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Mark MacGann était lobbyiste pour Uber. C'est lui qui a balancé sur 
Gaylysée la voyelle !

https://fr.news.yahoo.com/uber-files-origines-l-affaire-200000878.html

Uber Files : aux origines de l’affaire, le lanceur d’alerte Mark MacGann

Le lobbyiste a transmis au « Guardian » des documents attestant un 
lobbying pour installer l’entreprise de VTC dans des marchés compliqués, 
dont la France.

Homme de l'ombre pour Uber en Europe de l'Ouest, Mark MacGann est à 
l'origine des Uber Files en France. Cette enquête du Consortium 
international des journalistes d'investigation (ICIJ), reposant sur 124 
000 documents internes, expose les liens entre la société américaine et 
Emmanuel Macron à l'époque où il était ministre de l'Économie 
(2014-2016). Plusieurs médias français partenaires, dont Le Monde et 
Radio France, ont conclu à l'existence d'un « deal » secret entre la 
société de VTC et le futur président. Au départ anonyme, Mark MacGann a 
décidé de sortir du silence dans un entretien au Guardian, le journal 
britannique qui a initialement reçu ses documents, le 11 juillet. Une 
manière pour l'ex-lobbyiste d'Uber de devenir un « lanceur d'alerte », 
s'estimant « en partie responsable » des conditions de travail des 
chauffeurs dans l'Hexagone.

Des réunions auraient eu lieu dans le bureau de l'ex-ministre à Bercy, 
dont les comptes rendus ont été rédigés par le lobbyiste Mark MacGann. 
Certaines pratiques auraient été destinées à aider la multinationale 
américaine à consolider ses positions en France, comme le fait de 
suggérer de présenter des amendements « clés en main » à des députés. « 
J'étais celui qui disait qu'il fallait changer les réglementations et 
que ça allait avantager les chauffeurs, que ça allait créer tellement 
d'opportunités économiques. Il s'est avéré que ce n'était pas le cas. 
Nous avons vendu un mensonge aux gens », a reconnu l'Irlandais de 52 ans 
auprès du Guardian, d'après des propos rapportés par Radio France.

Les conséquences sur sa vie privée

En exposant son identité publiquement, Mark MacGann veut faire « amende 
honorable ». « Comment peut-on avoir la conscience tranquille si on 
n'assume pas sa propre responsabilité dans la manière dont les gens sont 
traités aujourd'hui ? » a-t-il déclaré dans les colonnes du Gardian, 
dont l'interview a également été relayée intégralement par Le Monde en 
France. Ancien collaborateur influent d'Uber entre 2014 et 2016, 
l'ex-lobbyiste a été recruté pour « mettre en œuvre [la] stratégie [de 
l'entreprise] auprès des gouvernements ». Ainsi, convaincre les 
autorités d'autoriser l'implantation de la firme américaine alors que 
les règles en vigueur lui étaient défavorables.

Auprès du Gardian, Mark MacGann a évoqué son aisance à entrer en contact 
avec des personnalités haut placées. « Je n'ai jamais eu, au cours de ma 
carrière, aussi facilement accès à de hauts fonctionnaires, à des chefs 
de gouvernement, à des chefs d'État. Je pense qu'Uber était à l'époque, 
dans le monde de la tech, et peut-être dans le monde des affaires en 
général, l'acteur le plus convoité », a-t-il affirmé, sans nier les 
conséquences de la crise des taxis en France sur sa propre vie privée. 
Reprochant à Uber une concurrence déloyale, des chauffeurs s'en seraient 
pris au lobbyiste, à travers des insultes sur les réseaux sociaux, mais 
également des attaques verbales dans les aéroports ou des menaces de 
mort à l'encontre de sa famille.