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Mais grâce à Bruno Lemièvre ça sera encore bien pire en France !

https://www.lesechos.fr/monde/europe/le-patronat-italien-effraye-par-le-risque-de-recession-1398270

Confindustria publie des prévisions alarmistes sur la situation 
économique de l'économie italienne frappée par une inflation historique 
et l'explosion du prix de l'énergie et des matières premières. Le 
patronat redoute une récession l'an prochain si le gouvernement ne prend 
pas des mesures urgentes pour affronter les conséquences de la guerre en 
Ukraine.

Publié le 4 avr. 2022 à 12:49Mis à jour le 4 avr. 2022 à 17:08

Le patronat italien demande à Mario Draghi de se réveiller. Après une 
croissance rêvée de +6,7 % en 2021, le cauchemar de la récession hante 
de nouveau les acteurs de l'économie de la péninsule. Trois nouveaux 
maux s'abattent désormais sur elle, amplifiés par la guerre en Ukraine : 
l'explosion du prix de l'énergie et des matières premières, l'inflation 
galopante avec un record historique de 7 % et les difficultés 
d'approvisionnement. Le gouvernement publiera cette semaine le Document 
économique et financier (DEF) qui fixe les objectifs de croissance et de 
finances publiques. Sa prévision de croissance sera revue à la baisse, 
bien inférieure à 3 % contre 4,1 % initialement annoncés.

« Dans le meilleur des scénarios, si la guerre en Ukraine s'achève d'ici 
l'été, nous aurons une croissance divisée par deux cette année à 1,9 % 
déplore Carlo Bonomi le président de Confindustria. Si elle se prolonge, 
nous connaîtrons une récession en 2023. Une récession technique est plus 
que probable au cours de ce premier semestre. A cause de l'augmentation 
de 68 milliards d'euros de la facture énergétique pour les entreprises, 
16,4 % d'entre elles ont déjà réduit leur production et 30 % s'apprêtent 
à le faire ou tout simplement à la suspendre. Nous sommes effrayés et 
lançons un sérieux cri d'alarme. »

Le plan de relance insuffisant

Un cri d'alarme dont se fait l'écho l'ISTAT qui redoute une croissance 
pratiquement nulle au cours du dernier trimestre. Le patronat estime 
ainsi insuffisantes les mesures adoptées par le gouvernement et réclame 
un plafonnement du prix du gaz , une part d'énergies renouvelables 
consacrée uniquement à l'industrie, une baisse des taxes sur le prix du 
carburant et un soutien fiscal à la reconversion industrielle . « Dans 
ce contexte, le plan de relance européen ne suffit plus et il faut le 
revoir », insiste Carlo Bonomi.

Le ministre de l'Economie oppose, pour l'instant, une fin de 
non-recevoir . Mais l'inflation, l'explosion du prix des matières 
premières et de l'énergie ainsi que les difficultés d'approvisionnement 
nécessiteront de revoir les critères et les budgets des futurs grands 
chantiers d'infrastructure.

Pas d'alternative

Le « plan de relance se poursuit comme prévu et la dernière inspection 
de la Commission européenne s'est conclue positivement », s'est félicité 
Daniele Franco alors que Bruxelles doit verser cette année 41 milliards 
d'euros dans le cadre du plan Next Generation EU. Le ministre reconnaît 
néanmoins de grandes difficultés et une grande incertitude provoquée par 
la guerre en Ukraine qui devront être prises en considération avec le 
risque de devoir mettre à disposition des ressources financières 
supplémentaires. « Elles devront être trouvées au niveau national, 
explique-t-il. Le plan de relance ne doit pas être modifié mais mis en 
oeuvre, il n'y a pas d'alternative tout comme le lancement des réformes 
pour conforter les investissements publics et privés. »


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