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From: PaulAubrin <paul.aubrin@invalid.org>
Newsgroups: fr.sci.zetetique
Subject: Re: Dieu, La Science, Le Preuves
Date: Fri, 30 Dec 2022 07:43:12 +0100
Organization: A noiseless patient Spider
Lines: 378
Message-ID: <tom1a1$jfi0$4@dont-email.me>
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Bytes: 27087

Le 27/12/2022 à 19:00, Martial a écrit :
> Le 27 décembre 2022 à 18:50 , Thomas Alexandre, C'est exprimé :
> 
> 
>> Le Tue, 27 Dec 2022 14:56:48 +0100, PaulAubrin a écrit :
>>
>>> Le 26/12/2022 à 23:03, Martial a écrit :
>>>> Dieu, La Science, Le Preuves
>>>>
>>>> Le Site du Livre :
>>>>
>>>> <https://dieulasciencelespreuves.com>
>>>>
>>> Quelles sont ces preuves, en résumé ?
>>
>> En résumé :
>> <https://www.la-croix.com/Debats/Le-livre-Dieu-science-preuves-dessert-science-foi-2022-01-03-1201192921>
>>
>>
> 
> Raphaël Duqué Astrophysicien, est de mauvaise foi et ce n'est pas une cinquantaine
> de lignes qui remettra en question un livre de 566 pages...
> 
Le résumé des arguments du livre "12 preuves de l'inexistence" extrait 
du livre lui-même :
<extrait>
Ce Dieu quel est-il ?

Puisque ses chargés d’affaires ici-bas ont eu l’amabilité de nous le 
dépeindre avec un grand luxe de détails, mettons à profit cette 
gracieuseté de ses fondés de pouvoirs ; examinons-le de près ; 
passons-le à la loupe : pour le bien discuter, il faut le bien 
connaître. Ce Dieu, c’est lui qui, d’un geste puissant et fécond, a fait 
toutes choses de rien, celui qui a appelé le néant à l’être, qui a, par 
sa seule volonté, substitué le mouvement à l’inertie, la vie universelle 
à la mort universelle : il est Créateur ! Ce Dieu, c’est celui qui, ce 
geste de création accompli, bien loin de rentrer dans sa séculaire 
inaction et de rester indifférent à la chose créée, s’occupe de son 
œuvre, s’y intéresse, intervient quand il le juge à propos, la gère, 
l’administre, la gouverne : il est Gouverneur ou Providence. Ce Dieu, 
c’est celui qui, Tribunal Suprême, fait comparaître chacun de nous après 
sa mort, le juge selon les actes de sa vie, établit la balance de ses 
bonnes et de ses mauvaises actions et prononce, en dernier ressort, sans 
appel, le jugement qui fera de lui, pour tous les siècles à venir, le 
plus heureux ou le plus malheureux des êtres : il est Justicier ou 
Magistrat. Il va de soi que ce Dieu possède tous les attributs et qu’il 
ne les possède pas seulement à un degré exceptionnel ; il les possède 
tous à un degré infini. Ainsi, il n’est pas seulement juste : il est la 
Justice infinie ; il n’est pas seulement bon : il est la Bonté infinie ; 
il n’est pas seulement miséricordieux : il est la Miséricorde infinie ; 
il n’est pas seulement puissant : il est la Puissance infinie ; il n’est 
pas seulement savant : il est la Science infinie. Encore une fois, tel 
est le Dieu que je nie et dont, par douze preuves différentes (à la 
rigueur, une seule suffirait), je vais démontrer l’impossibilité.
Division du sujet

Voici l’ordre dans lequel je vous présenterai mes arguments. Ceux-ci 
formeront trois groupes : le premier de ces groupes visera plus 
particulièrement le Dieu-Créateur ; il comprendra six arguments ; le 
deuxième de ces groupes concernera plus spécialement le Dieu-Gouverneur 
ou Providence ; il embrassera quatre arguments ; enfin, le troisième et 
dernier de ces groupes s’attachera au Dieu-Justicier ou Magistrat ; il 
comportera deux arguments. Donc : six arguments contre le 
Dieu-Créateur ; quatre arguments contre le Dieu-Gouverneur ; deux 
arguments contre le Dieu-Justicier. Cela fera bien douze preuves de 
l’inexistence de Dieu. Le plan de ma démonstration vous étant connu, 
vous pourrez plus aisément et mieux en suivre le développement.
Première série d’arguments
Premier argument : Le Geste créateur est inadmissible

Qu’entend-on par créer ? Qu’est-ce que créer ? Est-ce prendre des 
matériaux épars, séparés, mais existants, puis, utilisant certains 
principes expérimentés, appliquant certaines règles connues, rapprocher, 
grouper, sérier, associer, ajuster ces matériaux, afin d’en faire 
quelque chose ? Non ! Cela n’est pas créer. Exemples : Peut-on dire 
d’une maison qu’elle a été créée ? — Non ! Elle a été construite. 
Peut-on dire d’un meuble qu’il a été créé ? — Non ! Il a été fabriqué. 
Peut-on dire d’un livre qu’il a été créé ? — Non ! Il a été composé, 
imprimé. Donc, prendre des matériaux existants et en faire quelque chose 
ce n’est pas créer. Qu’est-ce donc que créer ? Créer... je suis, ma foi, 
fort embarrassé d’expliquer l’inexplicable, de définir 
l’indéfinissable ; je vais, néanmoins, tenter de me faire comprendre. 
Créer, c’est tirer quelque chose de rien ; c’est avec rien du tout faire 
quelque chose ; c’est appeler le néant à l’être. Or, j’imagine qu’il ne 
se trouve pas une seule personne douée de raison qui puisse concevoir et 
admettre que de rien on puisse tirer quelque chose, qu’avec rien il soit 
possible de faire quelque chose. Supposez un mathématicien ; choisissez 
le calculateur le plus émérite, placez derrière lui un gigantesque 
tableau noir ; priez-le de tracer sur ce tableau noir des zéros et des 
zéros ; il aura beau totaliser, multiplier, se livrer à toutes les 
opérations de la mathématique, il ne parviendra jamais à extraire de 
l’accumulation de ces zéros une seule unité.

Avec rien, on ne fait rien ; avec rien on ne peut rien faire et le 
fameux aphorisme de Lucrèce ex nihilo nihil reste l’expression d’une 
certitude et d’une évidence manifeste. Le geste créateur est un geste 
impossible à admettre et une absurdité. Créer, c’est donc une expression 
mystique, religieuse, pouvant posséder quelque valeur aux yeux des 
personnes à qui il plaît de croire ce qu’elles ne comprennent pas et à 
qui la foi s’impose d’autant plus qu’elles comprennent moins ; mais 
créer est une expression vide de sens pour tout homme avisé, attentif, 
aux yeux de qui les mots n’ont de valeur que dans la mesure dans 
laquelle ils représentent une réalité ou une possibilité. En 
conséquence, l’hypothèse d’un Être véritablement créateur est une 
hypothèse que la raison repousse. L’Être créateur n’existe pas, ne peut 
pas exister.
Deuxième argument : Le « pur Esprit » ne peut avoir déterminé l’Univers

Aux croyants qui, en dépit de toute raison, persistent à admettre la 
possibilité de la création, je dirai qu’il est, en tous les cas, 
impossible d’attribuer cette création à leur Dieu. Leur Dieu est pur 
Esprit. Et je dis que le pur Esprit : l’Immatériel ne peut avoir 
déterminé l’Univers : le Matériel. Voici pourquoi : Le pur Esprit n’est 
pas séparé de l’Univers par une différence de degré, de quantité, mais 
par une différence de nature, de qualité. En sorte que le pur Esprit 
n’est et ne peut pas plus être une amplification de l’Univers que 
l’Univers n’est et en peut être une réduction du pur Esprit. La 
différence ici n’est pas seulement une distinction, mais une opposition, 
opposition de nature : essentielle, fondamentale, irréductible, absolue. 
Entre le pur Esprit et l’Univers, il n’y a pas seulement un fossé plus 
ou moins large et profond qu’il serait, à la rigueur, possible de 
combler ou de franchir ; il y a un véritable abîme, dont telles sont la 
profondeur et l’étendue que, quel que soit l’effort tenté, rien personne 
ne saurait combler ni franchir cet abîme. Et je mets le philosophe le 
plus subtil comme le mathématicien le plus consommé au défi de jeter un 
pont, c’est-à-dire d’établir un rapport -quel qu’il soit — (et à plus 
forte raison un rapport aussi direct et aussi étroit que celui qui relie 
la cause à l’effet) entre le pur Esprit et l’Univers. Le pur Esprit ne 
supporte aucun alliage matériel ; il ne comporte ni forme, ni corps, ni 
ligne, ni matière, ni proportion, ni étendue, ni durée, ni profondeur, 
ni surface, ni volume, ni couleur, ni son, ni densité.

Or, dans l’Univers, tout, au contraire est forme, corps, ligne, matière, 
proportion, étendue, durée, profondeur, surface, volume, couleur, son, 
densité. Comment admettre que cela a été déterminé par ceci ? C’est 
impossible. Arrivé à ce point de ma démonstration, je campe solidement 
sur les deux arguments qui précèdent, la conclusion suivante : Nous 
avons vu que l’hypothèse d’une Puissance véritablement créatrice est 
inadmissible ; nous avons vu, en second lieu, que, même si l’on persiste 
à croire en cette Puissance, on ne saurait admettre que l’Univers 
essentiellement matériel ait été déterminé par le pur Esprit 
essentiellement immatériel ; Si, néanmoins, vous vous obstinez, 
croyants, à affirmer que c’est votre Dieu qui a créé l’Univers, le 
moment est venu de nous demander où, dans l’hypothèse Dieu, se trouvait 
la Matière, à l’origine, au commencement. Eh bien ! de deux choses 
l’une : ou bien la Matière était hors de Dieu ; ou bien elle était en 
Dieu (et vous ne sauriez lui assigner une troisième place). Dans le 
premier cas, si elle était hors de Dieu, c’est que Dieu n’a pas eu 
besoin de la créer, puisqu’elle existait déjà ; c’est qu’elle coexistait 
avec Dieu, c’est qu’elle était concomitante avec lui et, alors, votre 
Dieu n’est pas créateur ; Dans le second cas, c’est-à-dire, si elle 
n’était pas hors de dieu, elle était en Dieu ; et dans ce cas, j’en 
conclus : 1o Que Dieu n’est pas pur Esprit, puisqu’il portait en lui une 
parcelle de matière, et quelle parcelle : la totalité des Mondes 
matériels ! 2o Que Dieu, portant la matière en lui, n’a pas eu à la 
créer, puisqu’elle existait ; il n’a eu qu’à l’en faire sortir ; et, 
alors, la création cesse d’être un acte de création véritable et se 
réduit à un acte d’extériorisation. Dans les deux cas, pas de création.
Troisième argument : Le Parfait ne peut produire l’imparfait

Je suis certain que si je posais à un croyant cette question : 
L’imparfait peut-il produire le parfait ? ce croyant me répondrait sans 
la moindre hésitation et sans crainte de se tromper : L’imparfait ne 
peut produire le parfait. Or, je dis, moi, : Le parfait ne peut pas 
produire l’imparfait et je soutiens que ma proposition possède la même 
force et la même exactitude que la précédente, et pour les mêmes raisons.

Ici encore : entre le parfait et l’imparfait il n’y a pas seulement une 
différence de degré, de quantité, mais une différence de qualité, de 
nature, une opposition essentielle, fondamentale, irréductible, absolue. 
Ici encore : entre le parfait et l’imparfait, il n’y a pas seulement un 
fossé plus ou moins profond et large, mais un abîme si vaste et si 
profond que rien ne saurait le franchir, ni le combler. Le parfait, 
c’est l’absolu ; l’imparfait, c’est le relatif ; au regard du parfait 
qui est tout, le relatif, le contingent n’est rien ; au regard du 
parfait, le relatif est sans valeur, il n’existe pas, et il n’est au 
========== REMAINDER OF ARTICLE TRUNCATED ==========