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From: PaulAubrin <paul.aubrin@invalid.org>
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12e Conférence internationale EIKE sur le climat et l'énergie (IKEK-12) 
les 23 et 24 novembre 2018 à Aschheim/Munich. Prof. (ém.) Dr Ir. Henri 
A. Masson, Université d'Anvers, Belgique.

https://www.youtube.com/watch?v=dwfyT38ZVag
Vidéo de 47 minutes.

L'orateur défend la thèse selon laquelle les modèles du Groupe d'experts 
intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) sont faux dès le 
départ ; ils n'ont jamais été validés par des données expérimentales, 
possèdent des divergences entre la simulation et les données et ne 
réduisent pas les différences entre les différentes simulations, ce qui 
conduit à une "coquille de spaghetti" des projections du GIEC, comme le 
fait remarquer Masson avec ironie.

Dans la première partie de la présentation, il est argumenté que le 
Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat a mal agi 
depuis le début effectif de ses travaux. En effet, tous les effets non 
radiatifs susceptibles d'influencer le climat dans une certaine mesure 
sont qualifiés dans ses modèles de "contraignants" ou de "force 
obligatoire", ce qui correspond mathématiquement à des rétroactions 
linéaires et immédiates. Il est démontré que ces hypothèses ne sont pas 
applicables au climat et que cela a des conséquences dramatiques, comme 
la modulation de l'amplitude des données climatiques cycliques. 
Certaines bifurcations sont également observées en fonction du temps, ce 
qui a pour effet de diviser une forte composante périodique en 
(sous-)harmoniques, ce qui est une voie habituelle vers le chaos. 
"Chaos" est utilisé ici dans le sens mathématique du terme : Un système 
qui est hypersensible aux conditions initiales et qui présente donc un 
comportement non prévisible à long terme.

Pour comparer les données de température provenant de différents 
endroits du monde, le GIEC utilise le concept d'anomalie globale de 
température. Cette approche part du principe que la température a été 
constante sur une période de 30 ans et que tout effet de la VAG 
(réchauffement global anthropique) est mesuré par "l'erreur" par rapport 
à cette moyenne. Les anomalies sont ensuite moyennées dans l'espace pour 
obtenir le chiffre global (ce qui semble extrêmement bizarre puisque la 
température est une variable intensive en thermodynamique ; cela 
signifie qu'une température moyenne globale ou son anomalie n'a aucune 
signification physique). Mathématiquement, le problème réside dans le 
fait que les données climatiques ont des composantes polycycliques. 
Masson rappelle les données de température réelles et montre que dans ce 
cas, la tendance de l'"erreur" (appelée anomalie) dépend fortement de 
l'heure de départ et du moment, ainsi que de la longueur de la fenêtre 
de temps considérée. Il en va de même pour les lignes de tendance 
linéaires tracées à travers les données d'anomalies globales, et il 
n'est donc pas possible de tirer des conclusions à partir de ces lignes 
de tendance.


Dans une deuxième partie, les détails de la modélisation du Groupe 
d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat sont abordés. Le 
GIEC postule un équilibre local dans un grand nombre de cellules locales 
réparties horizontalement et verticalement et utilise les équations de 
Navier-Stokes pour décrire la répartition de la chaleur et des matériaux 
d'une cellule à l'autre. L'intégration de ces équations différentielles 
non linéaires se fait à l'aide d'un algorithme de Runge-Kutta. 
Malheureusement, la combinaison des équations de Navier-Stokes avec un 
algorithme de Runge-Kutta présente elle-même un comportement chaotique, 
ce qui rend toute reproductibilité pratiquement impossible. Masson 
rappelle en outre qu'il faut d'abord comprendre la structure d'un 
système complexe avant d'aborder sa dynamique. Il s'agit là d'une 
sagesse élémentaire négligée par le GIEC, qui a tenté de réduire toute 
la complexité du système climatique à une simple somme de forces 
contraignantes, comme nous l'avons déjà mentionné. Une analyse 
structurelle fondamentale du système climatique montre que le CO2 ne 
peut pas être un moteur du changement climatique, mais que les rayons 
cosmiques, les météorites et les forces planétaires, d'origine 
gravitationnelle et électromagnétique, sont les véritables moteurs. 
L'analyse montre également l'importance des nuages (dont la nucléation 
est liée à la présence d'aérosols et de rayons cosmiques) et de 
l'interface entre l'océan et l'atmosphère, qui servent respectivement de 
protection ou de plafond pour l'énergie solaire incidente et d'important 
point de redistribution de la chaleur et de la masse dans le système.