Deutsch   English   Français   Italiano  
<tac7oi$12qt5$1@dont-email.me>

View for Bookmarking (what is this?)
Look up another Usenet article

Path: ...!eternal-september.org!reader01.eternal-september.org!.POSTED!not-for-mail
From: =?UTF-8?Q?Cardinal_de_H=c3=a8re?= <cardR@gmail.com>
Newsgroups: fr.soc.politique
Subject: =?UTF-8?Q?R=c3=a9volte_ou_r=c3=a9volution_de_la_faim_=c3=a0_Ceylan_?=
 =?UTF-8?Q?=3f?=
Date: Sat, 9 Jul 2022 17:44:19 +0200
Organization: Ordre hospitalier de l'Alephun
Lines: 103
Message-ID: <tac7oi$12qt5$1@dont-email.me>
MIME-Version: 1.0
Content-Type: text/plain; charset=windows-1252; format=flowed
Content-Transfer-Encoding: 8bit
Injection-Date: Sat, 9 Jul 2022 15:44:18 -0000 (UTC)
Injection-Info: reader01.eternal-september.org; posting-host="aa6e8f01ba44599a3982658c5bfaaca6";
	logging-data="1141669"; mail-complaints-to="abuse@eternal-september.org";	posting-account="U2FsdGVkX1/WEIY9p2I8JYD8wPza8DV6"
User-Agent: Mozilla/5.0 (Windows NT 6.1; Win64; x64; rv:78.0) Gecko/20100101
 Thunderbird/78.6.1
Cancel-Lock: sha1:bZ3uDPEoQOqkJu8RXEnj9iiOcwY=
X-Mozilla-News-Host: news://news.eternal-september.org:119
Content-Language: fr
Bytes: 6437

Gaylysée a-t-il un plan pour, en cas de troubles graves, se réfugier à 
la City de Londres ou à Wall Street ?

https://fr.news.yahoo.com/président-sri-lanka-fuite-palais-123043436.html

Le président du Sri Lanka en fuite, son palais envahi par des manifestants

Le président du Sri Lanka, Gotabaya Rajapaksa, a fui ce samedi son 
palais de Colombo quelques minutes avant qu'il ne soit pris d'assaut par 
des centaines de manifestants l'accusant d'être le responsable de la 
crise économique catastrophique que traverse le pays et voulant le 
chasser du pouvoir.

Le Premier ministre Ranil Wickremesinghe, qui est le prochain dans la 
ligne de succession si Gotabaya Rajapaksa démissionne, a aussitôt 
convoqué une réunion d'urgence du gouvernement pour discuter d'une 
"résolution rapide" de la crise. Dans un communiqué, il a convié les 
dirigeants des partis politiques à se joindre à cette réunion, et a 
également demandé que le Parlement soit convoqué.

"Le président a été escorté en lieu sûr", a indiqué une source de la 
Défense. "Il est toujours le président, il est protégé par une unité 
militaire", a ajouté cette source, selon laquelle les soldats gardant la 
résidence officielle ont tiré en l'air pour dissuader les manifestants 
d'approcher jusqu'à ce que Gotabaya Rajapaksa soit évacué.

Les chaînes de télévision locales ont montré des images de centaines de 
personnes escaladant les grilles du palais présidentiel, un bâtiment 
datant de l'époque coloniale, situé en bord de mer et symbole du pouvoir 
au Sri Lanka.

Certains manifestants ont diffusé en direct sur les réseaux sociaux des 
vidéos montrant une foule déambulant à l'intérieur du palais, certains 
piquant même une tête dans la piscine présidentielle ou s'allongeant 
d'un air amusé dans les chambres à coucher de la résidence.

Les protestataires ont également investi les bureaux de la présidence, 
situés à proximité et devant lesquels des manifestants campent depuis 
trois mois.

Jugé responsable de la crise
Des responsables gouvernementaux ont dit ignorer les intentions de 
Gotabaya Rajapaksa après sa fuite. "Nous attendons des instructions", a 
déclaré un haut fonctionnaire. "Nous ne savons toujours pas où il se 
trouve, mais nous savons qu'il est avec la marine du Sri Lanka et qu'il 
est en sécurité".

Des chaînes de télévision privées ont montré un convoi de véhicules 
d'allure officielle à l'aéroport international de Colombo, mais aucune 
confirmation concernant un éventuel départ du pays de Gotabaya Rajapaksa 
n'a été fournie.

Des dizaines de milliers de personnes avaient auparavant participé à des 
manifestations pour exiger la démission de Gotabaya Rajapaksa, jugé 
responsable de la crise sans précédent qui frappe le Sri Lanka et 
provoque une inflation galopante ainsi que de graves pénuries de 
carburant, d'électricité et d'aliments. Les Nations unies estiment 
notamment qu'environ 80% de la population saute des repas pour faire 
face aux pénuries et à la flambée des prix.

Les forces de l'ordre ont tenté de disperser l'immense foule rassemblée 
dans le quartier administratif de la capitale. Le principal hôpital de 
Colombo a fait état de trois personnes blessées par balle et de 36 
autres souffrant de difficultés respiratoires à cause des gaz 
lacrymogènes massivement employés.

Trains "réquisitionnés"

Vendredi, les forces de l'ordre avaient imposé un couvre-feu pour tenter 
de décourager les protestataires de descendre dans la rue. Mais cette 
mesure a été levée après des menaces de poursuites contre le chef de la 
police formulées par des partis d'opposition, des militants des droits 
humains et le barreau du pays.

Le couvre-feu avait de toutes façons été largement ignoré par les 
manifestants, dont certains ont même forcé samedi les autorités 
ferroviaires à les conduire en train jusqu'à Colombo pour participer au 
rassemblement, ont indiqué des responsables.

"Le couvre-feu n'a pas eu d'effet dissuasif. Il a en fait encouragé 
davantage de personnes à descendre dans les rues en guise de défi", a 
déclaré le responsable de la Défense. "Des passagers ont réquisitionné 
des trains pour rejoindre Colombo".

Même si le pays a presque épuisé ses maigres réserves d'essence, les 
manifestants, soutenus par les principaux partis d'opposition, ont 
également loué des bus privés pour se rendre dans la capitale.

Selon les autorités, quelque 20.000 soldats et policiers avaient été 
dépêchés à Colombo pour protéger le président. L'ONU avait exhorté les 
autorités sri-lankaises et les manifestants à veiller à ce que les 
rassemblements de samedi se déroulent dans le calme.

En mai, neuf personnes avaient été tuées et plusieurs centaines blessés 
lors de troubles dans le pays.

Le Sri Lanka a fait défaut en avril sur sa dette extérieure de 51 
milliards de dollars, et a entamé des négociations de sauvetage avec le 
Fonds monétaire international. Cette crise, d'une ampleur sans précédent 
depuis l'indépendance du pays en 1948, est imputée à la pandémie de 
Covid-19 qui a privé cette île de 22 millions d'habitants des devises du 
secteur touristique et a été aggravée par une série de mauvaises 
décisions politiques, selon des économistes.