faire valoir sur cet aspect du dossier. 
Selon la CRE, l’électricité produite dans nos réacteurs nucléaires 
actuels, déjà amortis, revient à 48 euros le mégawattheure (frais de 
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