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From: "Card(R)" <cardin@l.py>
Newsgroups: fr.soc.politique,fr.soc.religion
Subject: =?UTF-8?Q?Re=3a_Nouvelle_d=c3=a9couverte_au_pressoir_des_huiles_o?=
 =?UTF-8?Q?=c3=b9_J=c3=a9sus_a_pri=c3=a9_avant_sa_passion?=
Date: Mon, 13 Feb 2023 23:29:43 +0100
Organization: A noiseless patient Spider
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Le 13/02/2023 à 23:17, Card(R) a écrit :
> Gat shemanim, littéralement le jardin des huiles, est l'endroit où le 
> Christ (traduction de maschiah qui signifie l'oint, celui a reçu 
> l'onction de l'huile sacrée) a prié juste avant sa passion. Gat shemanim 
> (gethsémani dans sa transcription française) est situé sur le Mont des 
> Oliviers, de l'autre côté du Qideron, le ruisseau au fond de la vallée 
> qui séparait Jérusalem du Mont des Oliviers à l'est. Et des découvertes 
> récentes viennent d'y être faites, datant de l'époque de Jésus :
> 
> https://www.mondedelabible.com/gethsemani-authentifie%E2%80%89/
> 
> Gethsémani authentifié ?
> 
> «L’émoi fut grand dans le monde archéologique de la Ville sainte quand 
> on apprit, qu’on avait découvert à Gethsémani, à côté des ruines de 
> l’église médiévale, une église plus ancienne qu’on ne tarda pas à 
> identifier avec celle de l’agonie ou de la prière dont parlent les 
> pèlerins du IVe  siècle. En effet, on avait cru absolument complètes les 
> fouilles pratiquées en 1906 et reprises l’an dernier pour la 
> construction de la basilique. »
Cent après ce récit, publié en janvier 
> 1921 dans le premier numéro de la revue La Terre Sainte, on ne 
> s’attendait pas davantage à ce que Gethsémani fasse de nouveau la Une de 
> la presse locale. Comme souvent, les récentes découvertes ont été faites 
> à l’occasion de travaux prévus aux abords de la basilique de l’Agonie.
> Dans le monde d’avant la pandémie, la petite allée qui entoure les 
> oliviers millénaires du jardin de Gethsémani ressemblait aux couloirs du 
> métro, un jour de grève, à l’heure de la sortie des bureaux : un 
> cauchemar. L’exercice spirituel qui voudrait qu’en ce lieu le pèlerin 
> veille avec le Christ en agonie n’avait plus de place. Même recueillie, 
> la pression de la foule était là.
> 
> Aussi, les franciscains en charge du sanctuaire se sont-ils résolus à 
> construire un tunnel pour rejoindre, en passant sous la route, le 
> terrain qui leur appartient plus bas dans la vallée du Cédron. Il est 
> assez grand pour avoir envisagé d’y accueillir 10 000 personnes en 2009 
> quand le pape Benoît XVI y célébra la messe. Sous les remparts de la 
> Cité sainte, il y a de quoi installer plusieurs espaces de méditation 
> pour les groupes venus du monde entier. À côté de la basilique, il 
> fallait creuser très profond pour rejoindre le niveau de la vallée du 
> Cédron. La percée du tunnel commença donc d’ouest en est, de la ville 
> vers le mont des Oliviers.
> 
> Un bain rituel de l’époque de Jésus
> 
> « À mi-chemin sur le parcours du tunnel, la montagne s’est écroulée » 
> explique Amit Re’em, l’archéologue israélien appelé sur place, « pour 
> laisser apparaître un escalier qui permettait l’accès à une petite cuve. 
> Il était évident que c’était un mikvé. Pour la première fois, nous avons 
> les preuves archéologiques qu’il y avait ici quelque chose à l’époque du 
> second Temple, aux jours de Jésus. » La découverte n’est pas anecdotique 
> pour l’identification du lieu où l’évangéliste Marc situe l’entrée de 
> Jésus dans les heures de sa Passion.
> 
> « La plupart des mikvot de cette époque, poursuit-il, ont été trouvés 
> dans des maisons privées ou des bâtiments publics. Certains l’ont été 
> près de tombes ou de structures agricoles, en plein air. Ce bain, qui 
> n’est pas à proximité d’autres bâtiments, est couvert. On y accédait par 
> une porte. Il pourrait attester de l’existence, il y a 2000 ans, 
> d’activités agricoles telles que la production d’huile ou de vin. Les 
> lois juives exigeaient que les travailleurs impliqués dans l’oléiculture 
> et la viticulture se purifient. Ce bain rituel exhumé fait donc écho à 
> l’origine du nom ancien de Gethsémani, Gat Shemanim, la presse à huile. »
> 
> Pour le supérieur des franciscains, la découverte est d’importance. «  
> Dans ce cas, l’archéologie est une confirmation de ce que la tradition a 
> transmis du texte biblique. Et lorsque nous disposons de ces trois 
> données – texte biblique, tradition et archéologie – nous pouvons dire 
> que nous avons des éléments suffisants pour identifier le lieu. » Le 
> tracé du tunnel s’est donc trouvé dévié vers le sud pour conserver le 
> mikvé qui sera mis en valeur sur le parcours des pèlerins.
> 
> Les vestiges d’une église byzantine
> 
> À quelques mètres plus au nord, tandis que les ouvriers cherchaient le 
> niveau sur lequel établir les fondations d’un nouveau bâtiment, d’autres 
> traces de constructions anciennes apparurent qui révélèrent une église. 
> Les recherches menées avec David Yeger des Antiquités israéliennes et le 
> département d’archéologie des franciscains, le Studium Biblicum 
> Franciscanum (SBF), ont conclu qu’elle a été bâtie à la fin de la 
> période byzantine (VIe siècle) et a continué à être fréquentée pendant 
> la période omeyyade (VIIIe siècle).
> 
> David Yeger emet l’hypothèse que l’église aurait pu être construite à 
> l’époque musulmane. Preuve que les pèlerinages à Jérusalem se seraient 
> poursuivis après la conquête islamique.
> 
> On sait du mont des Oliviers qu’il était couvert de monastères à la 
> période byzantine. Les églises furent détruites à la fin du XIIe siècle, 
> sur ordre du sultan ayyoubide Salah-ed-Din qui se servit des pierres 
> pour restaurer les murs de la ville.
> 
> S’agissant de cette nouvelle découverte le raffinement des éléments en 
> pierre finement sculptés tend à montrer l’importance de l’édifice. 
> Certains des murs de la structure byzantine s’élèvent encore sur deux 
> mètres de hauteur. Les archéologues planchent sur un intéressant et 
> encore énigmatique système de canalisation. Le joyau reste une 
> inscription au sol rédigée en grec et déchiffrée par le professeur Leah 
> Di Segni, de l’Université hébraïque de Jérusalem, et le frère Rosario 
> Pierri, doyen du SBF. « Pour la mémoire et le repos des amis du Christ 
> [signe d’une croix] Dieu qui a reçu le sacrifice d’Abraham, accepte 
> l’offrande de tes serviteurs et accorde-leur la rémission des péchés. 
> [croix] Amen. »
> 
> Les découvertes seront intégrées dans le centre d’accueil des visiteurs, 
> toujours en construction, et seront présentées aux pèlerins et aux 
> touristes dans le monde d’après la pandémie.

Le temple de Jérusalem était situé sur le Mont Moriah, à l'emplacement 
actuellement occupé par les mosquées arabo-musulmanes. C'est sur le Mont 
Moriah que Dieu a demandé à Abraham de sacrifier son fils Isaac afin 
d'éprouver sa certitude (sa foi disent les curés), non pas celle d'Isaac 
mais d'Abraham. Et c'est sur le Mont Moriah que Dieu fit sacrifier son 
Fils afin d'éprouver la certitude de Jésus, de le mener à sa perfection 
de Fils de Dieu et à sa gloire de Dieu parmi nous.

Pourquoi Dieu permet-il que les Arabes musulmans maintiennent leurs 
mosquées sur ce qui fut l'emplacement des temples de pierres de Sa 
Sainteté ? Sans doute afin que les juifs ne puissent pas rebâtir le 
temple de pierres qui constitue une étape révolue de l'histoire sainte. 
Le véritable temple, le temple définitif est construit avec des êtres 
humains en guise de pierres et le Christ comme fondation : c'est 
l'Église, la Nouvelle Jérusalem, le Royaume des Cieux, le Royaume de 
Dieu ou encore l'humanité nouvelle et spirituelle unie au Père et au 
Fils dans l'Esprit.