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From: PaulAubrin <paul.aubrin@invalid.org>
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Date: Thu, 9 Jun 2022 07:56:36 +0200
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Les mécanismes par lesquels les institutions politiques ont infléchi la 
recherche en climatologie ont été décrits avec précision dans cette 
publication écrite en 2008, donc avant la divulgation des documents du 
climategate. Le rôle croissant des "simulations" en lieu et place des 
observations empiriques est aussi noté.

Extrait traduit du résumé :
<extrait>
Une autre raison est la nature hiérarchique des organisations 
scientifiques formelles, qui fait qu'un petit conseil exécutif peut 
parler peut parler au nom de milliers de scientifiques et régir la 
distribution des "carottes et des bâtons" qui font et défont les 
réputations. les réputations se font et se défont. Les facteurs 
ci-dessus sont tous amplifiés par le besoin de financement public. 
Lorsque Lorsqu'une question devient un élément essentiel d'un programme 
politique, comme c'est le cas pour le climat, la position politiquement 
souhaitée devient un objectif plutôt qu'une conséquence de la recherche. 
devient un objectif plutôt qu'une conséquence de la recherche 
scientifique. Cet article traitera de l'origine des changements 
culturels et d'exemples spécifiques du fonctionnement de la recherche 
scientifique. et des exemples spécifiques du fonctionnement et de 
l'interaction de ces facteurs. En particulier, nous montrerons comment 
les organes politiques agissent pour contrôler les institutions 
scientifiques, comment les scientifiques ajustent les données et même la 
théorie pour s'adapter aux des positions politiquement correctes, et 
comment l'opposition à ces positions est éliminée.
</extrait>

https://tallbloke.files.wordpress.com/2013/03/lindzen-on-climate-science-2010.pdf

L'article, en particulier, explique comment la climatologie, petit 
sous-domaine scientifiquement immature, a été ciblée par l'écologie 
politique:
<extrait>
La situation est particulièrement aiguë pour un petit domaine faible 
comme la climatologie. En tant que domaine, elle a traditionnellement 
été un sous-domaine au sein de disciplines telles que la météorologie, 
l'océanographie, la géographie, la géochimie, etc. Ces domaines sont 
eux-mêmes petits et immatures. En même temps, ces domaines peuvent être 
trivialement associés aux catastrophes naturelles. Enfin, la science du 
climat a été ciblée par un mouvement politique majeur, 
l'environnementalisme, qui en a fait le point de mire de ses efforts, 
les catastrophes naturelles du système terrestre étant identifiées aux 
activités de l'homme, ce qui engendre la peur ainsi qu'un programme de 
réforme et de contrôle de la société. Le reste de cet article décrira 
brièvement comment cela s'est passé en ce qui concerne la question du 
climat.
</extrait>

L'article décrit ensuite comment les environnementalistes ont noyauté 
certaines organisations scientifiques, et comment ils se sont ingéniés à 
faire passer pour scientifiques des groupes activistes :

<extrait>
Il est, bien sûr, possible de corrompre la science sans corrompre 
spécifiquement les institutions. Par exemple, le mouvement écologiste 
dissimule souvent sa propagande sous une apparence scientifique sans 
l'aide d'aucun organisme scientifique existant. Une technique consiste 
simplement à donner à un groupe de défense de l'environnement un nom qui 
laisse penser au public qu'il s'agit d'un groupe scientifique plutôt 
qu'environnemental. Deux exemples évidents sont l'Union of Concerned 
Scientists et le Woods Hole Research Center 10,11 . Le premier a mené 
une campagne publicitaire intensive il y a une dizaine d'années, dans 
laquelle il invitait les gens à se tourner vers lui pour obtenir des 
informations fiables sur le réchauffement climatique.
</extrait>