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From: Olivier <Olivierabrieu@free.invalid>
Newsgroups: fr.misc.actualite.covid19
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Date: Fri, 11 Mar 2022 16:36:00 +0100
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X-Newsreader: MesNews/1.08.06.00
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Je copie un papier du Monde sur les trolls pro-Russes ou Russes, dont 
voici des extraits.

Certains des contributeurs peu désintéressés, qui s'inquiètent de la 
baisse de leurs émoluments, du fait de l'effondrement du cours du 
rouble, se reconnaitront.

Que Luciole, Haribo et consorts qui sont ici tournés en ridicule, se 
consolent, leurs condisciples sont malmenés partout.

Par ailleurs, on se souviendra qu'Aribo regrette le blocage de RT (que 
lui et sa maman regardaient), du qualificatif de « nazi » utilisé ad 
nauseam par Luciole, de « collaborateurs » répété par tous les antivax, 
ainsi que du lien entre les mouvances anti vaccination et les 
pro-Russes.

Ce post n'est donc pas HS.

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Guerre en Ukraine : comment les agents d’influence russes ont perdu de 
leur efficacité sur les réseaux sociaux

Toujours très présents et bien organisés en ligne, les trolls russes et 
prorusses *peinent pourtant à imposer leurs éléments de langage* dans 
une guerre où leur camp est de plus en plus isolé

Mercredi 2 mars : sur la page Facebook du Monde, comme sur celle 
d’Emmanuel Macron, des salves de plusieurs centaines de commentaires 
douteux apparaissent subitement sous nos articles consacrés à la guerre 
en Ukraine. Tous *ressassent les mêmes arguments* prorusses : aucun 
bâtiment civil n’a été touché lors de l’invasion, les Ukrainiens sont 
dirigés par un gouvernement *nazi*, la Russie a été forcée d’intervenir 
*à cause de l’OTAN*…
[…]
Les opérations de propagande russe ont dû s’adapter, et s’appuyaient 
plus directement ces dernières années sur le soft power russe et ses 
médias d’Etat, *RT et Sputnik*. Le blocage de ces deux chaînes sur les 
réseaux sociaux dans toute l’Europe, fin février, a provoqué un petit 
séisme. Privé de ce canal privilégié, qui était devenu le principal 
outil de diffusion de ses arguments, Moscou a dû faire évoluer très 
vite ses pratiques, avec ce qui semble être une certaine fébrilité, et 
dans un climat particulièrement hostile, alors que l’opinion publique 
mondiale soutien quasi unanimement l’Ukraine.
[…]
S’y ajoutent de multiples difficultés matérielles : l’effondrement du 
*cours du rouble* renchérit le recours à des prestataires étrangers ; 
le blocage des outils publicitaires de toutes les grandes sociétés du 
numérique limite les capacités de promotion des messages russes ; et la 
mobilisation d’une importante communauté de chercheurs en open source 
(sources ouvertes), à commencer par le site Bellingcat, qui documentent 
en temps réel les attaques contre des civils, contredisent l’un des 
éléments-clés de la propagande de Moscou.
[…]
Peut-on pour autant en conclure que les vieilles recettes des campagnes 
d’influence russes en ligne ne fonctionnent plus ? « Après avoir dominé 
les arts sombres de la désinformation ces huit dernières années, la 
maîtrise du Kremlin dans les espaces informationnels *apparaît* 
désormais comme une *escroquerie*, une fiction, un autre mensonge », 
écrit Carole Cadwalladr, la journaliste du Guardian qui avait révélé le 
scandale Cambridge Analytica et l’implication de la Russie dans des 
opérations de déstabilisation politique au Royaume-Uni et aux 
Etats-Unis.
[…]
Pour autant, la propagande russe est loin d’avoir disparu d’Internet. 
Elle continue de tirer parti de ce qu’elle a su, ces dernières années, 
faire le mieux, en appuyant sur les divisions réelles ou supposées dans 
les opinions occidentales – et essaime largement, en France, dans les 
*mouvances antivaccination*, un sujet identifié comme porteur par les 
propagandistes russes bien avant la pandémie.
[…]
Depuis le 4 mars, on y trouve par exemple une chaîne *« Collaborateur 
»* (en russe, 20 000 abonnés)
[…] etc..